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mardi 29 octobre 2013

3 ans, 1 mois et 13 jours.

Source : parismatch.com
La libération de Thierry Dol, Marc Ferret, Pierre Legrand et Daniel Larribe a été annoncée aujourd'hui, mardi 29 octobre 2013 par François Hollande.
Les quatre hommes étaient retenus au Niger depuis le 16 septembre 2010. Après 3 ans, 1 mois et 13 jours durant lesquels ils étaient prisonniers 2010, ils sont enfin libres.

Laurent Fabius (ministre des Affaires Etrangères) et Jean-Yves Le Drian (ministre de la Défense) iront chercher les otages au Niger, à Niamey.
Le président français a évoqué les "3 ans d'épreuve pour ces ressortissants, capturés, détenus par des geôliers sans scrupule. 3 ans de souffrance pour des familles qui vivaient un calvaire et qui sont aujourd'hui soulagées [...] Je pense néanmoins encore à ces 7 otages français toujours détenus : 2 au Sahel, 1 au Nigéria, 4 en Syrie".

En ce jour de libération, je pense au bonheur et au soulagement des proches de ces 4 otages, mais également aux familles des 7 autres otages qui espèrent tous les jours de bonnes nouvelles.
Une pensée particulière pour mon ami Maxime.

lundi 28 octobre 2013

Gravity (2013)

Un film d’Alfonso Cuarón.
Avec Sandra Bullock, George Clooney et Ed Harris.
Genre : Science-fiction.

Synopsis : Pour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l'univers. Le silence assourdissant autour d'eux leur indique qu'ils ont perdu tout contact avec la Terre - et la moindre chance d'être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d'autant plus qu'à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d'oxygène qu'il leur reste. Mais c'est peut-être en s'enfonçant plus loin encore dans l'immensité terrifiante de l'espace qu'ils trouveront le moyen de rentrer sur Terre...

Bande annonce : ICI.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥

Mon avis : (Film vu en 3D). Gravity, c’est un peu le film qui s’est tourné tranquillement, sans faire de bruit et dont le public a réellement entendu parler peu de temps avant sa sortie (1 ou 2 mois). Pourtant, Gravity mérite amplement le succès qui lui colle à la peau depuis sa sortie en France, le 23 octobre.
En seulement 1h30, le réalisateur Alfonso Cuarón parvient à vous faire passer par toutes les sortes d’émotions possibles et imaginables en alternant les instants terriblement angoissants et émouvants.

Gravity est émouvant, Gravity est visuellement incroyable, mais surtout, il est suffocant. En bonne claustrophobe qui se respecte, certains passages du film étaient pour moi à la limite du tolérable, mais le résultat final est vraiment magique.
Sandra Bullock et George Clooney sont tous les deux excellents : ils tiennent superbement bien le film à bout de bras, du début à la fin. On imagine les conditions de tournage assez stressantes et nerveuses auxquelles ont eu affaire les deux acteurs.
Et… George Clooney en 3D, c’est plutôt pas mal, avouons-le !

La réalisation en 3D, justement, est une pure réussite qui invite le spectateur à être au cœur de l’action, certes, mais surtout perdu lui aussi au milieu de nulle part, dans l’espace. Les images sont toutes plus belles les unes que les autres. C’est en sortant de la salle de cinéma, les yeux plein d’étoiles (sans jeu de mot), mais aussi avec un léger mal de crâne (le cerveau humain n’étant pas encore totalement habitué au cinéma 3D) que nous, petits êtres humains, poussières de l’Humanité, nous réalisons à quel point nous ne représentons qu’un infime détail de tout ce qu’il se passe là-haut.
Un très beau film !


Avez-vous vu Gravity ? Qu'en avez-vous pensé ? Selon vous, mérite-t-il tout le succès qui l’accompagne ?

Crédit photos : Allociné.

vendredi 25 octobre 2013

I ♥ fall ! (Tag)

Encore une fois, je partage avec vous un tag très sympa et de saison ! Le tag en question est intitulé  fall, un tag que j’avais vraiment très envie de faire, car l’automne est la saison que je préfère. Allez, c’est parti !

Source : makeupandbeauty.
1. Quel est ton rouge à lèvres préféré pour l'automne ?
Malgré ma passion récente pour les rouges à lèvres, je n’en possède pas une immense collection. Pour cet automne, je me partage entre mon rouge mat (#607) de chez Kiko, magnifique avec un maquillage léger des yeux (un léger fard brun clair et une touche de mascara) et le Pâtisserie de chez MAC, certainement le nude le plus parfait de l’histoire du maquillage qui m’accompagne partout puisqu’il va avec tout !
Mais j’avoue que j’aimerais tenter des teintes plus soutenues comme le bordeaux ou un prune marronné… A voir !

Source : makeuptalk
2. Quel est ton fard à paupière préféré pour l'automne ?
Quelle question difficile ! En automne, je porte pas mal de neutres et de tons roux, rouilles, bronzes. Les couleurs de l’automne, en gros. Si je ne devais citer qu’un fard, ce serait certainement le Antiqued de MAC, un incroyable brun-rouille-bronze-cuivré (oui, rien que ça !).
Mais sinon, et non sans surprise, j’aime toujours autant mes deux palettes Naked qui sont parfaites pour toutes les saisons.

Source : Shanisnails.
3. Quel est ton vernis préféré pour l'automne ?
Comme pour la question précédente, il est compliqué de résumer ma grande collection de vernis en un seul flacon. Mais en automne, j’aime les tons naturels : le taupe, le crème, le beige, le bois de rose, etc. Et j’admets que cet automne, je me surprends à ne porter presque exclusivement des vernis Essie qui sont, selon moi, les meilleurs vernis actuels. (Retrouvez ma revue ICI). Parmi eux, je suis fan du All Tied Up, une couleur assez indescriptible (vieux rose profond aux micro reflets dorés) offerte par mon amie Elodie pour le Noël dernier. Sublime !

Source : fragrantica.
4. Quel est ta bougie/ton parfum préféré pour l'automne ?
Après avoir porté For Her de Narciso Rodriguez tout l’été, j’ai opté pour Samsara de Guerlain. Un pur bonheur que je conseille à toutes les filles qui, comme moi, aiment les odeurs boisées et orientales. Il est composé de santal, jasmin, ylang-ylang, jasmin et fève tonka. Je vous encourage vivement à le sentir au plus vite dans votre parfumerie habituelle.

Source : We Heart It
5. Quel est ton accessoire préféré pour l'automne ?
Comme vous le savez, mes accessoires ‘fétiches’ en ce moment sont mon attelle et ma béquille ! Trêve de plaisanterie, j’adore les foulards et les écharpes. J’en mets tout le temps, même s’il ne fait pas réellement froid. Je pense sincèrement qu’une pièce toute simple (un petit pull léger noir ou marine) peut être mise en valeur et rehaussée par un joli foulard. J’en ai pas mal, donc je ne saurais pas vous en sélectionner un seul, mais pour vous faire une idée, je me fournis essentiellement chez H&M (selon les saisons, ils en ont des tops !), Monoprix et Caroll.

Source : cookismo.
6. Que préfères-tu manger en automne ?
Les châtaignes ! Le petit bonheur de l’automne ! Au début de la saison, mes parents vont en ramasser en forêt, et de temps en temps, on les fait cuire au four, afin de les déguster le soir devant la télé. Avant de les enfourner, n’oubliez pas de les scarifier des deux côtés afin qu’elles soient faciles à éplucher.
Sinon, j’aime également beaucoup les plats à base de potiron, véritable légume d’automne.

Source : We Heart It.
7. Qu'aimes-tu par-dessus tout en automne ?
Les couleurs sont vraiment sublimes : du rouge, du jaune, du brun, du bordeaux. Ce sont des couleurs qui me plaisent énormément, que ce soit dans la nature, ou en maquillage et en mode. J’adore pouvoir ressortir mes plus belles écharpes, mon perfecto camel, mes bottes, etc. L’automne est vraiment la saison que je préfère.


Je ne tague personne, mais si vous avez déjà posté le tag sur votre blog, partagez le lien. Sinon, n’hésitez pas à me faire part de vos réponses par commentaire !

mardi 22 octobre 2013

Help-me ! #8 : Essie vs OPI - le match !

Après une longue pause dans les Help-me !, j’ai reçu le mail d’un jeune homme qui m’a beaucoup touché (je vais vous expliquer) et qui m’a donné l’idée d’un huitième volet des Help-me !.
Vous pouvez retrouver les anciens Help-me ! en cliquant ici.

Voici le message du garçon en question :
« Salut Ariane. Ma copine est une grande fan de vernis à ongles. Je me demande d’ailleurs comment elle trouve le temps de changer aussi souvent de manucure. Mais peu importe ! Noël approche et j’ai envie de lui faire un petit coffret avec 3 ou 4 vernis. J’ai cru comprendre que OPI et Essie étaient des marques de qualité. Mais je veux vraiment le MEILLEUR pour elle donc j’ai besoin de toi : OPI ou Essie ??? ».

Mon brave, sache tout d’abord que oui, tu as bien compris : Essie et OPI sont actuellement réputées pour être les marques de vernis de la meilleure qualité sur le marché. Ayant plusieurs vernis des deux marques, je suis apte à te répondre que d’un point de vue personnel, je préfère Essie. Largement. Mais tu me connais, je ne suis pas du genre à répondre à un problème aussi capital (oui, oui !) en deux lignes.

Alors pour toi mon cher, mais aussi pour tous mes lecteurs, j’organise un match en 7 rounds !

ROUND 1 : le design


ROUND 2 : le prix


ROUND 3 :  le choix de couleur


ROUND 4 : la texture


ROUND 5 : l'application


ROUND 6 : la tenue


ROUND 7 : la durée de vie


>>>> Verdict ? C’est finalement Essie qui s’impose avec 6-2 !

Et vous les filles, quelles sont vos préférences ?

samedi 19 octobre 2013

Le R2L organise un match caritatif

Le R2L (Rugby Lanester Locunel), club breton (Morbihan) évoluant en Championnat Honneur, organise le 10 novembre 2013 une grande journée caritative au profit de l’association « Ambre la Débrouille ». Cette association a été créée afin de pouvoir acheter du matériel médical à Ambre, petite fille de 9 ans, classée comme étant IMC (infirme moteur cérébral). Vous pouvez retrouver le blog de l'association ici.

Voici le déroulement de la journée (entrée à 2€) :
* 13h30 Match des réserves
* 15h Match des équipes premières : Ambre donnera le coup d’envoi.
Les équipes affronteront le Rugby Club Saint Brieuc, club des Côtes d’Armor (Bretagne).

Des gâteaux, des bonbons et des crayons pour l’association Ambre la Débrouille seront mis en vente toute la journée, ainsi que des tickets de tombola permettant de faire gagner 2x2places pour le match Toulon / Castres (tribune présidentielle) le weekend du 15 février 2014 offert généreusement par le MPS (Marine Propulsion Service), un des sponsors du club.

Infos pratiques :
Rendez-vous le 10 Novembre 2013 à partir de 13h30
Stade Roger Couderc Locunel
56600 Lanester (Morbihan, Bretagne)
Facebook du club : ici.

Si vous ne pouvez pas assister au match mais que vous désirez soutenir l’association, vous pouvez envoyer vos dons à cette adresse :
Association Ambre la débrouille
4 rue Pauline Roland
56700 Hennebont

Pour tous les bretons (et bretonnes !) passant par ici, n’hésitez pas à relayer l’information auprès de vos connaissances.

lundi 14 octobre 2013

Les 7 péchés capitaux de la beauté (Tag)

Je reviens aujourd’hui avec un Tag. J’en fais très rarement, mais de temps en temps, je trouve ça sympa. Celui-ci, Les 7 péchés capitaux de la beauté, circulait pas mal il y a environ 1 an, notamment sur Youtube, et il est ressorti plus récemment sur les blogs.
Bref, après l’avoir vu sur les blogs de mes web-copines (notamment Mara, pour ne citer qu’elle), j’ai enfin décidé de le faire.

* Avarice *
Source : We Heart It..
* Quel est le produit le moins cher que tu possèdes ?
>> Sans hésiter les produits E.L.F. Au début de mon blog (2 ans, déjà !), la marque m’a contactée afin de me faire tester quelques-uns de leurs produits. Si ça vous intéresse, ma revue est ICI. Leurs pinceaux sont vraiment très agréables à utiliser : même 2 ans après, ils ne perdent pas leurs poils. Alors pour 1€, c’est assez extraordinaire !
Les produits E.L.F. existent en plusieurs gammes et les premiers prix commencent à 1€ (pinceaux, vernis, fards monos, etc.). Bref, c’est l’occasion de se faire plaisir sans se ruiner, et pour un bon rapport qualité-prix.

Source : We Heart It.
* Quel est le produit le plus cher que tu possèdes ?
>> Je ne me souviens pas forcément du prix de tout ce que j’achète (le contraire serait… étrange !), mais je pense que c’est mes palettes Naked (entre 42 et 46€ la palette, il me semble) qui coûtent le plus cher. Petite confidence : entre nous, la Naked 2 est encore plus géniale que sa grande sœur !

* Colère *
Source : We Heart It.
* Quel est le produit avec lequel tu as une relation d'amour/haine ?
>> Le vernis Nail Glow de Dior !!!! Il y a quelques mois, Dior a sorti un nouveau vernis décrit comme étant révolutionnaire. Ce que promet la marque ? « Pour réveiller la beauté naturelle des ongles, Dior invente Nail Glow. Un vernis soin éclat qui rosit le rose et blanchit le bord des ongles pour un résultat french manucure instantané. »
Finalement, l’effet n’est pas terrible. Le vernis laisse une couche légèrement rose, mais vraiment très légère, sans rien de oufissime. De plus, selon la lumière, les ongles peuvent avoir un effet légèrement bleuté. Très étrange... En fait, je pense qu’il dépend du pH des ongles de chacune, puisque sur ma mère, il a un grand effet. Sur moi… pas grand-chose ! Dommage… Surtout à 22€ le flacon, ça fait cher le top coat qui ne fait aucun effet, mis à part laisser une jolie couche transparente sur l’ongle.
Bref, beaucoup de bruit pour pas grand-chose.

Source : We Heart It.
* Quel a été le produit le plus dur à trouver ?
>> Euh… J’en ai aucune idée. Je ne suis pas le genre de fille à retourner toutes les boutiques ou à fouiner sur tous les sites du monde entier pour trouver un seul et unique produit.
Mais comme je dois répondre à toutes les questions sans exception, je vais opter pour le blush n°103 de chez Kiko. En fait, il n’a pas été si dur à trouver, mais c’est surtout que je galérais un peu pour trouver un dupe peu cher du blush Orgasm de Nars. J’ai mis du temps, mais j’ai trouvé mon dupe quasi parfait !

* Gourmandise *
Source : We Heart It.
* Quel est produit de beauté le plus délicieux que tu possèdes ?
>> Je n’ai jamais été fan des produits de beauté qui ont l’odeur de bouffe. Ce n’est pas trop mon délire de sentir la myrtille ou la fraise à 800 mètres. Tout simplement car j’aime les odeurs neutres, comme celles d’Avène, de  Clarins ou même de Sanex (gel douche du moment, oh yeah). Mais si je devais citer un seul produit, je vous parlerais d’un gel douche de chez Bourjois que j’avais testé auparavant : le « Déshabillez-moi ! ». Il sent super bon : un joli mélange de gingembre et de ylang-ylang. Une tuerie !

* Paresse *
Source : We Heart It.
* Quel est le produit que tu négliges le plus dû à la paresse ?
>> Le gommage ! Non pas que je n'aime pas ça, au contraire, mais honnêtement, j'ai la flemme. Et ayant la peau hyper sensible et hyper réactive, j'ai du mal à trouver un produit qui convienne à ma peau.


* Orgueil *
Source : We Heart It.
* Quel est le produit qui te donnes le plus confiance en toi ?
>> Le fond de teint, sans aucune hésitation ! Ma peau est malheureusement très capricieuse et hyper réactive. Il arrive donc que, d’un coup, elle pète un cable et me sorte 2-3 boutons et rougeurs par-ci par-là. Mais même quand ma peau est sans imperfections (ou presque), je porte du fond de teint (en ce moment, le « Colorstay » de Revlon) ou au moins une BB Crème (celle de chez Garnier, pour ma part).


* Luxure *
Source : We Heart It.
* Qu'est-ce qui t'attires le plus chez les personnes du sexe opposé ?
>> Je regarde en tout premier les yeux. J’adore les hommes au regard profond qui donne envie d’aller vers eux et d’apprendre à mieux les connaître. Ensuite, je porte beaucoup d’attention aux mains. Les gars qui ont du « caca d’ongles » (vous voyez de quoi je parle ?), c’est mort, rédhibitoire !!

Envie
* Qu'est-ce que tu aimerais recevoir en cadeau ?
>> Je n’ai aucune attente particulière. C’est un peu démago de dire ça, mais un cadeau me fait toujours extrêmement plaisir, que ce soit une boîte de chocolat, un bouquin, un rouge à lèvres, etc.


Je ne tague personne, puisque ce tag a déjà pas mal tourné sur la blogo, et je ne sais plus qui l’a fait ou non. Si ça vous intéresse, faites-le, par commentaire ou sur votre propre blog, si vous en possédez un !

mercredi 9 octobre 2013

Octobre Rose, "We're in it together", par Essie

Crédit photo : Ariane Padawan
En France, le mois d'octobre est dédié à la prévention du cancer du sein, et à son dépistage gratuit. Rappelons tout de même que seulement 1 femme sur 3 se fait dépister, ce qui est beaucoup trop faible. Car actuellement, la plupart des cancers du seins, diagnostiqués précocement, sont soignables sans faire appel à l'ablation du sein touché. Pour plus d'information, je vous conseille de visiter le site de la Fondation ARC.

Le pays entier est mobilisé pendant la totalité du mois et, les dons mis à part, nous pouvons toutes (et tous) agir à notre manière pour lutter contre le cancer du sein. Des courses dont les fonds sont reversés aux associations et à la recherches sont organisées partout dans le pays. Je pense notamment à la très connue Odyssea, à Paris.
Les marques se mobilisent elles aussi en commercialisant des produits dont une partie des ventes est garantie aux associations et à la lutte contre le cancer du sein.

Parmi elles, j'ai choisi de vous parler d'Essie, célèbre marque de vernis à ongles, cultissime aux US, et disponible chez nous, en France, au Monoprix et chez Marionnaud. Tous les ans, Essie met en vente un vernis à ongles (généralement dans les tons roses) dont 1€ du prix total (11,90€) est reversé à "Rose Magazine", un très bon trimestriel de grande qualité, dédié aux femmes atteintes d'un cancer, mais aussi les autres !
Celui que je vous présente sur la photo est le "We're in it together", un sublime rose aux micro-paillettes bleues, qui a été mis en vente il y a 2 ans. Cette année, Essie récidive avec le joli "Pinktober" dont la couleur est semblable.  Un bon moyen de se faire plaisir et apportant du soutien à une cause qui pourrait toutes nous concerner.

Vous pouvez également afficher votre soutien à la lutte contre le cancer du sein, tout simplement en parlant du dépistage aux femmes de plus de 50 ans de votre entourage ou en cliquant sur ce lien qui vous propose de nombreuses alternatives, autres que financières (message public de soutien, trombinoscope, réseaux sociaux, etc).

lundi 7 octobre 2013

Les addictions du mois #6 - septembre 2013

On continue les Additions du mois avec le mois d’août !

#1 : Masque pour cheveux colorés « Vitamino Color » de chez L’Oréal
Depuis le mois de juin, je colore mes cheveux. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je n’ai pas réellement changé. A l’origine, j’ai les cheveux noirs et je les colore en un peu plus clair. Mais… Je pense peut-être revenir peu à peu à ma couleur naturelle, puisque tout le monde me trouve mieux « au naturel ».
Bref, j’utilise ce masque depuis pas mal de temps, et j’en suis toujours aussi contente. Il rend la couleur plus belle, même plusieurs semaines après la coloration, et démêle les cheveux.

#2 :  Stromae
Mon grand coup de cœur de cette rentrée : l’album « Racine Carrée » de Stromae. Cet artiste est vraiment incroyable et a un magnifique don d’écriture. Je vous conseille à toutes et à tous de découvrir ses chansons. Je ne vous en dis pas plus, car je vais publier d’ici peu une chronique un peu plus détaillée de son dernier opus.

#3 : La « Naked » de chez Urban Decay
Back to basics ! Pendant tout le mois de septembre, j’ai surtout utilisé ma Naked. Véritable valeur sûre, cette palette offre la possibilité de plusieurs maquillages. Un bon achat pour toute personne à la recherche d’une belle palette.

#4 : Skype
Ah, Skype… Sublime invention ! Je suis vraiment accro : tous les soirs, c’est blabla avec les potos avant d’aller au lit. Cependant, depuis quelques jours, mon pc refuse d’ouvrir le programme… La loose.

#5 : Fond de teint Colorstay de chez Revlon
Une magnifique découverte du mois. J’ai certainement trouvé le fond de teint idéal (pour ma peau, évidemment). Je vous en ai parlé plus en détail dans un article, donc si vous voulez en savoir plus, allez voir ICI.

#6 : Mon attelle du genou
Eh oui, encore une fois, je me suis faite une entorse au genou droit, début septembre. J’ai donc ressorti mon attelle du placard, et hop, c’est reparti : 15 séances de kiné prévues, et plus de 2 mois d’éviction de sport. Pas très marrant…


Et vous, quelles ont été vos addictions ce mois-ci ?

mercredi 2 octobre 2013

L'épineuse question du dopage au sein du rugby

Source photo : L'Indépendant.
Le dopage est une pratique qui remonte aux premiers instants de vie du sport. Avec les avancées techniques et médicales, la pratique est devenue de plus en plus courante, mais aussi banalisée, dans un monde où le professionnalisme est la carotte pour tous les jeunes sportifs.

La sphère du rugby a été frappée par un scandale il y a quelques mois, en mars dernier. Françoise Lasne, directrice du département des analyses de l’AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage), a publié une enquête dévoilant les sports les plus touchés par le dopage en France en 2012. Si la plupart du grand public s’attendait à voir arriver le cyclisme en tête du classement, c’est finalement le rugby qui décroche la malheureuse première place du palmarès. Elle a précisé que le produit qui était le plus souvent détecté était le cannabis. Après ces révélations, les people du rugby se sont agités réglant leur compte par médias interposés
Mourad Boudjellal, président de Toulon, a d’ailleurs déclaré : « On parle de cannabis. Ceux qui prennent du cannabis savent qu’on ne peut pas ensuite traverser un terrain avec ça. J’encourage donc cette dame à prendre du cannabis pour savoir de quoi elle parle ». Provoc’ de la part du diablotin du rugby qui essayait, tant bien que mal, de défendre le sport qu’il  plébiscite, mais également pour son club qui depuis plusieurs mois est dans la ligne de mire de l’AFLD.

Serge Simon. Source photo : L'Equipe.
Les instances du rugby se sont également rebellées de leur côté. Pierre Camou (FFR), Paul Goze (LNR) et Serge Simon (président de Provale) ont publié un communiqué dans lequel ils se disaient « choqués par les déclarations de Madame la Directrice du département des analyses de l’AFLD et sur les interprétations qui en ont immédiatement été faites ».
Une chose est sûre, le rugby est blessé en plein cœur de ces résultats, lui qui se dit porteur de valeurs pour la vie, aussi bien sur le terrain qu’en dehors.

Il ne faut pas oublier qu’en plus de tricher et donc de bafouer les fondements du sport, un joueur dopé s’expose à de graves conséquences pour sa santé.
Il existe 5 grandes familles de produits dopants : 
* les stimulants (amphétamine, cocaïne et autres dérivés)
* les anabolisants (dérivés de la testostérone)
* les gluco-corticostéroïdes (substances qui évitent la fatigue)
* les narcotiques (engourdissement de la sensibilité musculaire)
* les bétabloquants (ralentissement du rythme cardiaque).

Source photo : L'Humanité.
Chacun de ce produits ont quelques graves effets secondaires, tels que des troubles psychiques, des déchirures musculaires, des troubles graves du foie, du système cardiovasculaire, une dépendance, des dépressions, l’impuissance sexuelle, des cancers (cerveau, foie, estomac) voire la mort.
Sur les 3 dernières années, de récentes morts de jeunes joueurs amateurs (entre 13 et 19 ans) sont pointées du doigt. Il se murmure que des produits dopants cités plus haut sont responsables de leur décès. En effet, est-il normal qu’un jeune homme sans aucun antécédent  médical noté décède brusquement ?

Si les conséquences sur la santé sont connues de tous les joueurs, certains n’hésitent pourtant pas à sauter le pas pour espérer pouvoir décrocher un contrat avec un club.
Bien qu’au premier plan et les premiers concernés, peu de joueurs s’expriment sur le sujet. Le dopage reste actuellement un sujet tabou dans le milieu du sport.
J’ai eu l’occasion d’interviewer trois joueurs totalement différents venant de niveaux divers. Par soucis de confidentialité, je partage avec vous ces trois entretiens en garantissant un parfait anonymat aux joueurs contactés.

Joueur A
Top 14
24 ans

Ariane Piot : Les résultats de l’enquête de l'Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) vous ont-ils surpris ?
Joueur A : En tout premier lieu oui, puisqu’aucun joueur (du moins du club) n’a été mis au courant de cette enquête et honnêtement, nous nous attentions tous à ce que le cyclisme soit le premier sport touché. Malgré l’annonce brutale des résultats, il est important que l’AFLD ait communiqué le « palmarès » des sports qui comptent le plus de dopés car malheureusement de nombreux joueurs, surtout de jeunes débutants cherchant à percer, encourent de graves soucis de santé en consommant ces merdes. Mais personne ne s’attendait à un tel tollé et surtout un te remue-ménage dans la sphère rugby.

AP : Avez-vous déjà pris des produits dopants depuis que vous jouez ?
Joueur A : Non. Depuis que je joue, mon médecin m’a toujours averti des risques que je prenais si je me dopais. Etant un peu hypocondriaque et flippé, j’ai préféré me tenir à l’écart de tout ça !
Mais quand j’étais gamin, vers 12-13 ans, un des membres du staff du club dans lequel j’évoluais parlait de choses un peu glauques aux mômes, surtout à ceux qui avaient comme ambition de faire du rugby leur vie. Dont moi, entre autres…

AP : Des « choses glauques », c’est-à-dire ?
Joueur A : Des produits circulaient pas mal dans les vestiaires. Parfois c’était même le staff médical qui abordait le  sujet, comme quoi nous serions plus forts, plus performants, plus musclés et donc plus doués.

AP : Et c’était quel type de produits ?
Joueur A : Je ne suis pas un as du dopage, mais les produits étaient les produits classiques, comme des hormones de croissance ou des stéroïdes anabolisants.

AP : Mais en vous proposant de telles choses, étaient-ils bien conscients qu’ils exposaient des mineurs à l’illégalité et à une certaine dangerosité ?
Joueur A : Normalement oui, des adultes savent pertinemment les risques auxquels ils s’exposent, eux et leurs joueurs.

AP : Vos coéquipiers en avait-il consommé ?
Joueur A : Certains oui. Mais personne ne les a soupçonnés donc ils s’en sont allégrement sortis, sans bavure. Dans mon club actuel, je n’ai aucun doute sur la « propreté » des joueurs. En même temps à notre niveau, il serait suicidaire de jouer avec le feu et de s’exposer à de lourdes peines pour quelques facultés physiques supplémentaires.

AP : La pression du professionnalisme ne vous a-t-elle jamais donné envie de prendre des produits dopants afin de rester au mieux de votre forme ?
Joueur A : Jamais. Le professionnalisme ne m’a jamais fait peur, et il me fait actuellement vivre, aussi bien financièrement que spirituellement. Je suis fier d’être là où j’en suis actuellement, puisque j’y suis arrivé avec la sueur de mon front, et non pas avec l’aide de stéroïdes. Je dois ma venue au club à mon travail.

AP : Les contrôles anti-dopage mis en place par sont-ils efficaces et font-ils réellement peur aux joueurs professionnels ?
Joueur A : Il est évident qu’aucun joueur n’aime être dérangé chez lui le week-end à 9 heures du matin, mais il faut se faire aux règles, c’est comme ça. Le « test-pipi » n’est pas agréable, mais si le joueur n’a rien à se reprocher, ce test se fait rapidement et les contrôles sont vite oubliés. Après, avec les grandes sanctions que l’AFLD promet, il est clair qu’il est très périlleux de prendre le risque de se faire coincer, et je pense qu’une grande majorité des joueurs professionnels l’ont compris.

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Joueur B
Fédérale 1
22 ans

Ariane Piot : On sait actuellement que le rugby est le sport en France le plus touché par le dopage. Selon vous, ces consommations illégales sont-elles plus fréquentes à haut niveau ou en fédérale ?
Joueur B : Certainement en fédérale, car les contrôles sont moins stricts et moins fréquent qu’en Top 14, par exemple, où certains joueurs peuvent être contrôlés plusieurs fois en quelques mois à peine. Mais il y a quand même une certaine surveillance en fédérale, n’exagérons rien !

AP : Ces fameux résultats vous ont-ils étonné ?
Joueur B : Oui et non. Oui parce que tout le monde s’attendait à ce que l’athlé ou le cyclisme décroche la médaille d’or du dopage. Et non parce que cette enquête prenait aussi en compte les joueurs amateurs. Or il n’est pas inconnu du grand public que quelques jeunes joueurs ont plusieurs fois consommé des produits leur permettant d’être plus résistants à l’effort. Mais il faut aussi prendre en compte que cette enquête compte comme produits dopants le cannabis, par exemple. Je ne dis pas qu’il est bien de fumer du cannabis, mais à titre personnel, je ne pense pas que ce soit un produit dopant et beaucoup de jeunes (rugbymen ou non) en ont déjà consommé.

Source : Rugbyrama.
AP : Durant tout votre parcours dans le sport, avez-vous déjà consommé des produits dopants ?
Joueur B : Jamais. J’ai été éduqué dans l’optique qu’il faut bosser pour récolter ce à quoi on aspire. Je joue au rugby depuis que je suis tout gamin (7 ou 8 ans) et même si plusieurs fois j’ai connu des passes difficiles, je n’aurais jamais pensé à consommer ce genre de choses. Et puis j’aurais trop peur de me faire chopper ! Et de toi à moi, connaissant certains membres de ma famille, notamment ma mère et ma sœur, si je m’étais dopé, la sanction de la lutte contre le dopage aurait été minime face à celle infligée par mes proches !

AP : Et vos coéquipiers, que ce soit dans votre équipe actuelle ou les précédentes ?
Joueur B : Je ne suis pas le genre d’individu qui pratique la délation.

AP : Ça veut dire oui ?
Joueur B : Peut-être.

AP : Comment pourrait-on lutter contre le dopage ?
Joueur B : Il y a deux solutions complémentaires : imposer des contrôles plus fréquents et surtout, des sanctions plus lourdes. Selon moi, un joueur qui a triché ne devrait plus avoir le droit de pratiquer, quel que soit le sport.

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Joueur C
Fédérale 2
17 ans

Ariane Piot : La Fédérale 2 est-elle plus touchée par le dopage que les divisions supérieures ?
Joueur C : Je pense que oui. Malheureusement, plus on descend dans les divisions, et plus les gars se battent presque entre eux pour pouvoir se faire une place, un nom dans le milieu. Plusieurs ont succombé à la tentation et ont été recrutés par des plus gros clubs. Mais il ne faut pas non plus penser que le dopage ne touche que les « petits jeunes » de fédérale ou des centres de formation !

AP : Avez-vous déjà consommé des produits dopants ?
Joueur C : Oui, pendant plusieurs mois.

AP : Quels types et comment vous les êtes-vous fournis ?
Joueur C : Des anabolisants, achetés sur internet.

AP : Actuellement, quelqu’un de votre entourage (perso ou rugbystique) est-il au courant ?
Joueur C : Non.

Source photo : Rugby the best.
AP : Pas peur de vous faire coincer ?
Joueur C : Je n’en consomme plus depuis pas mal de temps, donc je ne pense pas que l’AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage) puisse remonter jusqu’à moi.

AP : Vous n’éprouvez donc aucun sentiment de culpabilité ?
Joueur C : J’ai arrêté, on peut dire que c’était une erreur de jeunesse. Quand j’ai appris que ces produits pouvaient avoir de graves effets sur la santé, j’ai immédiatement espacé les prises pour finalement les arrêter.

AP : Avec du recul, quel regard portez-vous sur la pratique du dopage ?
Joueur C : Comme je t’ai dit tout à l’heure, beaucoup de jeunes joueurs entre 14 et 19 ans sont victimes d’une pression gigantesque sur les épaules. On doit être bons partout : en cours, au rugby, en dehors du terrain, dans les relations amicales, familiales,… Malheureusement, pour supporter ce stress, des jeunes consomment ces choses. Mais pour être tombé là-dedans, je peux témoigner que c’est mal. On vit dans la peur de se faire contrôler et donc de sombrer.
J’espère que les chiffres baisseront et que le rugby sera moins touché par le dopage.



>> Un énorme merci aux 3 joueurs qui ont accepté de répondre à mes nombreuses questions. Merci pour leur patience, leur confiance et leur sympathie
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