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dimanche 29 mai 2016

Combien coûte mon maquillage au quotidien ?

We Heart It
Un article circule pas mal en ce moment sur Internet, et c'est sur le blog de Mara que j'ai pu le lire en détail. Il s'agit d'une sorte de TAG dans lequel on doit lister les produits que nous utilisons au quotidien et déterminer ainsi ce que coûte notre maquillage au quotidien.
Evidemment, ceci n'est pas pour étaler ce que nous avons aux yeux de tous, pour montrer que nous utilisons, ou non, des produits de luxe, des produits coûteux. C'est juste un article "prise de conscience" qui nous permet de nous rendre compte de notre investissement dans le maquillage dans la vie de tous les jours.

Avant même d'avoir tout comptabilisé, j'espère que mon maquillage quotidien ne me revient pas au-dessus de 100€, mais on verra ça ensemble !
Il m'arrive de changer ma façon quotidienne de me maquiller, mais pour cet article, j'ai sélectionné les produits que j'ai le plus utilisés ces derniers temps. Comme ça, vous avez aussi un petit aperçu de ma routine make-up !
NB 1 : je ne comptabilise pas les accessoires : pinceaux, recourbe-cils...
NB 2 : pour certains produits, les prix varient beaucoup d'un point de vente à l'autre ; les prix que je vous indique sont ceux que j'ai payés en arrondissant à l'unité supérieure.

Le teint
- un peu de correcteur sur les quelques cicatrices qui me gênent encore un peu avec le SuperStay Better Skin, par Maybelline : 6€
- pour unifier et matifier le teint, la poudre compacte matifiante Stay Matte, par Rimmel : 7€
> Bilan pour le teint : 13€. Sachant que je n'utilise plus de fond de teint depuis plusieurs mois, je fais de sacrées économies !

Les yeux
- base à paupières Eyeshadow Primer Potion, par Urban Decay : 19€
- en creux, j'aime appliquer la Maxi Delight bronzer, par Bourjois : 16€
- j'alterne ou je marie plusieurs fards de ma palette Naked Basics 2, par Urban Decay : 26€
- j'applique de manière "fumée" dans le coin externe du ras de cil inférieur un peu de la Boîte Ronde Intense Extrait de fard, par Bourjois : 12€
- comme tous les jours depuis plusieurs années pour étoffer ma ligne de cils, j'applique dans la ligne de cils supérieurs l'Intense colour Long Lasting Eyeliner, par Kiko : 6€
- je termine avec 1 à 2 couches du mascara O! Mega Lash, par Marc Jacobs : 28€
> Bilan pour les yeux : 107€. C'est juste énorme !!! Mais finalement, ce n'est pas si étonnant puisque j'utilise des marques assez coûteuses (Urban Decay, Marc Jacobs) et que c'est la partie de mon visage que j'aime le plus mettre en valeur. Et j'ai remarqué que les prix avaient explosé dernièrement ! Par exemple le Primer d'Urban Decay : actuellement il est à 21,50€ chez Sephora. C'est assez hallucinant !

Les lèvres
- j'aime varier les plaisirs sur les lèvres, mais en ce moment j'adore les Creamy lipgloss, par Kiko : 7€
> Bilan lèvres : 7€. Toutefois, cette catégorie est totalement aléatoire puisque je change presque quotidiennement de rouge à lèvres et que je peux aussi bien utiliser un Kiko à 6-7€ qu'un Dior à 35€...

Mon maquillage total coûte donc... 127€ ! J'avoue que je ne pensais vraiment pas que la centaine d'euros serait si largement dépassée ! Cependant, pour ma défense, je n'achète presque plus de maquillage ; tout les produits dont je vous parle dans cet article sont des produits que je possède depuis un petit moment maintenant et qui dure très longtemps pour certains (la base à paupière, la palette,...). Mais je l'admets, c'est énorme !

Et vous, combien coûte votre maquillage au quotidien ?

vendredi 20 mai 2016

7 semaines, plusieurs livres #13

C'est avec un petit peu de retard que je viens vous parler de mes dernières lectures dans ce #13 de 7 semaines, plusieurs lectures (du 28 mars au 16 mai 2016).
Parmi ces 10 livres, j'ai eu de nombreux coups de coeur, mais tout de même une grosse déception ; il en faut, de temps en temps...!

* Elle & Lui, par Marc Lévy
(384 pages)
Ma note : 3/5

J'ai eu simplement envie de faire ma chronique en écrivant "C'est du Marc Lévy". Puis je me suis dit que ce n'est pas particulièrement respectueux, tant envers l'auteur qu'envers vous : après tout, si vous lisez cette rubrique, c'est pour avoir mon avis, un avis un minimum construit et détaillé, j'entends.
Mais cependant, je dois admettre que c'est ce que j'ai ressenti tout le long de ma lecture. Je n'ai jamais été friande de cet auteur ; j'ai dû lire 2-3 de ses romans il y a de ça au moins 5 ans, puis je me suis rendue compte que, d'un livre à l'autre, le schéma est le même. Avec Elle & Lui, j'ai eu le même sentiment. Toujours la même chose : deux personnages qui n'ont rien à voir se rencontrent et finissent par s'éprendre l'un de l'autre. Classique. Digne d'un téléfilm de M6 ou d'un épisode de Joséphine ange gardien.

Pourtant, j'ai passé tout de même un bon moment de lecture, malgré le fait que j'aie deviné la fin au bout d'une cinquantaine de pages à peine... D'où le 3/5 : c'est mignon, plaisant à lire, mais trop "cheesy" à mon goût. Toutefois, il faut admettre que de temps en temps, nous avons besoin de ce type d'histoire ! Mention spéciale pour le décor du livre ; Marc Lévy y décrit en détail plusieurs coins de Paris, et j'ai trouvé que ça amenait un petit truc en plus que les Parisiens comprendront sans souci (le côté chauvin en moi, certainement !).

Autre chose que j'ai trouvée plutôt sympa : on retrouve quelques personnages de Et si c'était vrai. Petit clin d'oeil plutôt chouette de l'auteur envers ses lecteurs.
Si vous aimez les histoires d'amour cousues de fil blanc, vous adorerez Elle & Lui. Si, au contraire, ce type de romans vous énerve, passez votre chemin.


* Les Étoiles de Noss Head, tome 2 : Rivalités, par Sophie Jomain
(378 pages)
Ma note : 4,5/5

Quelle fin, mais quelle fin !!!! Je vous parle rarement de mes lectures en évoquant la fin, mais ici, c'est assez dingue, vraiment. Comme d'habitude lorsqu'il s'agit d'une suite, j'évite de trop vous en dire, mais je peux néanmoins vous dire une chose : l'histoire ne s'épuise pas, loin de là.
Sophie Jomain a eu l'excellente idée d'amener de nouveaux personnages très intéressants, ce qui fait que le lecteur ne se lasse pas de l'intrigue qui est sans cesse renouvelée.

J'en parlais avec Adrien à l'issue de ma lecture (le hasard a fait que nous l'avons lu et terminé exactement en même temps, donc nous avons pu parler de l'évolution de l'histoire), je trouve que Sophie Jomain est très habile avec sa saga. Elle ne fait pas trois tomes longuets dans le seul but de noircir des pages. Non, elle fait en sorte que chaque tome apporte quelque chose, que l'histoire avance. Chose de plus en plus rare dans les sagas qui, je trouve, sont généralement trop longues et trop lentes. Dans de nombreux cas, un one-shot aurait suffit !

J'ai adoré ma lecture, et je conseille cette saga à tous les amoureux du fantastique. Pourquoi "seulement" 4,5 et non pas 5 ? Nul n'est parfait, et je dois admettre que parfois, Hannah est un poil énervante. Mais que voulez-vous... c'est l'amour !


* Paranoïa, par Melissa Bellevigne
(320 pages)
Ma note : 3,5/5

Vous connaissez peut-être Melissa sous le pseudo Golden Wendy, pseudo que cette jeune maman de 2 garçons utilise sur Youtube et sur son blog depuis déjà plusieurs années. Melissa écrit depuis qu'elle est très jeune, mais ce n'est que récemment qu'elle a enfin pu faire publier son premier roman. C'est assez "idiot" puisque je ne la connais pas personnellement, mais je suis très fière d'elle et je suis heureuse qu'elle ait enfin pu réaliser son "rêve de petite fille" comme elle le dit si bien. De ce fait, il fallait absolument que je lise ce qu'elle a écrit, d'autant plus qu'elle en avait parlé sur son blog bien avant la sortie officielle et que l'histoire me faisait grandement envie.

L'histoire, justement, nous plonge dans un univers assez particulier, parfois à la limite du glauque et du malsain. Nous suivons deux personnages : Judy, une jeune femme de 20 ans internée pour paranoïa, et Lisa, une psychiatre extrêmement douée. Comme vous vous en doutez, les deux personnages se rencontrent très vite : Lisa est irrésistiblement attirée par l'histoire de Judy. Selon elle, Judy n'est pas forcément la "folle" que les autres médecins décrivent : elle pense qu'il y a autre chose, quelque chose qui a pu échapper au corps médical.

J'ai beaucoup apprécié l'intrigue du livre, son rythme et son petit côté "Shutter Island", vous savez ce moment où vous ne savez plus qui et quoi croire... J'adore ce type de récit !
J'ai beaucoup aimé le personnage de Lisa et je ne sais pas pourquoi mais elle me faisait beaucoup penser à Melissa et d'ailleurs, c'est son visage que je mettais sur ce personnage.
Petit bémol : la fin. Si Melissa a prévu une suite, alors je trouve la fin de Paranoïa top. Si non, je suis restée sur ma faim/fin. Vraiment. Un autre bémol, purement esthétique : la couverture. Je n'aime pas du tout, elle fait très "ado", ça me gêne, surtout compte tenu de l'histoire.
Mais c'était une très bonne lecture que je conseille cependant aux adultes, malgré la classification de l'éditeur et des vendeurs !

* L'Épouvanteur, tome 1 : L'Apprenti-épouvanteur, par Joseph Delaney
(275 pages)
Ma note : 4/5

Des années que j'entendais parler de cette saga sans jamais avoir sauté le pas ! Après avoir fini ce premier tome, je me suis vite rendue compte que ça avait été une erreur de ma part puisque j'ai passé un excellent moment de lecture en découvrant le personnage de Tom et de son mentor. 
Cependant j'ai une grande incompréhension quant à la mention "jeunesse" : je peux vous dire que si vous faîtes lire cette saga, ou du moins ce premier tome en tout cas, à un enfant de 10 ans, il ne dormira pas de la nuit !

Loin de l'aspect "bon enfant" suggéré par l'éditeur, L'Epouvanteur est une saga qui vous plonge immédiatement dans un univers sombre, parfois cynique malgré lui, qui vous emprisonnera pour de longues heures de lecture durant lesquelles vous ne pourrez pas lâcher le livre ! J'ai adoré découvrir petit à petit les deux personnages principaux et surtout, découvrir ce qu'est vraiment un Epouvanteur.
D'ailleurs, je suis très tentée de lire le second tome en Anglais, puisque le niveau de langue était très abordable.

Je conseille cette (longue) saga à tous les amoureux de fantastique, épouvante, fantasy et sorcellerie : ce tome 1 est le premier d'une saga comptant à l'heure actuelle 12 tomes et j'ai hâte de tous les découvrir.


* Les Étoiles de Noss Head, tome 3 : Accomplissement, par Sophie Jomain
(476 pages)
Ma note : 4/5

Je dois admettre que c'est avec un brin de nostalgie que j'ai achevé la trilogie Les Étoiles de Noss Head. Je m'étais beaucoup attachée à Leith et Hannah, ainsi qu'à certains personnages que l'on rencontre au fil des pages, notamment dans le tome 2.

Comme je vous l'ai dit un peu plus haut pour ma critique du tome 2 (Rivalités), la fin était telle que c'était vraiment difficile de ne pas enchaîner de suite avec ce troisième et dernier tome. Cependant, j'ai voulu lire quelques livres entre les deux pour éviter une overdose et donc de me dégoûter de l'histoire (ce qui aurait été dommage puisque j'ai beaucoup aimé cette saga).
Comme toujours avec Sophie Jomain, j'ai adoré ma lecture, j'ai adoré retrouver les personnages et l'univers magique écossais.

Toutefois, j'ai trouvé à ce tomes quelques longueurs, comme si l'auteure elle aussi ne voulait pas quitter ses personnages et écrire la page finale de cette formidable et divertissante saga.
Peu importe, j'ai encore une fois passé un excellent moment et je ne regrette absolument pas d'avoir lu cette saga qui m'a permis de très bons moments de lecture ! Et mention spéciale à l'éditeur J'ai Lu pour ses magnifiques couvertures.


* Le Pianiste, par Władysław Szpilman
(320 pages)
Ma note : 4/5

Je me souviens avoir vu le film en cours d’histoire en 4ème ou en 3ème, avec un prof absolument génial, d’ailleurs. J’avais été totalement bouleversée et touchée par Le Pianiste. L’acteur Adrian Brody y était fantastique et l’ambiance, bien que pesante, était magnifique.
Aujourd’hui, plus ou moins 7 ans après, je me plonge dans ce témoignage de l’auteur et musicien polonais Wladyslaw Szpilman, tout en écoutant du Chopin, et je suis toujours aussi émue. Peut-être parce qu’entre temps, j’ai eu la chance de rencontrer ma famille, en Pologne, et que j’imagine ce que mes ancêtres, pourtant si proches dans le temps quand on y pense bien, ont vécu pendant la Guerre.

C’était un très beau récit. Si vous vous attendez à quelque chose de très mouvementé, passez votre chemin : Le Pianiste n’a rien de tout ça, Szpilman nous y décrit le quotidien du ghetto de Varsovie. Cependant, quelque chose m’a un peu frappée à ma lecture : tout n’est pas forcément en ordre chronologique. L’auteur peut bien vous parler d’une journée d’avril 1941 et ensuite vous reparler de quelque chose qui a eu lieu en 1940. Ça plait ou ça ne plait pas, mais personnellement j’ai bien apprécié cette organisation désorganisée. L’auteur écrit au rythme de ses pensées, de ce qu’il ressent, et ne se force pas à donner un ordre cohérent à ses pensées. J’aime la spontanéité, donc ça m’a plu.

Chacun de nous devrait avoir lu Le Pianiste, pour ne jamais oublier et ne jamais permettre à l’Humanité de commettre les mêmes erreurs.



* Nos âmes jumelles, par Samantha Bailly
(320 pages)
Ma note : 4/5

J’ai passé un excellent moment en lisant Nos âmes jumelles. Il n’y a pas à dire, avec Samantha Bailly, je suis toujours ravie de mes lectures. D’ailleurs, complètement à part, mais je suis ravie de voir que cette auteure s’est fait un nom dans le monde de la littérature. J’avais eu l’occasion de la rencontrer au village du livre de la Fête de l’Humanité en 2009. A ce moment-là, elle faisait la promo de La Langue du silence, premier tome d’Au-delà de l’Oraison, une chouette saga fantasy. Depuis, Samantha Bailly a publié une dizaine de livres supplémentaires, dans des styles divers et variés. Je trouve génial qu’un(e) passionné(e) puisse vivre de sa passion !

Et c’est en partie de ça dont parle Nos âmes jumelles : de passion, de littérature, de création, et surtout d’amitié : quand des passions communes rapprochent ! Le livre alterne les points de vue, chapitre après chapitre, entre Sonia et Lou. Sonia aime écrire, en réalité elle ne vit que pour ça. Lou, quant à elle, dessine depuis longtemps. Les deux jeunes filles commencent à discuter un peu par hasard sur un forum en ligne. Elles y parlent mangas, jeux vidéo, dessins. Puis peu à peu, leurs échanges deviennent plus fréquents, plus personnels. Sonia écrit, Lou prend le crayon pour donner vie à ses histoires. Ensemble, elles vont monter un projet de BD. Malgré l’écran qui les sépare, ces deux jeunes filles tissent peu à peu une magnifique amitié.

Ce livre a fait écho en moi, puisque je me rends compte que j’ai pu grâce à mon blog « rencontrer » des personnes que j’apprécie énormément et que je considère comme de réelles amies, bien que tout cela ne soit « que » virtuel. Je mets le « que » entre guillemets, puisqu’en lisant ce roman, je me suis rendue compte que ces amitiés « virtuelles » comptaient pour moi, et je pense que les personnes concernées se reconnaîtront dans mes propos. C’est aussi de ça dont parle Samantha Bailly. Pour l’instant, je n’ai pas eu l’occasion de rencontrer l’une de vous, mais j’ai hâte que ce soit le cas. En février, Diane va venir à la maison et nous profiterons ensemble d’une passion commune (entre autres) : un concert d’Epica. Plusieurs années, au moins 7 ans, que nous discutons, que nous échangeons, et je la considère depuis bien longtemps comme une amie. Je suis très heureuse à l’idée de rencontrer mon amie pour de vrai !

Nos âmes jumelles, c’est aussi une histoire de tolérance et de persévérance. Samantha Bailly y aborde tous les thèmes de l’adolescence sans jamais tomber dans les clichés ou, au contraire, faire croire que tous les ados sont 100% heureux. J’ai adoré la justesse de sa narration, la vérité de ses propos.
Je pense que nous pouvons tous plus ou moins nous identifier à cette histoire, et c’est pour cette raison que je conseille Nos âmes jumelles à toutes et à tous.


* Captive, tome 1 : Les Nuits de Shéhérazade, par Renée Ahdieh
(448 pages)
Ma note : 5/5

J'ai été très surprise par ce premier tome qui, pour moi, pourrait largement se suffire à lui-même. Renée Ahdied nous plonge en plein Orient, aux côtés de Shéhérazade qui accepte d'épouser le jeune et sanguinaire calife du Khorassan, Khalid, dans le but de venger sa meilleure amie Shiva, assassinée par cet homme. En effet, Khalid exécute à chaque lendemain de noces sa jeune épouse. Shéhérazade va réussir à échapper à ce funeste sort en racontant à Khalid des histoires dont elle promet la fin le lendemain. Peu à peu, la jeune femme va tenter de découvrir pourquoi le calife agit ainsi.

Je n'ai jamais lu les contes des 1001 nuits, bien qu'ils m'attendent sagement sur ma liseuse, mais j'ai beaucoup aimé les allusions aux quelques légendes que nous connaissons toutes et tous et que Shéhérazade raconte à Khalid : la lampe du génie, le tapis volant, etc... Cependant, n'ayant pas lu les contes originaux, je ne serais pas vous dire si Renée Ahdied a réinventé ses légendes à sa manière ou si elle les raconte tels quels.

C'est captivant et dépaysant ! Je suis assez attirée par les coutumes, les contes et légendes des pays du Proche et du Moyen-Orient, et je trouve génial que ces paysages soient le théâtre d'un roman jeunesse/Young Adult : ça change !
Et justement, autre chose innovante que j'ai adoré : le niveau de langue. J'ai remarqué dans d'autres lectures de ce genre que les auteurs ont parfois tendance à prendre leurs jeunes lecteurs (de 15 à 25 ans, en gros) pour des idiots qui n'ont qu'un fiable bagage lexical. Ici, Renée Ahdieh adopte un style un brin soutenu sans tomber dans le pompeux et plutôt descriptif ce qui, pour moi, est vraiment appréciable et riche d'un point de vue littéraire.

J'ai adoré ce premier tome, et j'ai hâte que le tome 2 sorte bien que, comme je vous l'ai dit plus haut, il pourrait être un one-shot largement satisfaisant.
(NE LISEZ PAS LE RÉSUMÉ DE L'ÉDITEUR SI CE LIVRE VOUS TENTE : l'éditeur spoile à mort !!!)


* L'Elite, tome 1 : Résilience, par Joëlle Charbonneau
(320 pages)
Ma note : 2/5

Et une dystopie de plus, une ! Malgré les nombreuses bonnes critiques autour de cette saga, et notamment de ce premier tome, j’ai été très déçue par L’Elite qui, pour moi, n’est qu’un mélange plus ou moins convaincant de plusieurs best-sellers de la dystopie et/ou du Young Adult. Le Passeur pour l’aspect sociétal (dictature où tout semble trop parfait pour être réel),  Hunger Games pour le côté jeu mortel et Divergente pour l’ambiance générale.

Je vais quand même vous faire un bref résumé de l’histoire. Racontée à la premier personne du singulier, L’Elite nous permet de suivre Cia, une jeune fille qui étudie beaucoup depuis son plus jeune âge pour accéder à l’université, à l’Elite de cette société post-guerre (on ne sait pas particulièrement à quel siècle l’histoire se passe, mais au moins plusieurs siècles après nous). Cependant, avant d’accéder à l’université, le chemin n’est pas aisé. Il faut d’abord avoir été sélectionné pour le Test (une centaine d’élèves sélectionnés dans tous les « cantons » de la Communauté Unifiée), puis passer les épreuves de ce Test.

Voilà, c’est tout. C’est tout sauf original, tout sauf innovateur, tout sauf bien écrit. J’ai mis au moins plus de la moitié avant d’être un minimum dedans (et encore…) et les similitudes avec les trois œuvres citées plus haut m’ont tellement énervées que je n’ai pas apprécié ma lecture. Les personnages sont très prévisibles et leur personnalité n’est pas assez creusée.
J’avais lu sur Babelio que la fin de ce premier tome donnait envie de continuer la saga. Ça n’a pas été le cas pour moi : Joëlle Charbonneau a achevé son roman de sorte qu’il pourrait être un one-shot à la fin un peu ouverte.

Vous l’aurez compris, je ne lirai pas la suite parce que ça ne m’a pas spécialement emballé et aussi parce que ce premier tome ne mérite pas forcément de suite…




* Vous n'aurez pas ma haine, par Antoine Leiris
(144 pages)
Ma note : ---

Le 13 mai 2016, je vous faisais un article où, entre autre, je vous parlais de ce récit témoignage. Vous pouvez le (re)lire ICI.









Et vous, qu'avez-vous lu dernièrement ?

vendredi 13 mai 2016

"Réparer les vivants"

Nous sommes aujourd'hui le 13 mai 2016. Il y a 6 mois jour pour jour, le vendredi 13 novembre 2015, Paris était frappée dans son coeur, dans ses valeurs. La vie, pourtant sacrée et qui ne devrait jamais être otée arbitrairement, a noté son point final pour 130 personnes. 130 destins brisés, 130 âmes fauchées en plein vol, mais aussi toutes ces autres victimes : celles et ceux qui étaient présents sur les lieux de cette funèbre tragédie, mais également leurs amis, leurs familles, leurs collègues.

Aujourd'hui, j'ai envie de rendre hommage à toutes ces personnes, mais j'ai également envie d'adresser mon soutien à celles et ceux qui ont vécu ces événements de chez eux, impuissants. Celles et ceux qui ont cherché à joindre plusieurs personnes en attente de nouvelles, en priant presque inutilement un dieu en lequel elles n'ont jamais cru.
J'ai aussi envie de penser à cette femme qui m'avait bouleversée le lundi 16 novembre, dans le métro (cf : ICI). Je doute qu'elle passe un jour ici, mais si par hasard c'était le cas, je lui adresse tout mon amour, tout mon bonheur, tous mes sourires et ma gratitude quotidienne de vivre, tout simplement.

Parce que même 6 mois après, les souvenirs sont toujours là, toujours aussi nets dans nos esprits, et que la jeunesse de milliers de Français aura été terni par des personnes haineuses et égarées. 6 mois après, nous n'oublions pas, nous n'oublierons jamais. Il s'agit alors de "réparer les vivants", comme le titrait Axel Cadieux pour le Society n°20 (du 27 novembre au 10 décembre).
D'un point de vue psychologique et psychiatrique, l'épisode de stress post-traumatique (ESPT) ne concerne pas uniquement les personnes qui ont été présentes sur les lieux d'une tragédie. Non, il concerne toutes celles et ceux qui en ont été affectés, de près comme de loin. Je pense que chacun à notre échelle, chacun avec une intensité différente, nous avons connu un ESPT. Et c'est ensemble que nous parviendrons à en apaiser la douleur.

Alors en ce 13 mai 2016, pour rendre hommage aux victimes et aux vivants, j'ai envie de partager avec vous le récit témoignage "Vous n'aurez pas ma haine" du journaliste Antoine Leiris.
Cet homme a perdu sa femme, Hélène, au Bataclan. Alors qu'il passait la soirée à la maison avec son fils Melvil, il assiste impuissant aux images diffusées en boucle par les chaînes d'information. Son témoignage aura été salvateur pour lui : par la plume, il exorcise sa tristesse, son chagrin, sa peine, mais surtout, il nous montre que la vie doit malgré tout continuer, pour chacun d'entre nous. Le titre de son récit, "Vous n'aurez pas ma haine", est incroyablement fort

Je trouve Antoine Leiris admirable et digne, parce que bien que je n'ai perdu personne cette nuit-là, les responsables de cette tragédie ont eu ma haine dès les premières minutes, et ils l'auront jusqu'à la fin de ma vie, et même au-delà, j'en suis persuadée. Ils ont aussi ma haine puisqu'ils réussissent à créer un climat de méfiance et de tension dont souffrent actuellement les citoyens français de confession musulmane. J'ai été témoin de nombreuses réactions plus que limites depuis ce 13 novembre, et je sais que c'est en grande partie à cause d'eux. Je les hais également pour ça, pour semer la haine encore plus, et tenter de nous séparer les uns des autres, quelles que soient nos opinions, nos croyances ou nos modes de vie, encore une fois, comme si l'Histoire ne l'avait déjà pas assez fait.
Je trouve Antoine Leiris admirable et digne, puisqu'il a dû, en plus d'affronter la réalité et son chagrin, continuer de vivre, au moins pour son jeune fils.
Je trouve Antoine Leiris admirable et digne, puisqu'il aurait été plus simple pour lui de haïr ces personnes ; mais il ne l'a pas fait.
Je trouve Antoine Leiris admirable et digne, puisqu'il admet ses faiblesses et ses craintes pour l'avenir : le sien et celui de son enfant à qui il devra un jour expliquer pourquoi sa maman n'est plus là.

Le 16 novembre, Antoine Leiris postait une message particulier sur son mur Facebook. J'ai envie à mon tour de le partager avec vous puisqu'il résume en grande partie le ton de son témoignage :

"Vendredi soir, vous avez volé la vie d'un être d'exception, l'amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n'aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a faits à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son coeur.

Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l'avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j'aie peur, que je regarde mes concitoyens avec un oeil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore.

Je l'ai vue ce matin. Enfin, après des nuits et des jours d'attente. Elle était aussi belle que lorsqu'elle est partie ce vendredi soir, aussi belle que lorsque j'en suis tombée éperdument amoureux il y a plus de douze ans. Bien sûr je suis dévasté par le chagrin, je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte durée. Je sais qu'elle nous accompagnera chaque jour et que nous nous retrouverons dans ce paradis des âmes libres auquel vous n'aurez jamais accès.

Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus forts que toutes les armées du monde. Je n'ai d'ailleurs pas plus de temps à vous consacrer, je dois rejoindre Melvil qui se réveille de sa sieste. Il a dix-sept mois à peine, il va manger son goûter comme tous les jours, puis nous allons jouer comme tous les jours, et toute sa vie ce petit garçon vous fera l'affront d'être heureux et libre. Car non, vous n'aurez pas sa haine non plus."

Antoine Leiris était sur le plateau de l'émission "On n'est pas couché" de Laurent Ruquier du 7 mai. Voici son passage :

"Vous n'aurez pas ma haine" est un récit magnifique que j'ai gravé dans ma mémoire à tout jamais afin de m'inspirer de la détermination et du courage de cet homme, pour affronter tous les moments noirs de ma vie. Je sais que ce n'est pas possible, mais j'aimerais beaucoup avoir des nouvelles d'Antoine Leiris d'ici 5 ans, ou même 10 ans.
J'aimerais discuter avec lui, prendre de ses nouvelles, savoir s'il va bien, tout simplement.

samedi 7 mai 2016

Tag Instagram

Au mois d'avril, Diane a réalisé sur son blog le fameux Tag Instagram sur lequel elle m'a taguée. Je ne peux que vous encourager à visiter son blog si vous ne la connaissez pas déjà : en plus d'être une personne absolument formidable, elle écrit des articles sur des choses intéressantes et variées, toujours agrémentés de jolies photos ou illustrations.

Comme beaucoup de personnes, Instagram est un réseau social que j'apprécie énormément puisqu'il offre la possibilité de découvrir des photos des quatre coins du monde avec, souvent, un grand plaisir pour les yeux. Je vous laisse avec les questions !
NB : j'ai écrit cet article le jeudi 5 mai vers 21h. Entre temps, il se peut que quelques réponses aient pu changer, notamment pour les questions 7, 8 et 12.

1) Quel est ton nom Instagram ?
@ArianePadawan

2) As-tu Instagram depuis longtemps ?
Ma première photo a été postée le 21 décembre 2012.

3) Quelle a été ta première photo postée ?
C'est celle-ci : ma petite Wilko qui se cache dans l'escalier avec ses yeux de phares de voiture !

4) Vas-tu souvent sur Instagram, à quelle fréquence ?
Très (trop ?) souvent : plusieurs fois par jour. Dès que je m'ennuie un peu ou en attendant le métro, j'actualise mon fil d'actualité et je regarde quelques photos.

5) Quelle est ta pire photo Instagram ?
En réalité il y en a 2. Il y a tout d'abord celle-ci, publiée le 18 janvier 2015. C'était à la Tête à l'Envers à Vincennes, pour les 20 ans de mon amie Pauline. Je dis qu'elle fait partie des "pires" photos parce que nous faisons toutes les deux une tête absolument affreuse. Cependant, je l'aime bien puisqu'elle me remémore un bon souvenir !

Il y a également celle-ci, publiée le 27 octobre 2015. C'est une photo snapchat prise par une copine alors que nous attendions une formatrice qui mettait un peu trop de temps à arriver. Malgré mon côté fifille un peu timide, je peux être extrêmement vulgaire. Cette photo en est la preuve et je dois avouer que même si j'en ai un peu honte, cette photo me fait rire ! (Cependant que ce magnifique doigt d'honneur était impeccablement manucuré d'un joli vernis nude !)

6) Quelle est ta photo qui a eu le plus de succès ?
A l'heure actuelle, c'est cette photo qui compte le plus de likes sur mon compte Instagram. Je l'ai publiée le 24 avril 2016 en partie pour vous montrer ce que rendait le rouge à lèvres Transylvania de Nyx.  J'ai eu pas mal de compliments sur cette vidéo, et je dois avouer que ça m'a fait plaisir (être complimentée fait toujours plaisir). D'ailleurs, certains ont dit que sur cette photo j'avais des airs à Carice van Houten, aka Melisandre dans Game of Thrones. Autant vous dire que, bien que je ne sois pas d'accord à 100%, mon égo a largement été flattée ce jour-là !

7) Combien as-tu de followers sur ton compte et à combien de personnes es-tu abonnée ?
A l'heure à laquelle j'écris cet article, je suis 426 personnes et 266 me suivent.

8) Qui est la dernière personne à avoir liké une de tes photos ?
@Kobifahrii

9) Cite une personnalité/marque que tu suis.
Je suis de nombreuses personnalités (groupes musicaux, acteurs, couturiers,...) ou marques, mais j'ai envie de vous citer par exemple @thekatvond, une tatoueuse très connue dans le milieu, ou encore @emilia_clarke (Daenerys dans Game of Thrones).

10) Cite une personnalité/marque qui te suis.
Je suis assez flattée puisque plusieurs artistes que j'apprécie beaucoup et dont j'admire le travail me suivent sur Insta, notamment plusieurs membres des groupes Orphaned Land (@kobifahrii et @chenbalbus) et Myrath (@anisjouini et @Malek_ben_arbia) ou encore @yossi_sassi et @mathiasdionysos

11) Montre-nous 1 à 3 de tes photos préférées de ton Instagram.
Cette photo avait été prise lors d'une soirée pour les 2 ans du Slize (qui malheureusement n'existe plus actuellement....), la veille des résultats du bac, en juillet 2014. Je l'adore puisqu'elle me rappelle d'excellents souvenirs passés avec des personnes que j'aime énormément !

Celle-ci a été prise lors de ma journée d'intégration en prépa, l'année dernière, en octobre 2014. Le thème était "France/Brésil 98 Revival". Les premières années étaient en Brésil et les deuxièmes années en France. Nous n'étions pas tous sur la photo (nous étions au moins 400 dans l'établissement), mais je pense que celle-ci résume bien la journée. De magnifiques souvenirs : nous avions complètement envahi la Place de la République !

Enfin il y a celle-ci, beaucoup plus récente, qui date de mon anniversaire, le 10 avril 2016. Cette année, mon anniversaire tombait un dimanche, ce qui fait que j'ai pu le fêter le jour-même. J'ai passé pour mes 21 ans une journée mémorable entourée des personnes que j'aime, notamment mes 4 amies d'amour pour la vie : Cécile, Thanina, Camille et Pauline.

12) Quelle est la dernière photo qui apparaît sur ta page d'accueil Instagram actuellement ?
Il s'agit de cette photo, prise en amphi lundi après-midi (2 mai 2016) au cours d'une très longue journée, d'où nos mines défaitistes !

Et vous alors ?
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