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vendredi 31 juillet 2015

Les addictions du mois #27 - juillet 2015

Bonjour à toutes et à tous ! Comme en chaque début de mois, je viens partager avec vous mes Addictions. Si en mai et en juin je vous présentais peu de choses (raison pour laquelle j'avais fait un seul article pour les deux mois), j'ai énormément de choses dont je veux vous parler pour ce mois de juillet 2015.


MAQUILLAGE

Avec les (horribles) chaleurs que nous avons eues en juillet, je ne me suis pas énormément maquillée. Enfin... tout est relatif : pour celles qui sont habituées au "no-makeup", je suis certainement déjà trop maquillée. Mais peau moche oblige, je portais minimum une BB crème (et du mascara, bien évidemment). Et justement, ce mois-ci j'ai découvert, et adoré, la BB Cream Mon lait d'Ânesse de chez So'Bio Etic (en teinte 02). La jolie Eléanor parle souvent de cette marque sur son blog (ICI), et notamment d'une BB crème, donc j'ai voulu tester. Malheureusement, je n'ai pas trouvé la BB crème qu'Eléanor a l'habitude d'utiliser, mais j'ai trouvé celle-ci qui me plait énormément : elle est légère mais camoufle tout de même plutôt bien pour une BB crème. La peau n'étouffe pas, et je n'ai pas noté de boutons dus à ce produit. Seul point négatif : l'odeur que je trouve un peu spéciale et écoeurante lors de l'application. Mais une fois sur le visage, on ne sent plus rien. Autre point positif : le prix. Dans mon Leclerc, elle était à un peu plus 10€ pour 40mL.

Sur mes ongles, j'ai porté tout le mois des vernis à ongles de la marque Galeries Lafayette. Je voulais tester tous ceux que je possède (même ceux qui ne sont pas particulièrement "de saison") pour en faire une revue complète, et je les ai adorés. J'en parle en détail ICI.

Sur mes lèvres, j'ai adoré porter un rouge à lèvres offert par ma soeur de chez Yves Rocher : le Corail 42521. C'est un corail très doux et plutôt en transparence. Le raisin semble rouge, mais ce n'est pas le cas sur les lèvres. La texture est particulièrement agréable : on ne le sent pas et j'ai l'impression qu'il possède des vertus hydratantes, comme un baume. J'aime énormément ce type de couleur et de rendu pour l'été. Il colore bien les lèvres mais n'a pas d'effet too-much ou trop orangé, pas toujours facile à assumer. Si vous me suivez sur Instagram, je le portais sur une de mes photos. J'ai eu des compliments à chaque fois que je l'ai porté (y compris de ma grand-mère : "oh il me tente bien celui-ci"), donc je suppose qu'il ne plait pas qu'à moi !


DOUCHE & SOIN

Côté douche, avec cette canicule, j'ai eu envie de quelque chose de très rafraîchissant ! J'ai donc acheté un gel douche de chez Palmolive : le "So Dynamic" de la gamme Aroma Sensations. Composé de verveine, fleur d'oranger et huile essentielle de mandarine, ce gel douche est très agréable et énergisant. Avec les très hautes températures de ce mois-ci, je lavais très fréquemment mes cheveux : tous les deux jours, voire tous les jours. De ce fait, j'ai préféré utiliser un shampoing spécialement adapté pour les lavages fréquents, afin d'éviter d'agresser mon cuir chevelu. Il me semble que je vous en avais déjà parlé, il s'agit du Expert cheveux courts usage quotidien, par Franck Provost. Bien que mes cheveux ne soient pas courts, ce shampoing me correspond totalement.

Côté corps, j'ai eu envie d'un hydratant corporel qui soit plutôt fluide, qui pénètre rapidement la peau afin de l'utiliser tous les jours, voire deux fois par jour, sans pour autant mettre trop de temps à l'appliquer. Avec les épilations/rasages fréquents de l'été, le soleil et le sable/sel si vous êtes en bord de mer, il est vraiment nécessaire de s'hydrater le corps, notamment les jambes. J'ai donc voulu tester le lait fluide hydratation express pour peaux sèches de chez Nivea. Il sent bon, mais pas trop fort, il s'applique facilement, ne colle pas et ne coûte pas très cher. Un sans faute.
Enfin, je ne vous parle jamais de déodorant dans cette rubrique, puisque je ne trouve pas cela spécialement intéressant. Cependant, lorsque j'ai testé celui-ci, je me suis dit que ça valait vraiment le coup de vous en parler. Il s'agit du Narta Peau Parfaite, de Narta. En plus de son action anti-transpirant, ce déodorant a pour promesse de ralentir la pousse de vos poils, et donc d'espacer les rasages/épilations. Au début, je n'y croyais pas tant que ça, mais je me suis dit pourquoi pas tester. J'ai été bluffée par son action ! Je fais partie de celles qui se rasent les aisselles (douillette je suis) donc dans ce cas-là, vous n'êtes pas sans savoir qu'il faut donc raser tous les 2-3 jours si vous voulez des aisselles impeccables. Ce déodorant me permet de me raser uniquement 1 à 2 fois par semaine, ce qui évite les irritations, et j'ai l'impression que les poils repoussent moins "drus" (oui, c'est glamour, je sais). Il est donc parfait pour l'été, mais à mon avis, ça doit être blindé de cochonneries pour avoir un tel effet...

Enfin, ayant terminé mon eau du soir de L'Occitane au Brésil, j'étais à la recherche d'une eau fraîche à pschitter dans mon cou avant d'aller au lit. Pendant les soldes, je suis allée chez L'Occitane, et j'ai choisi l'Eau Ravissante. Cette ENORME bouteille (300mL) est une eau de Cologne assez légère composée de bergamote, musc, ambre, rose et baies roses. Elle existe également en d'autres senteurs : Eau Universelle et Eau Captivante. Je la conseille cependant en soldes (à 24€), car je trouve qu'a son prix initial (48€ il me semble), elle est un peu trop chère pour ce que c'est.


MUSIQUE

Je suis une véritable mélomane, et si vous me suivez depuis un certain temps, vous savez que j'ai des goûts musicaux très éclectiques : j'écoute à peu près de tout. Ce mois-ci, j'ai écouté de nombreuses choses, mais j'ai surtout apprécié "It was always you" de Maroon 5, groupe que j'aime depuis leurs débuts, et "Ghost Love Score" de Nightwish, une chanson assez épique qui me transporte loin, très loin !
Il y a aussi "Design your Universe", d'Epica. Groupe qui pourrait, à l'heure actuelle, être résumé à un savant et savoureux mélange de metal symphonique, de power metal et de metal progressif.
C'est, à mon sens, une de leurs meilleures chansons depuis le début de leur carrière (soit un peu plus de 10 ans). J'aime beaucoup les paroles de cette chanson et le message qu'elle comporte : construire nous-même ce que nous voulons, provoquer la chance, ne pas regarder en arrière, se battre pour atteindre nos objectifs et toujours aller de l'avant. Je partage avec vous une version live (car pour l'avoir entendu 2 fois en live, au Bataclan et à l'Olympia, elle est plus puissante qu'en version studio) à l'occasion de leur concert pour les 10 ans du groupe, le Retrospect 10th anniversary, avec l'orchestre hongrois  Remenyi Ede Chamber Orchestra et les choeurs du Miskolc National Theatre. Incroyablement beau !







SERIES

Ce mois-ci a été un mois très sériphile ! Tout d'abord, j'ai commencé et terminé la série Younger, adapté d'un roman : "Une mère de famille du New Jersey, fraîchement célibataire, décide de mentir sur son âge afin de se donner plus de chances de retrouver du travail. Avec un peu de chance, et de maquillage, elle réussit à paraître vingt ans plus jeune...". Cette seule et unique saison (espérons qu'il y en ait d'autres !) compte 12 épisodes d'environ 20-25 minutes. J'ai passé de très bons moments devant Younger qui est une série très "fraîche" et estivale, pleine d'humour. Je me suis très vite attachée aux personnages de Liza Miller (Sutton Foster) et Kelsey (Hilary Duff). Et Josh (Nico Tortorella) est juste... waouh !

Ensuite, 30 ans après tout le monde, je me suis enfin mise à Orange is the new black. Je ne sais pas s'il est encore nécessaire de présenter cette série, mais au cas où : "Entre les murs de la prison pour femmes de Litchfield, la vie n’est pas rose tous les jours. Rattrapées par le passé, des détenues venues d’horizons divers cohabitent dans cette société en vase clos. Si coups bas et tensions sont monnaie courante, l’amour, la solidarité mais surtout l’humour subsistent dans le quotidien des inoubliables prisonnières.".
C'est hyper bien joué, très bien réalisé, drôle, vulgaire et révoltant à la fois. De nombreux profils et passés de différentes de prisonnières sont narrés, et c'est remarquablement bien ficelé. Une très très bonne découverte, et je me demande sincèrement pourquoi j'ai mis tant de temps à me lancer !

Enfin, et toujours 30 ans après tout le monde, je regarde Under the Dome. Adaptée d'un roman de Stephen King, que dis-je du Grand Maître Stephen King, cette série parle d' "habitants d’une petite communauté se réveillent un matin, coupés du monde et piégés dans la ville à cause d’un immense dôme transparent. Certains tenteront, de manière dissimulée, de tirer profit de cette situation inquiétante et inexpliquée, afin de prendre le pouvoir. Mais une résistance va s’organiser autour d'un vétéran de la guerre en Irak, pour empêcher ces personnes malveillantes de parvenir à leur fin.".
Je suis immédiatement rentrée dans l'histoire et j'ai énormément aimé l'univers oppressant et étrange, propre aux oeuvres de Stephen King. Le côté sociologique m'intéresse tout particulièrement : comment se comportent les gens lorsqu'ils se retrouvent enfermés ? Changent-ils de personnalité ? Deviennent-ils tous fous ?
C'est une série durant laquelle on ne s’ennuie jamais, on est toujours surpris, et j'aime les personnages qui présentent chacun leurs faces sombres, notamment la très jolie Julia (Rachelle LeFevre, alias Victoria dans Twilight), Dale "Barbie" (Mike Vogel, l'atout charme de la série, mon dieu qu'il est beau), Joe (Colin Ford) et même le détestable Big Jim (Dean Norris, alias Hank dans Breaking Bad). Et la saison 3 est vraiment très, très bizarre !
Cependant, si vous voulez vous lancer, il faut que vous sachiez une chose : comme dans Game of Thrones, lorsque vous regardez Under the Dome, il ne faut vous attacher à aucun personnage ! (Mon petit coeur a souffert plusieurs fois, oui oui).


FILM & MEDIAS

Ce mois-ci, j'ai vu, entre autres, le dessin animé "Vice-Versa" au cinéma. J'ai énormément apprécié ce dessin animé qui nous plonge dans l'esprit (le cerveau et son mécanisme de mise en mémoire, pour être plus précise) d'une pré-ado. J'ai beaucoup aimé la manière dont les choses étaient abordées et personnifiées. Je suppose que vous en avez forcément entendu parler, vous avez certainement vu plusieurs fois la bande-annonce, et peut-être avez-vous été un peu rebuté par le fait que ce soit un dessin animé. Cependant, dessin animé ou pas, je conseille "Vice-Versa" à tout le monde, autant pour les enfants que les adultes (surtout les adultes, je dirais) : j'ai trouvé l'aspect psychologique et cognitif profondément intéressant.

Enfin, j'ai découvert très récemment un site internet que j'ai beaucoup aimé parcourir. Il s'agit de J'aime pas l'actu, un site qui parle de l'actualité d'une manière parfois plus franche que d'autres médias. Plusieurs journalistes bossent pour J'aime pas l'actu, et chacun a un ton différent, ce qui est très agréable et on se prend rapidement "d'affection" pour certains journalistes, ceux dont on aime le style. Vous y trouverez forcément votre compte (culture, politique, sport, santé, international, etc...) car tous les thèmes y sont abordés. J'aime énormément cette "nouvelle vague" du e-journalisme : très libre, très visuelle.
Ils possèdent également une chaîne Youtube très régulièrement mise à jour qui sert la plupart du temps de support aux articles écrits ou carrément de court documentaire à part entière. Ils le disent eux-mêmes : "J'aime pas l'actu c'est aussi du son et de l'image. Nous mettons les qualités de chacun au profit de l'information, afin de la rendre plus sexy et différente de ce que l'on trouve dans les médias traditionnels". Je me souviens notamment de leur vidéo (qui date d'il y a un an, je tiens à le préciser) ans le salon du tatouage de Nice : "le tatouage expliqué à ma mère !", de Nicolas Quénel (qui en plus est plutôt beau gosse, mais passons) et Naomi Roth.


Et vous, quelles ont été vos addictions ce mois-ci ?

samedi 25 juillet 2015

You're gonna hear me roar !

Bonjour à toutes et à tous ! Je ne viens pas aujourd'hui pour vous parler de lecture, de cosmétiques ou d'actualité, mais je viens simplement vous donner quelques nouvelles, comme je l'avais promis.
En effet, il y a quelques semaines (le 20 mai) je partageais avec vous un article quant à mon avenir scolaire et donc professionnel. Vous pouvez le (re)lire ICI, mais pour en faire un bref résumé je vous faisais part de ma certitude concernant mon échec aux concours d'entrée aux écoles de psychomotricité et ce que j'envisageais pour la rentrée 2015/2016.


Finalement ?

"I got the eye of the tiger, a fighter, dancing through the fire
'Cause I am a champion and you're gonna hear me roar
Louder, louder than a lion
'Cause I am a champion and you're gonna hear me roar" 

Comme vous avez certainement pu le remarquer avec le titre de cet article, référence à la chanson Roar de Katy Perry qui donne immédiatement une pêche et une détermination sans faille, je suis plus que jamais motivée pour cette nouvelle année qui va bientôt commencer.
Si vous me suivez sur Twitter, ou si vous faites partie des quelques rares personnes que j'ai acceptées sur mon Facebook, j'ai finalement eu un de mes concours (deux, en réalité). J'ai donc l'extrême plaisir, malgré des notes plutôt bancales aux épreuves, de vous annoncer que j'entre dès septembre 2015 en école de psychomotricité, et ce pour une durée de 3 ans. On peut dire que mon rêve est réellement en marche ; que maintenant j'ai toutes les clefs en main et que la réussite est à portée de main, à condition de travailler et de m'en donner les moyens, bien évidemment.

Pour les petites curieuses, je suis prise à l'ISRP (Institut Supérieur de Rééducation Psychomotrice) de Paris, situé dans le XVIème arrondissement. Alors oui, ça fait assez loin de chez moi, la banlieusarde (environ 1h30 le matin et 1h30 le soir) ; oui, je serai certainement extrêmement fatiguée notamment à cause de ce long temps de trajet, mais je suis vraiment heureuse de me dire qu'à 20 ans, je rentre ENFIN dans le monde du post-bac (mon année de prépa était une sorte "d'année zéro" pour moi...).
Et j'en profite pour remercier toutes celles et ceux qui m'ont fait part de leurs mots de félicitations et d'encouragements, que ce soit pendant ma préparation des concours, pendant les concours eux-même ou au moment de l'annonce des résultats. Vous aviez été nombreux/ses à réagir à mon article sur mes choix futurs et m'aviez donné vos avis qui ont été très intéressant à lire. Merci encore.


Futur plus ou moins proche...

Sur le plan bloguesque, je dois vous avouer que mon "avenir" est plutôt flou. N'ayant pas encore mon emploi du temps et ne me rendant pas encore compte de ma future charge de travail personnel, je suis complètement incapable de vous dire si le rythme de parution (plus ou moins hebdomadaire selon les périodes) sur le blog sera toujours le même à partir du mois de septembre. De plus, je ne vais avoir que très peu de vacances cette année. Enfin... Très peu... Tout est relatif ! Pour celles et ceux qui bossent, c'est normal d'avoir ce nombre de semaines, mais depuis que je suis en maternelle, je suis habituée à une certaine cadence de vacances par an.
En revanche, je peux vous affirmer que le blog continuera d'exister et d'être alimenté. Plus ou moins régulièrement. Mais il le sera ! Je tiens énormément à ce petit univers créé il y a presque 4 ans déjà. Oui, il y a 4 ans, le blog prenait vie en septembre 2011, en plein coeur de la Coupe du Monde de rugby en Nouvelle-Zélande !
Je compte profiter des quelques semaines de vacances qui me restent pour pouvoir préparer le plus d'articles possibles, notamment des TAG, afin de les mettre en hors-ligne et d'avoir quelques articles sous la main, au cas où je sois débordée de travail. Histoire que le blog soit un minimum mis à jour.

C'est plutôt énorme, 4 ans, quand on y pense bien, et sans vouloir me lancer des fleurs, je suis plutôt fière de la tournure prise par le blog et du fait que je prenne toujours autant de plaisir à partager avec vous de nombreuses choses, notamment en matière de beauté, de littérature, d'actualité, de musique ou de cinéma. Je suis contente, également, de ne rentrer dans aucune catégorie particulière de blog, d'aborder plusieurs thèmes, divers et variés, et de ne pas vouloir à tout prix coller à un seul et unique thème. Si c'était le cas, je n'aurais que très peu de choses à partager avec vous, et le blog serait bien plus vide. Je suis également très heureuse d'avoir pu, en 4 ans, faire de très belles rencontres virtuelles. Je me sens très proches de certaines d'entre vous et j'aimerais beaucoup vous rencontrer de manière plus concrète. Si certaines d'entre vous pensent passer à Paris dans les semaines/mois qui viennent, n'hésitez surtout pas à m'en faire part, je serais ravie de pouvoir papoter avec vous autour d'un café ou d'un chocolat chaud.

Photo de Mezmer
Enfin, futur encore plus proche, qui pourrait ne pas réellement plaire à mes parents (coucou papa, coucou maman !), quoi que je n'en sais rien du tout en fait... J'ai toujours été attirée par le monde du tatouage. Je trouve cela magnifique de pouvoir modifier son corps à l'envi et de pouvoir arborer des créations uniques à même la peau.
De manière plus concrète, et encore, j'ai commencé à penser à l'idée de me tatouer il y a environ 3-4 ans. Evidemment, il était hors de question pour moi de me faire tatouer à 17 ans, ou même 18 d'ailleurs. Il y a peu, peut-être 2 an environ, cette idée a commencé à se faire précise dans mon esprit : emplacement, motif, taille, signification... Cependant, je n'ai pas sauté le pas. Par peur de la douleur ? Du regard des autres ? De comment l'annoncer à mes parents ? (Car oui, bien que je sois majeure, je préfère en parler avec eux et ne pas le faire dans leur dos, ce qui serait franchement bas et pitoyable à mon sens...). Bref, j'avais envie qu'un premier tatouage soit marquant, une sorte d'empreinte d'une période, d'un élément ou d'un événement décisif et/ou important de ma vie.

Lorsque j'ai commencé mes préparations intenses aux concours de psychomotricité, dès octobre-novembre, j'ai pris un ami à partie en lui disant que si j'avais un concours, je sauterais le pas.
Aujourd'hui, en juillet 2015, je peux enfin dire que oui, j'ai réussi, oui, j'ai eu un des concours présentés. Je pensais que cet ami avait oublié, mais dès l'annonce de mon entrée à l'ISRP, j'y ai repensé et je me suis dit que c'était le moment. Je suis dans l'année de mes 20 ans et j'ai réussi à avoir du premier coup un concours réputé difficile. Je suis fière de pouvoir le dire, et si cela passe pour de la forfanterie à vos yeux, tant pis.
Lorsque nous nous sommes vus, mon ami a évidemment évoqué la conversation que nous avions eue quelques mois auparavant et j'ai été contente de partager ce projet avec lui. Pour l'instant, peu de personnes sont au courant de ce projet, mais grâce à cet article, cela va devenir encore plus concret (coucou papa, coucou maman, bis !).

Je sais déjà ce que je veux me faire tatouer et je sais à quel endroit. C'est plutôt discret, facilement camouflable (je sais, ce mot n'existe pas) et surtout, ça me correspond totalement. C'est quelque chose qui a une double signification pour moi, et j'espère vous en reparler très vite avec des photos à l'appui. Je me suis déjà renseignée sur des salons qui pourraient réaliser ce que je désire, et même si l'offre est assez énorme en région parisienne, je préfère prendre mon temps afin de confier mon corps, ma peau, à quelqu'un qui aura compris toutes mes attentes et qui saura me conseiller sur la réalisation de ce tatouage et son entretien. De toute façon, nous sommes en été et je sais très bien que le soleil ne fait pas bon ménage avec un tatouage dans le premier mois donc ce tatouage devra attendre septembre/octobre voire novembre (coucou papa, coucou maman, ter !).

En attendant, j'espère que vous profitez bien de vos vacances si vous avez la chance d'en avoir. Je vous souhaite une excellente journée et à très vite pour un nouvel article !


Et surtout n'oubliez pas qu'il faut toujours croire en ses rêves, même quand on pense que c'est perdu d'avance : j'en suis la preuve vivante !

lundi 20 juillet 2015

Je me suis laissée séduire par Aimé, Aristide, Constant, Edouard et Joachim

Aimé, Aristide, Constant, Edouard et Joachim... Oui, je sais, ça en fait des hommes tout ça ! Aujourd'hui, je ne viens pas vous révéler ma polygamie mais tout simplement vous parler d'une excellente marque de vernis dont je n'avais encore jamais entendu parler il y a quelques semaines : les vernis Galeries Lafayette.

J'adore porter du vernis à ongles, en toute saison. Et même si j'en ai déjà bien plus que de raison, j'aime beaucoup tester de nouvelles choses : marques, couleurs, textures, etc. Il y a encore quelques semaines, je ne savais même pas que les magasins Galeries Lafayette avaient leur propre gamme de maquillage (lèvres, yeux, teint, ongles). Une gamme aux packagings très sobres et aux prix largement abordables.
Pour mon anniversaire, j'ai reçu trois vernis de cette marque par mon parrain et ma "parraine" (cherchez pas...) : Aristide (un joli mint-turquoise), Joachim (orangé-corail) et Aimé (un rouge léger et pailleté). Je les ai tellement aimés que j'ai acheté deux flacons supplémentaires peu de temps après.

Pour commencer, quelques détails pratiques concernant les vernis Galeries Lafayette :
* la contenance par flacon est de 11 mL
* ils coûtent chacun 3,90€
* il existe... 84 nuances !
* parmi ces 84 teintes, vous trouverez différentes textures : crème, nacré, pailleté, irisé
* chaque vernis porte un prénom masculin un brin rétro (j'adore !)
* vous pouvez les trouver dans tous les magasins Galeries Lafayette ainsi qu'au BHV Marais ou tout simplement sur leur site : ICI.

Pour éviter des crises de jalousie entre ces mâles, j'ai décidé de vous parler plus en détail de chacun d'entre eux par ordre alphabétique.

Voici Aimé. Aimé me fait penser au Père Noël avec sa couleur rouge et ses jolies paillettes. La couleur est assez transparente, ce qui fait qu'en été, le résultat est sympa. En hiver, je pense le porter de manière plus opaque pour les fêtes.
- Application : la texture est un peu plus liquide que celle d'un vernis classique, d'où son effet de transparence. Sinon, rien de particulier à signaler. (1 seule couche sur les photos)
- Tenue : 4 jours sans top-coat.
- Démaquillage : une plaie, comme la plupart des vernis pailletés, quelle que soit la marque.



Voici Aristide. Aristide est un joli et doux mint, parfait pour la saison estivale notamment sur des mains délicatement bronzées. Mais évidemment, aucune règle exact ne peut freiner vos envies : si vous voulez vous promener avec Aristide en plein hiver, aucun souci !
- Application : très facile ! Par habitude, j'ai appliqué deux couches, mais Aristide est tout à fait opaque en une seule couche.
- Tenue : 5-6 jours environ sans top-coat.
- Démaquillage : aucun souci notable de ce côté là.



Je vous présente Constant qui est ni bleu foncé, ni violet. Constant est une sorte d'indigo particulièrement magnifique dont la couleur a été compliquée a rendre en photo. J'ai hâte de le sortir en automne !
- Application : nickel (2 couches).
- Tenue : 5 jours environ sans top-coat.
- Démaquillage : RAS.



C'est maintenant au tour d'Edouard, un violet plutôt classique que j'ai choisi de porter sur des ongles assez courts pour éviter un éventuel effet Morticia Addams. Edouard sera une bombe cet hiver, puisque le violet est absolument indémodable chaque hiver !
- Application : légèrement plus délicate qu'Aristide ou Constant, puisqu'il peut rapidement faire des traces de pinceaux, mais rien d'insurmontable. (2 couches)
- Tenue : 5 jours sans top-coat.
- Démaquillage : RAS.



Enfin, voici Joachim, le petit dernier de la bande qui est certainement mon petit chouchou pour cette saison. Joachim n'est pas rose. Il n'est pas orange non plus. Ni rouge. En fait, Joachim est un mélange de tout cela, et le résultat est vraiment très joli : un corail parfait, très lumineux.
- Application : parfaite. (2 couches)
- Tenue : 5-6 jours sans top-coat.
- Démaquillage : RAS.


Finalement, j'adore le design très épuré des vernis Galeries Lafayette, leur forme carrée (pratique pour le rangement), leur pinceau, légèrement arrondi au bout, comme les Dior, leur large gamme de choix de teintes et leur tenue. Je les compare d'ailleurs aux vernis de la marque Essie, notamment par rapport à leur pinceaux, leur packaging et leur qualité.
Pour 3,90€, pourquoi se priver d'une si bonne tenue ? Et je pense d'ailleurs me laisser tenter encore pour quelques jolies couleurs...!

A découvrir ICI.

Et vous les filles, connaissiez-vous les vernis Galeries Lafayette ?

mardi 14 juillet 2015

"Nos faces cachées", par Amy Harmon

Depuis plusieurs mois déjà, je partage avec vous mes découvertes littéraires, qu'elles soient bonnes ou moins bonnes, grâce à ma rubrique 7 semaines, plusieurs livres dont le prochain numéro, le #7, arrivera mi-août. De ce fait, il est très rare, voire inexistant, que je fasse un article complet sur un livre, puisque cette rubrique est totalement dédié à mes lectures.
Cependant, il y a environ une semaine, lorsque j'ai lu les dernières phrases de Nos faces cachées (Making Faces en VO) d'Amy Harmon, j'ai ressenti l'envie de vous faire un article complet et détaillé de cette oeuvre. Plus qu'une envie, j'en ai presque eu besoin.

Pour vous mettre dans le contexte, depuis plusieurs mois, je suis beaucoup de chaînes Booktube (chaînes Youtube totalement dédiées à tout ce qui touche de près ou de loin à la lecture) et plusieurs d'entre elles ont parlé de ce roman. Toutes les lectrices étaient unanimes sur le fait que malgré un résumé de l'éditeur plus que bancal, ce livre a été un coup de coeur, une véritable claque. Etant curieuse, j'ai voulu me lancer mais sans lire le résumé. Au moins, je savais que je ne me ferai pas de fausses idées, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Et tout comme ces Youtubeuses, j'ai été totalement bouleversée par ce roman. J'ai pris la décision, dans cet article, de ne pas communiquer le résumé "officiel" du livre, mais si vous désirez absolument en prendre connaissance, en voici un LIEN ; je préfère vous faire mon propre résumé, celui qui, à mon avis, vous donnera un réel aperçu du livre et de son histoire.

Septembre 2001. On retrouve Fern, une jeune fille de 17-18 ans amoureuse d'un jeune homme inaccessible, Ambrose, champion de lutte de sa ville. Fern est extrêmement lié à son cousin Bailey, myopathe qui est depuis quelques temps en fauteuil roulant mais qui, malgré les épreuves de la vie, profite à fond de ce que la vie peut lui apporter. Le 11 septembre 2001 et toutes ses conséquences que nous connaissons malheureusement très bien arrivent, et Ambrose perd sa mère qui était dans l'une des tours. Il décide de s'engager dans l'armée et part, avec quatre autres camarades, en zone de guerre en Irak. Une terrible attaque a lieu là-bas et seul un des cinq garçons revient en vie dans sa ville natale. Si la guerre a laissé des stigmates au jeune homme, qui se trouve alors défiguré, elle a également eu un impact sur son psychique. Pour éviter tout gâchis, je m'arrête donc ici.


"Il est à moitié aveugle, mais malgré ça, ou peut-être grâce à ça, il voit les choses avec plus de clarté qu'auparavant."


Nos faces cachées, c'est l'histoire d'un deuil national, l'histoire du deuil d'une petite ville, l'histoire d'une jeune fille formidable qui souffre pourtant d'un immense manque de confiance en elle. C'est aussi une bouleversante histoire d'amitié, d'acceptation de soi et des autres qui prouve que finalement, rien n'est perdu, rien n'est impossible.
L'auteure opte pour un point de vue interne, celui de Fern, et nous permet ainsi de nous confronter aux incompréhensions et aux obstacles rencontrés face aux réactions du jeune homme. La façon dont l'auteure aborde la psychologie des personnages est très intéressante : le choc post-traumatique du jeune rescapé est parfois traité de manière brutale, sans envie de sa part d'arrondir les angles.

Amy Harmon
Outre le choc post-traumatique du jeune homme, j'ai également beaucoup apprécié qu'Amy Harmon s'attarde sur les attitudes et le comportement de Fern qui doit alors panser les blessures physiques et psychologiques. Que ce soit dans les journaux, à la télévision ou dans les livres, qu'ils soient fictifs ou qu'ils soient fondés sur des témoignages, on évoque souvent les comportements des personnes qui reviennent de zones de guerre (soldats ou otages), des séquelles physiques et/ou morales, mais on ne parle que trop rarement de leurs proches, famille ou amis, et des répercussions sur leur vie. Nos faces cachées nous montre bien que, évidemment, le jeune homme qui revient est le premier à souffrir de ce qu'il a vu et de ce qu'il a vécu, mais que ses proches reçoivent également des confidences et des réactions douloureuses, éprouvantes.
Les souvenirs de la personne qui a souffert deviennent les souvenirs de la personne à qui elle se confie.


"Mais écoute bien ce que je te dis. Les chanceux sont ceux qui ne reviennent pas. Est-ce que tu comprends ?"


J'ai énormément pleuré durant ma lecture, mais j'ai aussi souvent ri et finalement, le message est extrêmement beau : une lueur d'espoir, de tolérance et de relativisme au milieu de passages parfois très difficiles.
Bien que Nos faces cachées soit conseillé dès 14 ans sur les sites de lecture et de vente de livres, je pense sincèrement qu'un minimum de maturité et de recul face au 11 septembre et aux conséquences géopolitiques sont requis. Seul point négatif de l'oeuvre : le côté puritain, typiquement américain, vis-à-vis de la religion et du patriotisme. Cela mis à part, Nos faces cachées est un livre que je vous recommande chaudement. Je l'ai lu en ebook, mais je pense sincèrement l'acheter en format papier.
Une véritable pépite ; puissante et belle.

jeudi 9 juillet 2015

Produits terminés, je rachète ou pas ? #11

Bonjour à toutes et à tous ! Pour la 11ème fois depuis la création de cette rubrique, je viens vous parler de mes produits terminés. Encore une fois, j'ai accumulé pas mal de choses. Il faut dire que dernièrement, j'essaie vraiment de terminer les choses que je possède déjà avant de racheter de nouvelles choses. De ce fait, les produits terminés s'entassent plutôt rapidement et j'ai choisi, pour la deuxième fois consécutive, de vous présenter ces fameux produits sous forme de catégories.

MAQUILLAGE

#1 – Lotion fraîcheur démaquillant douceur pour les yeux, par Cils Demasq
Ce démaquillant squattait mon placard depuis plusieurs mois, au moins 6 ou 7. D'habitude, je consomme pas mal de démaquillant, étant donné que je me maquille tous les jours ou presque ; mais j'ai vraiment galéré à terminer celui-ci dans le sens où il n'est pas spécialement efficace (d'autant que j'utilise beaucoup de produits waterproof et ce, en été comme en hiver) et a tendance à me piquer les yeux.
Je rachète ou pas ? Non, puisqu'il ne me convient pas du tout.

#2 – Nail polish fixer, par Kiko
Je vous ai parlé maintes fois de cet accélérateur de séchage du vernis sous forme de "pschitt". Il est plutôt efficace et son odeur est vraiment très agréable.
Je rachète ou pas ? Non, puisque pour sa contenance, ce produit est finalement assez cher et étant en vacances, j'ai le temps d'attendre que ma manucure sèche naturellement.

#3 – Fond de teint SuperStay Better Skin, teinte 021 Nude/Beige doré, par Gemey Maybelline
Ce fond de teint, que vous pouvez retrouver en grande surface entre 10 et 13€ selon l'enseigne et la teinte, promet une bonne couvrance, une longue tenue et une amélioration de la qualité de la peau. Pour ma part, je n'ai pas remarqué un réel effet bénéfique sur ma peau, mais en tout cas je n'ai eu aucune réaction (bouton, rougeur, allergie, etc...), ce qui est un bon point pour ma peau ultra-sensible et ultra-réactive. La couvrance est vraiment bonne si vous avez des choses à cacher, mais il ne fait pas d'effet masque. ; il tient assez longtemps sans retouche et ne fait pas particulièrement briller la peau.
Je rachète ou pas ? Oui, et c'est déjà fait ! C'est pour moi une valeur sûre du maquillage du teint, même si en ce moment la teinte 021 est un peu claire pour ma carnation.

#4 – Mascara The Colossal Volum' Express Cat Eyes, par Gemey Maybelline
Ce mascara fait partie de ceux que je rachète le plus souvent. Le résultat est vraiment celui que j'aime : les cils sont allongés et étoffés. J'aime beaucoup sa brosse en silicone, un peu incurvée qui permet de courber vos cils sans recourbe-cils et d'accéder à des petits cils sur le côté.
Je rachète ou pas ? Malgré le fait que je l'adore, non pas dans l'immédiat car j'ai deux mascaras entamés. Mais j'y reviendrai forcément !

#5 – Crayon yeux Vibrant Eye Pencil n°600, par Kiko
Mon crayon quotidien ! Sa formule waterproof est idéale pour l'utilisation que j'en fais : je l'applique tous les jours dans la "waterline" supérieure (dans la muqueuse, juste sous les cils du haut) pour un effet cils étoffés sans avoir besoin de tracer un trait de liner. Il tient toute la journée et ne coule pas du tout. Pour 5,20€, il est pour moi le crayon waterproof noir parfait.
Je rachète ou pas ? Oui, c'est déjà fait.


DOUCHE ET BAIN

#6 – Gel douche gommant Bora Bora au monoï, par Manava
Tout comme le démaquillant qui est resté très longtemps dans mon placard, ce gel douche gommant était posé sur le rebord de la baignoire depuis pas mal de temps. Pour être honnête, ce n'est pas moi qui l'ai acheté, mais je l'ai utilisé quelques fois et lorsque j'ai vu qu'il restait un petit fond qui criait à l'aide, j'ai décidé de le terminer (je suis un peu une psychopathe qui déteste voir des choses traîner pendant des mois, bref). L'odeur est agréable mais sans plus, un peu chimique, l'effet gommant est présent, mais rien d'extraordinaire. Mais du coup, je pense qu'il peut tout à fait convenir en utilisation quotidienne sans que cela soit trop abrasif pour votre peau.
Je rachète ou pas ? Non, puisque je ne le trouve ni spécialement efficace, ni spécialement indispensable.

#7 – Gommage corporel Spa Wisdow Africa aux sels exfoliants et Ximenia, par The Body Shop
Ce gros et joli pot en verre renferme 385g d'un gommage corporel au sel . Sa contenance permet une utilisation longue et durable, il est vraiment efficace et très agréable : la matière est légère et lorsqu'elle est rincée, elle prend une sorte d'aspect de lait. Cependant, comme il contient du sel, il est à proscrire si vous vous êtes rasée/épilée depuis peu : le sel serait trop abrasif pour votre peau et vous brûlerait. Mais globalement, c'est un très bon gommage dont l'odeur change des autres produits.
Je rachète ou pas ? Non, car j'aime varier les gommages que j'utilise.

#8 – Exfoliant pour les pieds menthe poivrée, par The Body Shop
Il s'agit d'un simple exfoliant pour les pieds. Il est très frais et, en plus de permettre une bonne exfoliation, a un effet revigorant. Le pot est assez petit mais dure finalement longtemps, puisque très peu de quantité suffit pour les deux pieds : les grains sont très, très gommants et "drus". De plus, il est déconseillé d'en utiliser trop fréquemment pour éviter d'agresser le pied qui produirait de la corne (miam, miam).
Je rachète ou pas ? Même si je le trouve efficace, non, car un gommage pour le corps suffit largement. Cependant, en cas de promo ou soldes, je pourrais me laisser tenter.

#9 – Pain moussant Rose Bubble Bar, par Lush
L'ayant terminé, il n'y a évidemment rien que je puisse vous montrer, du coup j'ai gardé le sachet et je vous laisse le lien vers le produit, pour que vous puissiez voir à quoi il ressemble (ICI). Comme son nom l'indique, il vous suffit de mettre dans votre bain cette petite chose pour avoir des milliers de bulles et un bain parfumé. Cependant, ne faites pas la même bêtise que moi : coupez-le en 2, voire en 4. Sinon, la mousse est VRAIMENT très abondante, et c'est un peu gâcher du produit.
(Edition limitée pour la fête des mères)
Je rachète ou pas ? Non, de plus c'est une édition limitée. C'est agréable, ça mousse, ça sent bon, mais ça reste très cher pour ce que c'est, et ce n'est pas indispensable. Mais c'est une chouette idée de cadeau pour quelqu'un qui a une baignoire.


AUTRES

#10 – Eau de cologne Vitória Régia - flor da noite, par L'Occitane au Brésil
Je vous avais déjà parlé en favoris de cette eau de cologne à utiliser le soir. Je l'ai beaucoup aimé pour sa fraîcheur et son odeur très subtile. J'aime beaucoup me mettre un peu de parfum le soir, juste avant de me mettre au lit, mais j'ai besoin d'un parfum frais, d'une sorte de brume, et non pas d'un parfum "de jour", qui serait un peu trop fort pour le soir. C'est une édition limitée, mais selon les boutiques il est parfois encore disponible, notamment en ce moment avec les soldes.
Je rachète ou pas ? Non, car j'adore changer. En ce moment, j'utilise une autre eau rafraîchissante, toujours de chez l'Occitane.

#11 – Crème nourrissante pieds & ongles pour pieds secs, par Scholl
Oui oui, nous sommes actuellement à l'apogée du glamour ! Mais que voulez-vous, les pieds constituent une zone dont on doit autant prendre soin que le corps et les mains. J'ai surtout utilisé cette crème l'hiver, en couche épaisse puis une bonne paire de chaussettes avant d'aller au lit. Elle est très efficace, nourrit les pieds et évite les plaques de sécheresse. Cependant, je pourrais déplorer son odeur un peu "crème cicatrisante" (c'est compliqué à expliquer, oui, je sais).
Je rachète ou pas ? Non, pas dans l'immédiat d'autant que j'adore tester de nouvelles choses. Mais c'est une crème vers laquelle je reviendrai un jour où l'autre.

#12 – Correcteur ciblé des imperfections locales Effaclar A.I., par La Roche-Posay
Tout comme Avène ou Clinique, La Roche-Posay est une marque vers laquelle je me tourne sans aucune appréhension et avec une confiance totale. Je n'utilise rien d'autre comme soin du visage que ces 3 marques là. J'avais testé ce produit un peu par hasard : il était à -30% au Parashop des Halles et je me suis dit "pourquoi pas ?". Il est censé aider la disparition d'un bouton. Il n'est donc pas un traitement préventif, mais à utiliser lorsque la catastrophe est déjà arrivée. A utiliser le soir, en couche un peu épaisse sur l'imperfection. Il est assez efficace (sans pour autant être miraculeux, je précise) mais peut vite être asséchant et convient en cas de boutons par-ci par-là, mais non si vous avez des sortes de "zones de boutons" (comme des plaques, en gros).
Je rachète ou pas ? De récentes analyses m'ont prouvées que mon acné est essentiellement hormonale. Du coup, ce genre de produit n'est pas optimal pour moi. Du coup je ne rachèterai pas.

Et toujours...
- Gel moussant purifiant Effaclar, par La Roche-Posay : je rachète, car il est vraiment mon nettoyant visage favori et son rapport qualité-quantité-prix est vraiment top.
- Démaquillant biphasé waterproof yeux et lèvres, par L'Oréal : je rachète, puisque aucun produit ne lui résiste, qu'il est efficace sans avoir besoin de trop frotter et ne coûte pas excessivement cher.
- Lait corps apaisant nourrissant peaux sensibles, par Mixa : je ne rachète pas, car après 2 (ou 3 ?) bouteilles de 250mL, je commence un peu à me lasser et à avoir envie de tester d'autres choses. Mais il reste est un très bon produit, bien hydratant !

Et vous, quels produits avez-vous fini récemment ?

vendredi 3 juillet 2015

Du livre au film - #2

Ilustration Le Horla, en hommage à l'auteur dont je vais vous parler aujourd'hui : Maupassant
Il y a un mois, je vous donnais mon avis sur l'adaptation cinématographique par Tate Taylor du roman La Couleur des Sentiments, écrit par Kathryn Stockett. Vous pouvez d'ailleurs (re)lire cet article ICI.
Aujourd'hui, je viens pour le #2 de la rubrique Du livre au film pour vous parler de Bel-Ami de Maupassant, adapté au cinéma en 2012 par Declan Donnellan.

LE LIVRE

Comme je vous le disais dans mon dernier numéro de 7 semaines, plusieurs livres (à relire ICI), malgré mon goût pour la littérature, je n'avais jamais lu le grand classique qu'est Bel-Ami de Guy de Maupassant : je l'ai lu il y a tout juste quelques semaines. Et actuellement, je crois que je pourrais m'auto-flageller pour avoir fait cette erreur : Bel-Ami est un classique fantastique, très intéressant et moderne.

Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas l'histoire de ce roman, Maupassant nous embarque pour suivre les périples d'un jeune homme parisien d'origine normande, Georges Duroy, qui aspire au prestige, à l'argent, aux femmes et à la reconnaissance. En effet, Duroy entre dans le "beau monde" en écrivant une chronique régulière, il me semble qu'elle est hebdomadaire, pour le journal La Vie française. Cependant, distrait par son grand goût des femmes, Georges Duroy est un flambeur qui aime vivre au jour-le-jour ; philosophie de vie qui lui jouera régulièrement des tours.

J'ai adoré ce roman, notamment grâce à la modernité du sujet abordé, bien que le roman date de 1885. Bien que ses phrases soient évidemment belles et soutenues, Maupassant parvient à capter l'attention de n'importe quel lecteur : quelle que soit l'époque, Bel-Ami traverse les générations, quel que soit votre niveau de lecture. Je parlais précédemment de modernité, car Maupassant brosse avec cynisme le portrait d'un homme ambitieux, avide de gratitude et qui ne souhaite qu'une chose : être en haut de l'échelle sociale et posséder tout ce qui l'attire. D'ailleurs, on se rend vite compte que Bel-Ami est finalement un éternel satisfait qui se lasse extrêmement vite des choses qu'il arrive enfin à posséder. L'idée de l'ascension sociale est omniprésente dans ce roman, et cette ascension sociale est contemporaine de chaque époque. Nous connaissons toutes et tous au moins une personne de notre entourage qui ressemble plus ou moins à Georges Duroy.

J'ai également beaucoup aimé la façon dont le monde du journalisme est traité. Lui-même journaliste, Maupassant connaissait sur le bout des doigts ce milieu. Il en connaissait les aspects nobles, mais aussi les aspects plus sombres : la nécessité de toujours écrire, rapidement et efficacement, pour pouvoir toucher un salaire ; les quelques journalistes "mal-honnêtes" qui écrivaient sur des faux faits ou n'écrivaient pas leurs billets eux-mêmes.
Enfin, j'ai aimé également la place très importante qu'occupent les femmes dans ce roman. En effet, malgré beaucoup de phrases peu tendres à leur égard, Maupassant montre que dans la haute société, les femmes occupaient une place primordiale, notamment dans les relations professionnelles et sociales.

Finalement, Guy de Maupassant est un auteur indémodable dont le roman est une pépite à avoir lu au moins une fois. Bel-Ami offre une palette de personnages très différents les uns les autres, propres au XIXème siècle, mais dont les caractères sont finalement très actuels. J'ai été largement dupée et charmée par les stratèges du beau et fascinant Georges Duroy, mais malgré ses actes parfois ignobles et son côté tête à claques, j'ai eu du mal à le détester... Preuve que Maupassant est extrêmement doué ! Je conseille chaleureusement Bel-Ami à toutes et à tous : en plus d'être divertissant, ce roman est drôle, touchant et donne l'occasion de connaître Paris sous un nouveau jour.

LE FILM

De nombreuses adaptations de Bel-Ami existent : celle de 1919 d'Augusto Genina (Italie), celle de 1939 de Willi Forst (Allemagne) ou celle de 1955 de Louis Daquin (France). Aujourd'hui, j'ai voulu vous parler de la plus récente adaptation, celle de 2012, de Declan Donnellan.
Cette adaptation dure 1h43 et fait appel à un casting plutôt prestigieux : Robert Pattinson (George Duroy), Uma Thurman (Madeleine Forestier), Kristin Scott Thomas (Virginie Rousset), Christina Ricci (Clotilde de Marelle), etc.
Malheureusement, je dois avouer que malgré ce très beau casting et les magnifiques costumes, j'ai été profondément déçue par cette adaptation cinématographique. Plus que déçue, en fait je n'ai pas du tout aimé.

Commençons d'ailleurs par les points positifs. Comme dit précédemment, j'ai trouvé les costumes et les décors magnifiques. La fin du XIXème siècle est une époque qui, sur les plans historique et social m'intéressent tout particulièrement, et j'ai adoré pouvoir voir de mes propres yeux le charme d'antan de Paris.
Ensuite, j'ai été agréablement surprise par le jeu de Robert Pattinson. Comme beaucoup d'entre nous, j'ai été habituée à le voir dans des films "pour ados/jeunes adultes" : Cedric Diggory dans Harry Potter ou Edward Cullen dans Twilight. Je dois avouer qu'au début, envahie par les clichés, je me suis dit que Robert Pattinson ne pouvait pas avoir les épaules pour supporter un tel rôle. Je me suis bien trompée, car je l'ai vraiment trouvé fantastique ; son physique "gendre idéal" colle tout à fait à l'image que je me faisais de George Duroy, son petit sourire en coin est en adéquation totale avec le caractère du personnage, etc. Mais malheureusement, les décors, les costumes et le jeu de Robert Pattinson étaient les seuls aspects positifs trouvés à ce film.

Tout d'abord, de nombreux passages qui me semblaient vraiment importants ont été évincés. Cela ne rendait pas le film incompréhensible aux personnes qui n'ont pas lu le roman, mais je pense que ceci a largement altéré la qualité et les détails de l'histoire. La psychologie du personnage de Georges Duroy a été bâclée. Dans le film, on en arrive très vite à le haïr, plus ou moins selon la réceptivité du spectateur, alors qu'avec Maupassant, on est berné et manipulé par le personnage. Le réalisateur a immédiatement rendu Duroy hostile et vil, c'est vraiment, vraiment dommage. Si la chronologie des grandes lignes du livre est respectée, certains détails ont été complètement déplacés dans le film ; par exemple, on apprend très vite pourquoi Georges Duroy est surnommé Bel-Ami, alors qu'avec Maupassant, on l'apprend plutôt tardivement, vers la moitié du film environ.
Ensuite, j'ai trouvé les personnages caricaturaux, leurs traits de caractères étaient poussés à l'extrême : l'image légère de la femme est un peu trop mise en avant, et ça me gène fortement, car je ne suis pas sûre que Maupassant ait voulu que ce soit ce que l'on retienne en premier de son roman.

Enfin, dernier point négatif, et non des moindres, j'ai trouvé le film parfois trop trash pour une adaptation cinématographique de classique. Oui, évidemment, Maupassant décrit quelques scènes de lit, mais rien de spécialement détaillé. Ce qui, sous la plume de Maupassant était élégant, poétique et joli et devenu dans le film à la limite du vulgaire. C'est dommage.

FINALEMENT...

Vous l'aurez compris, je ne vous conseille pas cette adaptation cinématographique : clichée et bâclée, elle ne vaut pas spécialement la peine d'être vue si vous avez apprécié le livre. Cependant, il faudrait voir du côté des personnes qui n'ont jamais lu Bel-Ami : peut-être que, en plongeant dans l'inconnu, cette adaptation n'est pas si mauvaise, mais ayant adoré le roman, je suis déçue et presque en colère de voir ce qu'en a fait Declan Donnellan.
Le roman est selon moi un véritable incontournable de la littérature classique !

Avez-vous lu Bel-Ami ? Qu'en avez-vous pensé ?
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