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jeudi 25 mai 2017

Un tatouage doit-il toujours avoir une signification ?

Men'sUp
Vous le savez peut-être (ou pas d'ailleurs !) : je suis tatouée. Pour être précise, j'ai 3 encrages en moi : un lettrage sur l'avant-bras droit ; une clef ornementée sur mes côtés gauches et une sorte de mandala modifié dans le dos. Mon plus vieux tatouage aura bientôt 2 ans (je vous en parlais en détail ICI), et mon petit dernier, qui est en fait ma plus grosse pièce, date de décembre. Actuellement, je dois dire que je n'y fais plus réellement attention : c'est le regard des autres qui me rappelle que, ah oui : je suis tatouée ! Mais en tout cas, je ne m'imagine pas du tout sans mes 3 tatouages actuels.

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais souvent quand on parle de ses tatouages et qu'on les montre aux autres, on nous demande souvent "et ça veut dire quoi ?" ou "et ça symbolise quoi ?". Mais il arrive que beaucoup de personnes se fassent tatouer sans que leur petite oeuvre d'art ait une signification. Du coup, j'en suis arrivée à me poser cette question : un tatouage doit-il toujours avoir une signification ?

Pour ma part, sur mes 3 tatouages, 2 d'entre eux ont une signification. Pour le premier, mon All is One sur l'avant-bras droit (ICI), je vous en parlais en détail ICI, mais pour résumé, c'était par rapport à la chanson du même nom du groupe Orphaned Land qui est un symbole de paix, d'unité et de fraternité. Une valeur qui est chère à mes yeux.
Le deuxième, ma clef sur les côtes gauches (ICI), est une référence au roman La Mécanique du Coeur de Mathias Malzieu (j'en parle ICI), mais il y a aussi une petite symbolique par rapport au fait que cette clef soit du côté du coeur.
Enfin, mon troisième (ICI) est finalement celui qui a le moins de symbolique, voire pas du tout. En fait j'ai eu envie d'un mandala mais qui soit plus original. Je me suis donc inspirée de nombreuses choses différentes (la pochette de l'album Legacy de Myrath, les mandalas indiens, le temple maharajah, l'architecture de l'Alhambra et les tatouages traditionnels berbères) pour finalement arriver à ce résultat qui, pour moi, mélange différentes cultures et références artistiques. Encore un lien avec mon amour de la vie cosmopolite. Enfin, j'y ai fait inscrire un mot en arabe au milieu, dont je garde la signification pour moi, qui est peut-être le seul symbole de ce tatouage.

Vous l'aurez compris, sur mes 3 tatouages, je porte une grande importance à la symbolique, surtout pour le premier et le deuxième, mais finalement, ils ont également une grande visée esthétique. En même temps, vous vous faites tatouer un motif qui sera toute votre vie sur votre peau : autant faire quelque chose de joli !
Mais à bien y réfléchir, je pense que finalement, l'esthétique est peut-être plus importante que le symbole. Du moins, c'est ce que je pense au fil du temps. La signification de mes tatouages que j'évoque plus haut est extrêmement importante pour moi, mais si je les aime autant, c'est aussi parce que je les trouve beaux, bien réalisés, et que je les vois comme une sorte de bijoux, une parure.

Mais finalement, quand vous regardez bien, une bonne partie des gens tatoués ne trouve pas de réel "sens" ou symbolique dans le tatouage. Néanmoins, on peut se dire que le but de l'esthétique est un symbole en soi, non ?
Par ailleurs, il est également important de préciser que chez de nombreux tatoués, la symbolique d'un tatouage est parfois très personnelle et que l'on a pas toujours envie de parler, surtout avec des personnes peu proches. Je sais que parmi mes proches, certains se posent des questions quant à la signification "profonde" de ma clef et du mot en arabe tatoué dans mon dos, mais c'est délibérément que je le garde pour moi.

On me demande régulièrement si j'ai d'autres projets tatouage en tête. Ma réponse sera assez vague puisque oui, j'ai un nouveau projet, mais qu'il n'est pas prévu avant au moins 1 an. J'aimerais me faire un lettrage sur les côtes, à droite cette fois-ci. Le lettrage sera le titre d'une chanson d'un de mes groupes préférés, expression latine évoquée pour la première fois (en grec) par Aristote et rendue commune par le théoricien et professeur Marshall McLuhan, qui fait référence à une notion très importante de mon métier de psychomotricienne. De ce fait, je compte le faire lorsque j'aurai obtenu mon D.E. et que je serai officiellement psychomotricienne diplômée d'Etat, histoire de marquer le coup. Affaire à suivre, donc !

Le tatouage est finalement un acte particulièrement intime qui ne met en jeu que sa peau, son esprit et sa conscience. Donc cher non-tatoués, j'espère que maintenant vous comprendrez quand un de vos amis tatoués ne voudra pas vous donner la signification de son dernier bébé !


Et vous, pensez-vous qu'un tatouage doit toujours avoir une signification ?

samedi 13 mai 2017

Les Addictions du mois #39 - mars-avril 2017

Je reviens vers vous aujourd'hui pour partager les choses que j'ai aimées pendant les mois de mars et avril 2017. Ces deux derniers mois, je n'ai pas beaucoup de choses dont je veux vous parler puisque je n'ai pas fait de grandes découvertes : je suis surtout revenue à mes classiques, et je pense qu'au final, c'est ce que j'ai fait de mieux. Cependant, il y a également 2 flops dont je veux absolument vous parler, d'autant que ce sont des produits assez onéreux : si ça peut vous éviter de dépenser beaucoup d'argent pour rien, tant mieux !


Côté soin, je suis revenue à des classiques. Tout d'abord, malgré le retour du beau temps (et encore, pas tout le mois !), j'ai eu la peau assez sèche, notamment autour du nez. Pour pallier cela, j'ai ressorti ma crème réparatrice Cicalfate d'Avène (#1) qui est une crème "doudou" parfaite en cas de sécheresse importante. Je l'appliquais soit en crème de nuit, soit en masque assez épais pour une peau repulpée. Puis pour éradiquer les quelques petits boutons qui arrivent au mauvais moment du cycle, je suis retournée vers une huile essentielle d'arbre à thé (#3) : utilisée localement à l'aide d'un coton-tige, c'est clairement ce qui marche le mieux et le plus rapidement chez moi. 
En plus, c'est ultra-économique : j'ai payé 6,90€ ce flacon de 50mL (autant dire que ça dure pas mal puisque quelques gouttes suffisent par application). En revanche, je déconseille celle de chez The Body Shop : bien qu'efficace, je trouve le prix démesuré : 10€ pour 10mL (soit 100€ les 100mL !!!), c'est clairement du vol. Optez plutôt pour les boutiques bio ou les achats en ligne sur les sites de cosmétique home-made.

Pour le corps, j'ai découvert le lait réhydratant à la pulpe d'aloe vera pour peaux sèches d'Yves Rocher (#4). C'est un lait très agréable qui en plus de vite pénétrer, a un côté rafraîchissant qui risque d'être très sympa pour les saisons chaudes ! Seul bémol, je n'aime pas spécialement son odeur, mais pour une telle efficacité, je pense que je peux lui pardonner ça.

Côté maquillage, j'ai beaucoup porté de gloss ces derniers temps. J'ai délaissé mes formules ultra-opaques, et parfois un poil asséchantes, pour des gloss aux couleurs légères, acidulées et assez printanières. Parmi les gloss que j'utilise (et que j'aime de plus en plus utiliser !), j'ai opté pour un rouge finalement plutôt intense pour un gloss ; le Butter Gloss n°12 Cherry Pie (#9), par Nyx Cosmetics. Je trouve qu'il est agréable à porter et ne colle pas plus que ça. La tenue est assez incroyable pour un gloss, puisqu'en l'appliquant le matin, j'en ai encore avant de manger le midi.
J'ai également ressorti un gloss que je possède depuis plusieurs années : le Rouge Allure Extrait de Gloss n°56 Imaginaire, de Chanel (#6). Je ne sais pas si cette gamme existe toujours, mais je trouve que c'est le meilleur gloss que j'ai testé : c'est un joli rose très discret qui ne colle absolument pas. La tenue est elle aussi plutôt pas mal.

J'ai découvert en miniature le Audacious Mascara Black Moon de Nars (#2) que j'ai adoré ! Cette miniature possédait tout de même un format généreux puisque je m'en suis servie au moins 2 mois. Il est top pour allonger les cils et donner un effet cils de poupée. Le volume, quant à lui, est pas mal, mais sans plus. Mais je l'adore : il s'applique à la perfection (en 1 couche il est sympa, en 2 il est waouh), il tient très bien sans s'effriter au cours de la journée et j'aime la longueur qu'il donne à mes cils. Je pense sincèrement le racheter.

Enfin, j'ai ressorti ma base fortifiante pour les ongles de Kiko, la Base Strengthener (#5) qui est une base dont je ne me lasse pas et que je rachète toujours.
Concernant le teint, j'ai adoré, fini, et racheté l'anticernes Weightless Complete Coevrage Concealer Naked Skin d'Urban Decay (#8), mais je ne vous en dit pas plus puisque j'en ai fait une revue complète que vous pouvez (re)lire ICI.
Et pour finir, j'ai également adoré, fini et racheté la poudre compacte matifiante Matte Fusion de Kiko (#7). Pendant longtemps, j'ai utilisé la Stay Matte de Rimmel, mais je trouvais qu'elle se finissait très vite. Celle de Kiko coûte un peu plus cher, mais elle dure plus longtemps et je trouve que le fini est plus joli et plus discret sur la peau. C'est devenu mon nouveau go-to question poudre puisqu'elle matifie sans obstruer la peau et sans laisser de côté trop poudreux/figé à la peau. Je rachète, encore et toujours.


Divers – random 

Dans la catégorie "random", il y a deux choses dont j'aimerais vous parler : tout d'abord le site internet d'ambiance sonore www.ambient.mixer.com. Je l'ai découvert au moment de mes révisions pour mes examens de fin avril, et je dois dire que cette découverte tombe à pic ! Il s'agit d'un site qui répertorie des sons d'ambiance (donc sans voix) qui sont, pour la plupart, liés à des univers fictifs : Harry Potter, le Seigneur des Anneaux, la Belle et la Bête, tous classés par thèmes. Mais il y a aussi des sons plutôt "naturels" tels que la forêt, la pluie, un feu de cheminée, le fond sonore d'un café, etc.

Ce qui est assez génial, c'est qu'une fois que vous êtes sur le son qui vous intéresse le plus, vous pouvez régler vous-même les "sous-sons". Je vous ai fait ici des captures d'écran pour que ce soit plus facile à comprendre. 
En prenant l'exemple la salle commune de Gryffondor au coin du feu. Lorsque vous ouvrez le son, les paramètres sont mis par défaut avec plusieurs sons : le fond sonore du château ; pages qui se tournent ; écriture à plume ; torches qui brûlent, etc. Vous pouvez régler ces sons. Ici, par exemple, j'ai baissé le fond sonore du château et j'ai augmenté le niveau de la plume sur le papier, ainsi que le fond sonore d'un pub. Ceci vous permet de partir d'un son de base mais de le modifier selon vos goûts et votre envie du moment.

Je trouve l'idée absolument fantastique et originale. Je fais partie de ces personnes qui n'aiment pas le bruit quand elles travaillent. Par bruit, j'entends le fait que des gens parlent forts, que des portes claquent, que les gens soient bruyants autour de moi. Cependant, le silence total ne m'aide pas du tout à me concentrer, au contraire. Du coup, le site ambient-mixer est le bon compromis pour l'ambiance de travail qui me correspond le plus. 
Je conseille fortement !


Enfin, dans un tout autre registre, j'aimerais vous parler de la série Santa Clarita Diet qui est sortie sur Netflix il y a quelques mois. Dans cette série, vous êtes plongé dans le quotidien d'une famille qui va devoir s'adapter à un petit changement qui a eu lieu sur la mère de famille, jouée par la très jolie Drew Barrymore. 
Je ne peux pas en dire plus, puisque c'est le plus grand rebondissement du premier épisode. Chaque épisode est court, entre 20 et 25 minutes, ce qui en fait la série idéale pour se divertir sans pour autant monopoliser toute une soirée. C'est drôle et totalement absurde. Avec mon chéri, on se l'est bouffé en quelques soirées à peine, mais par contre, nous avons été un peu déçus du final. On attend donc avec impatience la saison 2 !


Pour finir... les flops !

J'ai été fortement déçue par ces deux produits, notamment parce qu'ils sont très chers. Pour le premier, ce n'est pas particulièrement grave puisqu'il s'agissait d'une miniature offerte dans le cadre d'une offre promotionnelle, mais le deuxième flop est particulièrement décevant.

On commence tout d'abord par le mascara Noir Couture de Givenchy en teinte n°1 Black Satin. J'ai été très intriguée par la brosse "boule" et c'est en partie ce qui m'a donné envie de tester ce mascara. La marque le présente comme un mascara révolutionnaire qui étoffe et allonge les cils dès le premier passage et les fortifie au fur et à mesure des applications. Je trouve qu'il faut passer le mascara plusieurs fois avant que le produit commence à se voir un peu : au moins 3 ou 4 passages ! L'application de la brosse boule n'est pas particulièrement problématique mais n'a, selon moi, rien de révolutionnaire, même si le format boule est pratique pour les petits cils des coins interne et externe

Les cils ne sont pas allongés, il n'y a aucun volume, et comme il faut beaucoup de passage pour avoir un minimum de résultat, on se retrouve avec un effet de pattes d'araignées que, personnellement, je n'aime pas du tout. 
Sur cette photo tirée de mon article sur les anticernes, je le porte : comme vous pouvez le voir, le résultat n'est pas terrible.
Bref, à 35,50€, je ne vous le conseille pas : pour la même gamme de prix, je conseille plutôt mon habituel Velvet Noir de Marc Jacobs ou le Nars dont je parle plus haut dans les favoris (d'ailleurs ils sont moins chers !)

Je vous parle également du Beauty Blender bubble édition 15ème anniversaire. Pour la petite histoire, je suis une grande fan du Beauty Blender classique, c'est-à-dire la version rose flashy, que j'utilise au quotidien pour appliquer mon anticernes. Mais comme ma première éponge commençait à se faire vieille, j'ai eu envie de m'en racheter une. Je me suis laissée tenter par cette édition qui, selon la vendeuse Sephora, était exactement la même que la version classique puisque seule la couleur changeait. FAUX, FAUX et ARCHI-FAUX ! La texture n'a rien à voir avec la version classique : elle est plus aérienne, moins dense, presque une sorte de mousse. C'est assez bizarre à décrire puisque ça ne ressemble à rien d'autre que je connaisse. Du coup, je trouve cette édition limitée difficile à utiliser, elle boit encore plus de produit (ce n'est pas peu dire !) et est vraiment compliquée à nettoyer. Du coup, je l'utilise quand même (je l'ai laissée chez mon chéri pour les fois où je me maquille chez lui, le matin), parce qu'à 16,90€ l'éponge, je ne veux pas la jeter. Mais on ne m'y reprendra pas !


Et vous, quelles ont été vos addictions ces derniers temps ?

lundi 1 mai 2017

7 semaines, plusieurs livres #20

Encore une période de lecture (du 6 mars au 24 avril 2017) peu fructueuse. J'ai eu tellement de choses à faire sur le plan étudiant que j'ai moins lu. Cependant, je dois avouer que toutes mes lectures ont été agréables, sauf peut-être une, la première que je vous présente, par laquelle j'ai été énormément déçue. En fait, j'ai même été scandalisée par ce bouquin. Je vous laisse découvrir tout ça !


* Guerilla, le jour où tout s'embrasa, par Laurent Obertone
Editions Ring, 414 pages
Ma note : 2,5/5

Sur le papier, ce roman avait tout pour me plaire : une guerre civile éclate en France, à une époque assez proche de celle que nous vivons actuellement. L'auteur y incorpore les rôles des policiers, des syndicats et l'histoire se déroule sur 3 jours. Ce parti-pris temporel passe ou casse : soit le lecteur est totalement pris dedans et se lit une journée du roman par jour ; soit il s'ennuie. Je fais partie de la deuxième catégorie.

Pour ma part, j'ai trouvé le roman extrêmement long et surtout, bourré de clichés à propos des flics et des syndicats. J'ai trouvé certains propos à la limite du fascisme et de l'islamophobie. Et si vous me connaissez, vous savez bien que ce genre de mode de pensée est totalement intolérable pour moi. En fait, il suffit que je lise 2 ou 3 sous-entendus de ce genre pour que mon avis sur la lecture et l'auteur en général soit totalement biaisé par mes ressentis. Certains penseront que ces fameux propos seront en fait une dénonciation, mais j'ai eu un peu de mal à y croire tant ils sont violents.
Pardonnez-moi, mais je pense que Laurent Obertone est un homme à l'esprit bien fermé qui déteste le monde entier. Ça me gêne.

D'ailleurs, sur ses réseaux sociaux et en interview, Laurent Obertone se félicite de, je cite "défendre les policiers et parler de leurs souffrance". Alors oui, je suis d'accord : il faut en parler car les policiers, les militaires et tutti quanti n'ont pas la vie facile, loin de là. Mais ce que dit Laurent Obertone revient à cataloguer les militaires/policiers comme des hommes haineux, racistes, et désabusés de la société. Je suis désolée, mais ce n'est pas leur rendre service, au contraire !

Le côté "je suis pas raciste mais..." ambiant qu'il y a en France actuellement commence sincèrement à me taper sur le système, surtout en cette période d'entre-deux tours (au moment où j'écris mon article, soit le 27 avril), et Laurent Obertone ne fait que remuer le couteau dans la plaie. Genre "tiens connard, tu aimes les arabes/noirs/juifs/chinois/indiens (rayez la mention inutile !), bah je vais te montrer que tu as tort". J'ai eu du mal à me décrocher de ça !
Je mets tout juste la moyenne puisqu'il faut tout de même admettre que l'histoire est bien menée, malgré de nombreuses longueurs, et que le thème est plutôt culotté, donc un minimum remarquable. Mais mes valeurs font que je ne peux pas plébisciter un auteur aux idées racistes, désolée.


* La Sélection - tome 3 : L'Élue, par Kiera Cass
Editions R-jeunes adultes, 360 pages
Ma note : 3,5/5

Si vous avez suivi mes derniers bilans lecture, vous avez pu voir que j'ai passé de bons moments en lisant les tomes 1 et 2 de cette saga de Kiera Cass. Et après l'énervement suscité par ma lecture précédente, ça m'a fait un bien fou de me replonger dans la Sélection.
Ce troisième tome est assez intéressant sur le plan "historique" puisqu'on en apprend un peu plus sur comment les Etats-Unis se sont retrouvés en guerre civile et comment le monde à basculé (La Sélection étant une saga dystopique).

Malgré cela, j'ai trouvé le dénouement sans surprise et assez prévisible. Je ne peux pas vous en dire plus puisqu'il s'agit d'un tome 3.
Néanmoins, j'ai passé un bon moment divertissant en compagnie de L'Elue et je compte bien terminer cette saga pour voir où Kiera Cass va finalement nous conduire.



* Audrey retrouvée, par Sophie Kinsella 
Editions Pocket Jeunesse PKJ, 304 pages
Ma note : 3,5/5

Je connaissais Sophie Kinsella pour ses romans de chick-lit', notamment la saga de l'Accro du Shopping (que j'adore !) mais aussi quelques romans one-shot comme Très chère Sadie ou Lexi Smart a la mémoire qui flanche. Ce n'est que très récemment que Kinsella a commencé à écrire pour la jeunesse. Encore que, je pense que même les adultes pourront aimer ce roman, mais il est classé en jeunesse. J'aime beaucoup l'univers de cette auteure que je trouve frais et léger, parfait pour se détendre sans prise de tête, notamment en été.

Audrey retrouvée, sorti en mars 2016, nous raconte l'histoire d'une jeune fille de 14 ans souffrant de troubles anxieux très graves. Pour des raisons inconnues, elle est déscolarisée et reste chez elle toute la journée, fuyant ainsi le monde extérieur. Son psychiatre, le Docteur Sarah, va lui demander de tourner un film pour voir d'un autre oeil son entourage. Audrey commence donc à explorer le monde de sa famille, mais aussi un peu le monde extérieur.

L'histoire est assez bien trouvée et bien menée par Sophie Kinsella qui est toujours une déesse du page-turner. L'intrigue est intéressante puisque finalement, dans les romans jeunesse, les auteurs abordent rarement les thèmes de la dépression, de la phobie sociale et de la phobie scolaire. Ce livre pourrait donc aider plusieurs jeunes adultes. Cependant, si les raisons de ces troubles sont souvent évoqués à demi-mots, l'auteure n'explique jamais clairement ce qu'il s'est passé, et j'ai été carrément frustrée par cet élément. Jusque la dernière page, je m'attendais à ce que moi, lectrice, je partage un peu plus avec le personnage, même si le harcèlement scolaire est subtilement évoqué
Sans cette absence d'explication, j'aurais facilement pu donner 4 voire 4,5 à ce roman, mais la frustration m'en empêche.

* La Cicatrice, par Bruce Lowery
Editions J'Ai Lu, 202 pages
Ma note : 4/5

J'avais vu ce roman en lisant un article "Ces classiques immanquables" du ELLE. Je dois dire que je n'ai pas été déçue de suivre les conseils de ce magazine féminin. Attention, ce livre est une petite pépite ! 
Ecrit en 1960 par Bruce Lowery, La Cicatrice est écrit du point de vu de Jeff, un jeune garçon de 13-14 ans, aux Etats-Unis en 1944. Jeff est un petit garçon heureux et aimé de sa famille. Mais il a un petit souci : la cicatrice due à son bec de lièvre lui vaut toutes les remarques et méchancetés possibles de ces camarades de classe. Jeff intériorise toute la douleur dont il est victime, n'osant pas en parler à ses parents.

La Cicatrice est un roman que j'ai trouvé bouleversant sur l'injustice, la moquerie, la peur de la différence et de l'inconnu, ainsi que du harcèlement scolaire. Bien qu'écrit il y a environ 50 ans, je trouve que les problèmes abordés par l'auteur sont toujours d'actualité. Comme quoi, que ce soit en 1960 ou en 2017, les enfants ont toujours été cruels entre eux, et contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, ce n'est pas uniquement à cause des réseaux sociaux !
Je conseille fortement cette lecture que j'ai trouvée émouvante et bouleversante.


* Pour un soir seulement – journal (sexuel) d'une ex-petite moche, par Thomas Raphaël
Editions J'Ai Lu, 404 pages
Ma note : 5/5

Depuis son premier roman La Vie commence à 20h10, je suis une grande fan de l'auteur Thomas Raphaël. C'est assez intéressant de lire de la chick-lit' (ou presque) écrite par un homme. Je trouve que le point de vu est un peu différent, un peu plus grinçant et cynique : tout ce que j'aime !

Dans Pour un soir seulement, Thomas Raphaël nous plonge dans le journal intime de Julie, bordelaise d'une trentaine d'années, retoucheuse photo, qui galère un peu dans sa vie sentimentale. Inscrite sur un site de rencontres assez connu (Meetic, pour ne pas le citer), elle n'arrive pourtant pas à rencontrer du monde.
A la suite d'une vilaine chute, elle va faire un scanner et découvrir qu'un anévrisme, présent depuis plus mois/années, risque à tout moment de se briser. Son neurologue va donc lui conseiller de se faire opérer, tout en lui précisant qu'il y a des risques qu'elle ne se réveille pas. Julie va beaucoup réfléchir, mais peu à peu, elle va se dire qu'elle préfère profiter de manière plus ou moins insouciante de sa vie et va repousser l'opération de jour en jour.
Elle va changer son annonce Meetic, un poil gnian-gnian, en une accroche bien plus catchy : "pour un soir seulement".

J'ai juste A-DO-RÉ, mais genre vraiment ! Thomas Raphaël aborde ici les petits tracas du quotidien que nous connaissons toutes. Si Bridget Jones compte ses calories et ses verres d'alcool consommés, Julie, quant à elle, compte la probabilité de mourir de son anévrisme. Dit comme ça, c'est absolument horrible, mais tout le roman est construit sur un humour noir qui, personnellement, me plaît beaucoup. Enfin une manière drôle et cynique d'aborder la maladie ! Petite précision pour celles et ceux que ça pourrait gêner : contrairement au titre, il n'y a pas réellement de passage purement sexuel.

J'ai également beaucoup aimé la place accordée au "pouvoir" et aux "freins" féminins. Comme par exemple le fait qu'une femme qui désire des relations d'un soir sont souvent mal vues, contrairement aux hommes dont le comportement semblable ne choque jamais personne. Thomas Raphaël a ce petit côté féministe que j'ai trouvé intéressant.
Cette sorte de version française de Bridget Jones (mais en mieux !) est absolument géniale, drôle et émouvante. Un roman feeling-good absolument incontournable pour l'été qui arrive !


Et vous, qu'avez-vous lu dernièrement ?
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