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samedi 28 avril 2012

Demie-finale de l'Amlin Challenge Cup : Toulon / Stade Français : 32 - 29

Toulon / Stade Français
32 - 29
Le ‘match des 10’

Découvrez en détail la composition des deux équipes ICI.

Hier soir, les spectateurs du Stade Mayol, mais aussi tous les téléspectateurs, ont assisté à un match de pure folie. Les deux équipes se sont battues du début à la fin, ne lâchant jamais rien, combattant jusqu’aux ultimes instants.
Mais, même si j’essaie de rester ‘neutre’ et objective, c’est juste impossible… Cette défaite m’a fait beaucoup de mal puisque les Parisiens méritaient amplement leur place en Finale.

Bien que le Stade Français ait plutôt mal commencé le match (premier essai encaissé dès la 1ère minute), les hommes roses ont vite relevé la tête, inscrivant même un magnifique essai (Hugo Bonneval, bien aidé par Julien Arias) à la 12ème minute. Aucun doute, malgré une mauvaise entame de match, le Stade revit et prouve qu’il est encore vivant.

S’en suit ensuite quelques pénalités et un superbe drop du jeune Jules Plisson, dont le pied en or fût pour le Stade Français un véritable nouveau souffle.
Jonny Wilkinson (lui-même très en forme hier soir) dira même, à la fin du match, que le club a un « super 10 »…  On a la classe ou on ne l’a pas !

A deux minutes de la fin, le score est à égalité (29-29) grâce à un drop de plus de 40m de Plisson. Tout le monde croit à de futures prolongations mais… c’est ce fameux Jonny Wilkinson (il est désormais inutile de le présenter) qui amènera son équipe en Finale. L’Anglais tape un ultime drop et qualifie ainsi le Rugby Club Toulonnais à quelques secondes de la fin du match. La déception se lit sur le visage des Parisien, mais c’est le jeu

Ce match m’a littéralement bluffé, même si la seconde période a été parfois désordonnée et indisciplinée. J’ai été scotchée du début à la fin, et je suis très fière des joueurs qui n’ont jamais rien lâché, qui ont tout donné lors de ce match.
Alors que de nombreuses personnes critiquaient la fameuse « l’équipe B » de Cheika, cet effectif a su prouver le contraire. Comme quoi, ceux qu’on voit le moins ne sont pas forcément les moins talentueux.
Hier soir, les performances de Julien Arias, Jérôme Fillol, Paul Sackey et Tom Palmer m’ont vraiment frappées.
J’ai été très fière de voir plusieurs jeunes sur le terrain (Hugo Bonneval, Alexandre Flanquart, Jules Plisson) : leur enthousiasme s’est mêlé à leur talent, et c’est ce mélange qui a fait des étincelles.
Merci les gars.

Alors oui, sur le score, les Roses ont perdu le match, mais dans le cœur de tous les supporters, ce match fût certainement un des plus beaux de toute la saison du club. Merci, cher Stade Français, pour toutes ces émotions, merci pour ce si beau jeu, merci pour tout.


* Essais : Toulon : Armitage (1ère) - Stade Français : Bonneval (12ème), Turinui (58ème).
* Transformations : Stade Français : Plisson (13ème et 59ème).
* Drops : Toulon : Wilkinson (47ème et 79ème) - Stade Français : (21ème et 68ème).
* Pénalités : Toulon : Wilkinson (31ème, 40ème, 42ème, 50ème, 55ème, 62ème, 67ème) - Stade Français : Plisson (15ème, 26ème, 37ème).
* Carton jaune : Stade Français : Arias (69ème).

Crédit photos : Daylife.

vendredi 27 avril 2012

Les boîtes rondes de Bourjois... un pur bonheur !

On ne présente plus les boîtes rondes de chez Bourjois. Créées en 1863 (oui, oui !), ces BR habillent notre regard depuis un siècle et demi.
Donc vous connaissez les boîtes rondes pour les yeux, mais connaissez-vous les boîtes rondes pour le teint ?

La poudre Miss Helen dont je vous parlais ICI touche à sa fin (un large trou s'est formé au centre du produit). Comme je déteste me retrouver en rade de produit (notamment de poudre), j'ai préféré voir large et acheter d'avance. Ni une ni deux, nous sommes allées au Monoprix avec ma chère Elodie (qui a elle-même craqué pour une boîte ronde, mais pour les yeux).
Je pensais vraiment racheter la Miss Helen, mais je dois vous avouer que la vitesse avec laquelle elle s'est "vidée" m'a un peu... stoppé (elle a commencé à former le fameux trou au bout d'un mois et demi environ).
Je me suis donc tout naturellement dirigée vers Bourjois, marque au rapport qualité-prix excellent. Et cette BR pour la poudre m'a vraiment, vraiment fait de l'oeil. Je l'ai testé, mais je me suis jurée de ne plus y toucher avant que la Miss Helen rende l'âme (et j'ai tenu). Le premier truc qui m'a marqué, c'est l'odeur. J'ai juste surkiffé : une odeur de propre (dans le même style que chez Clarins) mais qui ne reste pas sur la peau quand la poudre est appliquée. Sinon, le rendu est pas mal, mais ne vous attendez pas à quelque chose qui corrige et masque les imperfections : la poudre Eclat Mineral de chez Bourjois unifie et matifie. Un point c'est tout. Elle se fond à merveille sur la peau. Et c'est parfait pour l'été, puisque cette poudre n'étouffe pas la peau.
Seul bémol : le peu de couleurs proposées, seulement 4. Je possède la 02 Vanillé, la plus claire.
Prix : environ 14€ (15g).

J'ai découvert il y a peu les BR blush. Je possède le 74 Rose Ambrée, donné par ma Môman. C'est un véritable coup de coeur : la couleur sera parfaite quand le soleil sera revenu parmi nous.




En revanche, je trouve que la matière est relativement difficile à prélever : il ne faut pas hésiter à "touiller" plusieurs fois. Je trouve également que le blush ne porte pas bien son nom : ce n'est pas un blush rose, mais plutôt un blush tirant sur le corail.








J'adore et je l'utilise tous les jours en ce moment (oui oui, j'ai délaissé ma Fresh Bloom de chez Clinique pour ce Rose Ambrée).
Il existe actuellement 11 teintes, toutes magnifiques !
Prix : environ 12€ (2,5g).







Alors les filles, vous les aimez, ces fameuses boîtes rondes ?

Crédit photos : Bourjois, Ariane P.

jeudi 26 avril 2012

Stade Français : la compo face à Toulon

Demain soir (vendredi 27 avril 2012), dans le cadre de la H.Cup, le Stade Français va affronter Toulon. Les hommes de Cheika espèrent décrocher leur place pour la finale.Le match sera diffusé en direct sur France 4.

* Compo du Stade Français :

XV de départ : Stanley Wright, Aled De Malmanche, David Attoub, Tom Palmer, Alexandre Flanquart, Antoine Burban, Pierre Rabadan, David Lyons, Jérôme Fillol (cap), Jules Plisson, Julien Arias, George Smith, Morgan Turinui, Paul Sackey, Hugo Bonneval.

Remplaçants : Laurent Sempéré, Rabah Slimani, Olivie Milloud, Anton Van ZYyl, Sergio Parisse, Jonathan Danty, Julien Dupuy, Djibril Camara.

Et comme je suis fair-play, je partage aussi la compo de Toulon (profitez, ça ne va pas durer !)


* Compo de Toulon :

XV de départ : Laurent Emmanuelli, Jean-Charles Orioli, David Kubriashvili, Christophe Samson, Dean Schofield, Pierrick Gunther, Steffon Armitage, Joe Van Niekerk (cap), Sébastien Tillous-Borde, Jonny Wilkinson, David Smith, Matt Giteau, Geoffroy Messina, Alexis Mallison, Benjamin Lapeyre.

Remplaçants : Sébastien Bruno, Eifion Lewis Roberts, Carl Hayman, Joe El Abd, Gabirieli Lovobalavu, Luke Rooney, Fabien Cibray, Jocelino Suta.


Rendez-vous demain soir, dès 20h35 sur France 4.
Bonne chance aux deux équipes (mais surtout au SF que j'aime fort !)

Crédit photo : Stéphane Hamel pour le Stade Français Paris.

Blooming "Tender Corals", by Kiko

Sur cet article, vous avez été nombreuses à apprécier la palette Kiko présentée, la Tender Corals, de la collection Blooming. Comme j'ai ce petit bijou en ma possession (merci Hélène, Emilie et Elo), je partage avec vous quelques photos de cette palette, afin que vous puissiez mieux voir les couleurs !

Perso, j'en suis fan. Elle est parfaite pour les maquillages neutres, mais grâce aux deux roses, elle ne manque pas de piquant : vous pouvez ainsi réhausser un maquillage sobre avec, par exemple, du rose en liner. Et pourquoi pas du rose sur toute la paupière ? Il faut oser, mais le résultat est top !
Va à toutes les couleurs iris.


Palette Kiko, Tender Corals (n°03), Collection Blooming, 12,90€.

Alors, cette palette vous fait envie ?
Crédit photos : Ariane P.

mercredi 25 avril 2012

Chelsea rafle sa place en finale

Lors du match retour face à Barcelone, Chelsea se qualifie pour la Finale de la Champions League (2-2 ; 1-0 à l'aller). Les deux clubs ont offert du beau, très beau football, même s'il faut l'avouer, les Anglais ont surtout défendu... Pour preuve, ces chiffres : seulement 17.9% de possession de balle pour Chelsea dans ce match, contre 82.1% pour Barcelone !

Malgré la défaite du Barça (ah, vous trouvez que je donne mon opinion ? Peut-être...), il faut avouer que ce match de titans a au moins eu le mérite d'offrir un magnifique jeu, toujours rythmé. Du grand art.

A noter la très, très vilaine faute de Terry qui a d'ailleurs récolté ce qu'il a semé : un carton rouge. En effet, le joueur de Chelsea a gentiment filé un coup de genou dans le derrière d'Alexis (37ème minute) en dehors de toute action de jeu. Bou, PAS BEAU (il aurait au moins pu être discret...) !
Tout n'était pas perdu pour Barcelone, avant comme l'enfant-chéri (Torres) arrive et vienne mettre son grain de sel : un but à la 92ème minute.
On peut dire que l'arbitre n'y a pas été de main morte, avec les cartons, mais il a eu raison : rigueur et discipline sont les premiers leitmotivs du sport.

Quant aux mauvaises langues qui critiquent Messi, je trouve cela scandaleux : il y a 3 semaines, il était considéré comme le Dieu du football (un titre selon moi largement mérité) et depuis hier soir, il est le vilain petit canard du Barça, celui qui a raté un penalty pourtant "offert" (49ème minute). Attitude pitoyable, les enfants, pitoyable.
Parce que Léo Messi est intouchable, ok ? (caliiiiiiin).
Hein, quoi ? On me chuchote dans l'oreillette que Léo refuse mes calins... Je suis OUTRÉE !

* FC Barcelone :
- Carton : Messi.
- Buts : (34') Busquets, (43') Iniesta.

* Chelsea :
- Cartons : Obi Mikel, Ramires, Ivanovic, Cech, Lampard, Meireles, Terry (rouge).
- Buts : (45') Ramires, (90') Torres.

Sinon, on pense toujours à Abidal !

Crédit photos : Football365.

mardi 24 avril 2012

Gojira, bientôt de retour !

L'arrivée du nouvel album de Gojira sera, pour moi, une des plus belles nouvelles musicales de l'année ! Le groupe français sortira en Europe le 25 juin 2012 (26 pour les USA) son 5ème album studio, L'Enfant Sauvage.Pour la première fois de l'histoire du groupe, le titre de l'album est en Français.

Le groupe partage sur Youtube quelques sessions des enregistrements.

Le site d'Amazon, ainsi que le site officiel de Gojira, ont dévoilé la pochette de L'Enfant Sauvage. Cette pochette reste dans l'optique du groupe : quelque chose de tribal, épuré, mais contenant de nombreux messages... Je suis fan !
Et comme je suis sympa (et surtout très curieuse), je partage avec vous la tracklist de l'album :

Explode
L’Enfant Sauvage
The Axe
Liquid Fire
The Wild Healer
Planned Obsolescence
Mouth Of Kala
The Gift Of Guilt
Pain Is A Master
Born In Winter
The Fall

Et comme je suis VRAIMENT très sympa et que j'aime ce groupe à la folie, je partage également une chanson extraite de l'album "The Way of all Flesh", sorti en 2008. La chanson s'appelle Vacuity. Elle est juste énorme. Je suis largement consciente que ce genre de musique ne peut plaire à tout le monde, mais si vous n'aimez pas ce style, lisez au moins les paroles qui, pour moi, sont incroyablement frappantes et justes.


Traduction faite par mes soins :
La folie de ce monde est en train de détruire tous les rêves
Les fous sont rois, ils déchirent l'âme
La course à la complication communique la réaction
Du manque de coeur des hommes... je deviens distant de la masse

Emprunte ce coeur le temps d'une vie terrestre
Mon âme est détachée du mental
Cette coquille retourne à la poussière

Je me focalise sur le présent, concentré sur ce que j'y trouve
Accélère la vision bien au delà de la malédiction du temps
Apporte la lumière à mon attention, les murs du vide s'effondre
Cette force grandit et me dit où aller

Je la suis, j'entre dans mes dimensions, le coeur assoiffé de vivre
Tout accroît mes sens, je commence à comprendre
Je trouve la volonté de vivre "droit"

Je ressens le changement, je vois le cercle vicieux
Devenir finalement un cercle vertueux
Ayant le monde entier entre mes mains pleines...
Manque de temps

Hors du cadre, je me sens si vaste, tout autour de moi-même
Interaction imaginative...
Mais je continue de me battre intérieurement pour garder cette sentation...
A jamais

Est-ce la peur de tomber dans l'espace qui nous empêche de comprendre ?
La seule façon de trouver le pouvoir est de regarder à l'intérieur de soi
Cette peur accroît ta chute intentionellement, et laisse cette rivière s'écouler
Maintenant, tu gardes le secret, apparu du vide de l'espace

Souviens-toi de ce que tu es, du centre de ta vie
Tu l'as menée jusqu'ici et personne ne peut te dire comment
Tu as rampé et saigné tout le long, et tu as été le seul à le faire
Ça a déchiré ton âme, mais tu as finalement trouvé qui tu étais.

Crédit photo : Gojira.

lundi 23 avril 2012

Espoirs : Stade Français / Racing Métro 92

Espoirs Stade Français / Espoirs Racing Métro 92
20 - 7
Les jeunes Stade Français, toujours premiers

XV du Stade Français : Chabert, Bonfils, Chellat, Garrault, Flanquart, Diaby, Kancel, Briatte, Cl. Daguin, Plisson, Germain, Coti, Vaira, Muledi, Rokobaro.
Remplaçants : Rousseau, Laurent, Blot, Chollon, Kayser, Daguin.

XV du Racing Métro 92 : Germain, Fall, Vakatawa, Matavesi, Ouassiero, Dumoulin, François, Weiss, Côme, Vaquin, Metz, Gaspalou, Clarac, Fontbostier, Fialaire. 
Remplaçants : Maurouard, Barat, Barbe, Chaveau, Prier, Chauveau, Kitutu.

Le lendemain de Stade Français / Perpignan (35-31) chez leurs aînés, les jeunes ont également joué un match. Alors que le Stade Français va affronter le Racing dans deux semaines (le 5 mai au Stade de France), les jeunes ont effectué leur Derby hier, le dimanche 22 avril.
Et on peut dire que les jeunes sont très, très en forme en ce moment. En effet, les jeunes du SFP sont premiers de leur poule. Ils affichent au compteur 15 matches gagnés, 1 nul et 1 perdu. Ils devraient rencontrer en demi-finale le club de Narbonne.

Une nouvelle preuve que le Stade Français est toujours vivant.

Détails pour le Stade Français :
Essai : collectif
Pénalités : Plisson x5

Crédit photos : N.G. pour le Stade Français Paris.

dimanche 22 avril 2012

"Les filles, on est en régionales !"

Durant tout le mois d'octobre, je suis restée immobilisée à la maison. Pourquoi ? Parce qu'un abruti d'automobiliste m'a roulé dessus le 6 octobre !
Bref, accompagnée de mon gros plâtre, de mes béquilles et de ma plaquette de Codoliprane, j'ai eu le temps de... m'ennuyer. Du coup, après avoir fait le tour du net, après avoir regardé les matches du matin (c'était pendant la Coupe du Monde de Rugby), j'ai eu une petite envie d'écrire (complètement fictif).
L'autre jour, je faisais le tri sur ma clef USB, et je l'ai relu. J'ai d'abord pensé à supprimer le fichier, mais... finalement, non ! Du coup, j'ai eu envie de partager cela avec vous.
N'hésitez pas à me donner votre avis.

***
**
*

" Elles sont sympas, les filles de Nanterre : le week-end on s’installe parfois à une terrasse de café avec quelques-unes d’entre elles, on sirote un soda light et on se raconte notre semaine, le visage tourné vers le soleil. Mais sur le terrain, nous sommes complètement différentes. Aujourd’hui, on joue nos qualification pour les régionales, alors aucune entente amicale ne tient ici. C’est étrange, parfois, de suer larmes et sang contre des filles avec qui on va faire les boutiques, pendant les vacances. Mais le sport est ce qu’il est : sur le terrain, c’est chaque équipe pour la sienne. Rien de plus.

D’après le kiné, je ne devrais pas jouer ce match : mon genou, blessé il y a 3 mois, me fait encore beaucoup souffrir, mais ce match est particulier. Il fallait que je le joue, je devais fouler la pelouse aujourd’hui. Ma genouillère me gratte un peu, et il me tarde que l’arbitre siffle la fin du match : il faut absolument que je m’applique quelque chose, sinon, je finirai la journée aux urgences, c’est tout.
Je regarde l’horloge parlante du petit stade dans lequel nous jouons. 72 minutes. Je sais que je peux tenir encore 8 minutes. Ce sera dur, mais faisable. Largement faisable. Le score est en notre faveur, mais nous ne pouvons pas nous permettre de ne rien faire. 11-13.

A regarder le panneau, j’en perds les esprits, et Alyssa, la jeune ailier Nanterroise a réussi à se faufiler. Merde tiens ! Avec les filles, on se regarde, tout en courant après Alyssa. Le regard d’Emma, notre capitaine, est noir, et je sais qu’elle n’attend qu’une chose : me blâmer. Mais je dois l’admettre, j’ai fait une sacrée connerie, je dois absolument l’empêcher de marquer ce fichu essai. Mais c’est qu’elle est rapide, Alyssa. L’équipe de Nanterre a une attaque de folie, et leurs joueuses sont très endurantes. Alyssa fait la passe à Léa. Une de nos avants lui fait une cuillère, mais la demie de mêlée se relève plus vite que la lumière, passe le ballon à une de ses coéquipières qui s’écrase au sol, marquant ainsi le second essai de son équipe. Les 9 sont fourbes, je l’ai toujours dit. Et ce n’est pas aujourd’hui que mon avis va changer. 16-13. 73 minutes. Les filles nous passent devant, et la qualif’, elle, nous passe sous le nez. Il manquerait plus que Léa transforme.
Elle transforme. 18-13.

Je l’aimais bien, Léa… avant.

Mon genou me fait souffrir, il ne nous reste que 7 minutes, mais je veux jouer les championnats d’Île-de-France. Les Nanterroises tentent de faire tourner le chrono pendant les derniers instants du match. Visiblement, elles nous connaissent mal : nous n’allons pas leur offrir cette qualification. Jamais. Avant que je ne relance le jeu, Emma nous réunis. Emma, c’est un peu la mama du club : avec elle, tu files droit, ou tu es out. Emma ne blâme pas les erreurs ou les « mauvais jours ». Emma blâme la nonchalance et la lâcheté. Dans la vie de tous les jours, c’est le genre de fille toujours de bonne humeur, discrète, qui ne s’énerve jamais. Sur le terrain, elle est méconnaissable. Avec les filles, on l’appelle la Louve : une vraie tête de meute. Vous touchez à un de ses petits (nous) ? C’est simple, elle charge !
Emma a une trentaine de secondes pour nous secouer : « Les filles, on va pas se laisser faire, ok ? Nous sommes à Nanterre, sur leur terrain. Le terrain d’un des clubs féminins les plus talentueux d’Île-de-France. Alors notre qualif’, on va l’avoir, ok ? Tu es plaquée ? Tu te lèves, c’est tout ! Et quand tu en plaques une, tu fais tout pour qu’elle reste au sol. C’est compris, les filles ? ».
Oui, Emma motive. Ni une ni deux, je relance le jeu. Les Nanterroises ont aussi eu le temps de se concerter, et je n’ose même pas imaginer ce qu’a pu leur dire Camille, leur capitaine, elle aussi, assoiffée de jeu. Notre seul objectif : l’essai. La ligne s’étend, au loin, devant nos yeux, et nous n’avons pas le choix : c’est l’essai, ou le banc de touche. Je veux passer les championnats d’Île-de-France sur les terrains, et non pas dans les gradins.
Mais Nanterre ne l’entend pas de cette oreille. La vache, que ces filles sont hargneuses !
Grosse période de jeux : nous sommes toutes déchaînées.

Alyssa fonce au sol. On essaie de lui retirer la balle, mais rien. Non mais attends : elle garde la balle au sol, là, je rêve ou quoi ? Dans l’action, on entend ses coéquipières lui dire « Aly, lâche ça, lâche-là ! ». Alyssa est têtue. Après tout, nous on veut bien la laisser faire : arrivera bien un moment où l’arbitre sifflera et les filles se prendront une pénalité. Élodie, notre demie de mêlée qui elle, n’est pas fourbe, regarde l’arbitre dans les yeux, les bras écartés. Et comme les 9 sont grandes gueules, elle en rajoute une couche : « Mais monsieur, ça fait au moins 10 secondes qu’elle la garde, là, non ? ». Gérard, l’arbitre donne un avertissement : « Verte, lâchez la balle, lâchez la balle ! ». Alyssa n’obtempère pas. Gérard ramène les bras sur sa poitrine : ballon gardé au sol, pénalité pour nous.

Mais qui va la tirer ? Élo ou moi ? Je déteste ces moments-là… Finalement, c’est Emma qui tranche : je vais la tirer. Pénalité plutôt facile pour moi : nous sommes à 30m, et je suis du côté de mon bon pied. Joli cadeau de la part de l’équipe de Camille ! J’inspire un bon coup. Elle passe. 18-16.

Le jeu est relancé, il ne nous reste que 3 minutes. On peut le faire, on peut le faire, je le sais ! C’est notre arrière, Nathalie, qui mène la danse. Nath intercepte le ballon et fonce. Mais c’est là qu’une de nos adversaires, Cécile, va commettre l’irréparable. La troisième ligne centre fonce vers Nath et la plaque haut. Très haut. Sous ce violent coup, Nath tombe au sol. On s’approche, inquiètes pour elle. Nathalie a des hématomes au cou ! Cécile est une malade : cette fille ne contrôle pas sa force et, visiblement, n’a toujours pas compris que les plaquages au-dessus des épaules sont interdits.
Alerté par l’action, Gérard arrive. Il a la main près de sa poche de jogging, celle que nous appelons entre nous la ‘poche aux jaunes’. Il examine la situation, appelle Cécile et les deux capitaines, Emma et Camille. Ça ne sent pas bon pour Nanterre, ça.

La sanction tombe. L’arbitre sort de sa poche un rectangle jaune. Cécile est out. 79 minutes. Nous comprenons alors que l’arbitre va nous accorder une pénalité. 18-16, l’occasion de passer 3 points, de prendre l’avantage et donc, de se qualifier. L’arbitre lève le bras et regarde vers nous. C’est à cet instant que 14 visages se tournent vers moi. Je vais tenter la pénalité. Je vais tenter la qualification.
La pénalité n’est pas loin, 27m, mais en coin. Je suis la derrière chance de notre qualification.

Jamais une telle pression n’a pesé sur mes épaules. Jamais. Gérard m’amène un plot bleu. Je resserre les lacets de mes crampons, me refait ma queue de cheval. Je jette un dernier coup d’œil aux filles, mais aussi aux quelques proches qui sont venus nous voir, dans les gradins. Je recule, recentre mon équilibre. Pour la première fois de la saison, je comprends ce qu’est le poids qui pèse parfois sur les buteurs des équipes… une sacrée responsabilité ! Selon beaucoup, le demi d’ouverture est un ‘artiste’, celui qui créé la cadence de l’équipe, qui invente et rythme le jeu. Aujourd’hui, je suis bien plus que cela. Je suis le dernier espoir de toutes les filles, mais aussi de Claude, notre entraîneur.
J’inspire un bon coup et je m’élance. L’instant paraît durer une éternité. Je regarde la balle partir tout en retenant mon souffle.

La balle passe entre les perches. L’arbitre siffle, lève le drapeau et siffle deux fois de suite. Le match s’achève. 18-19.

Les filles accourent vers moi. Elles me hurlent des choses dans l’oreille, mais au milieu de cette euphorie et de ces cris, je n’entends rien. Je me dégage de leur étreinte, et complètement enivrée, j’hurle à mon tour : « Les filles, on est en régionales ! ». "

Crédit photos : WeHeartIt, Ariane P.

vendredi 20 avril 2012

Ô de l'Orangerie, le parfum qui sent la côte basque !

Si vous me lisez depuis le début, vous êtes non sans savoir mon histoire d'amour avec.... les parfums ! Ah aaah, vous vous attendiez à un scoop me concernant, mais... non (ma vie privée reste où elle est, thanks !).
Bref, vous l'avez peut-être lu sur CET article, notamment, les parfums me passionnent. Et à chacun de mes anniversaires et à chaque Noël, ma mère m'offre un flacon de parfum. Je change de temps en temps, mais vous le savez bien, je reste abonnée à mes "classiques" (voir CET article).

Le 10 avril, j'ai fêté mes 17 ans (Oh my Gooood, j'ai dévoilé mon âge !! Bon... tant pis !) et mes parents m'ont offert un parfum que j'affectionne tout particulièrement : Ô de l'Orangerie, de Lancôme. Un pur bonheur, tout simplement !
Voici la description du parfumeur : "Lancôme crée Ô de l'Orangerie autour d'une fleur d'Oranger gorgée d'Ô qui met en exergue ses facettes lumineuses, fraîches et pétalées.
L'essence de Néroli, fraîche, croquante, et l'absolu de fleur d'Oranger aux accents suaves et miellés.
Autour de ces notes riches et précieuses se développe une multitude de sensations: la saveur explosive des zestes de bergamote et d'orange s'éclipse pour laisser s'exprimer la fraîcheur d'un accord aquatique cristallin, arrondi par la douceur des pétales de jasmin.
En fond, la vibration des bois et l'onctuosité du benjoin exaltent la volupté de cette fleur d'Oranger sans pareil."


Mais pourquoi, alors, dans le titre, j'évoque la côte basque ? Tout simplement car j'ai beaucoup porté Ô de l'Orangerie l'été dernier, lorsque j'étais à Biarritz. Et comme j'associe toujours une odeur à un souvenir, et bien voilà.
Je ne pourrais que vous conseiller ce parfum qui, pour moi, évoque l'été, le soleil, la fraîcheur d'un matin estival, mais aussi des souvenirs d'amitiés partagés avec un ami biarrots. Bref, ce parfum à une histoire.

Ô de l'Orangerie, Lancôme.
75 ml : 61,55€.
125 ml : 81,30€.

On se quitte sur quelques images du Pays Basque... Souvenirs de l'été 2011 ♥

 Comment ça, aller au Pays Basque avec un ballon du Stade Français, c'est de la provoc' ? Vous êtes sûrs ? Bon... tant pis alors !
Et vous, associez-vous des odeurs à des lieux ou des souvenirs ?

Crédit photos : Ariane P.
Plus de photos sur mon blog-photos, ICI.

jeudi 19 avril 2012

Au revoir Roro !

"Roro", deuxième en partant de la droite, lors de la victoire du Brennus en 2007.

Rodrigo Roncero, 35 ans, a annoncé la fin de sa carrière. Il disputera samedi 21 avril, à domicile, son dernier match aux côtés de ses collègues du Stade Français, face à l’USAP.

Le chirurgien en traumatologie de formation met fin à de nombreuses années de bons et loyaux services envers le Rugby, dont 10 ans de fidélité au Stade Français.
Figure emblématique du club de la capitale, ‘Roro’ va beaucoup manquer aux supporters…
On souhaite le meilleur au pilier argentin pour sa retraite rugbystique et on espère secrètement qu'il sera retenu par le staff parisien : un tel joueur, ça ne s’oublie pas !

Bonne chance pour la suite, Roro !

Crédit photo : Stéphane Hamel pour le Stade Français Paris.

mercredi 18 avril 2012

Fond de teint "FIT me!" de chez Gemey Maybelline

Trouver SON fond de teint s’avère un véritable parcours du combattant. Trop foncé, trop clair, trop couvrant, pas assez, tenue moyenne… bref, même moi qui pensais avoir trouvé le FdT idéal avec Lancôme (voir ICI), hé bien je peux vous dire que je m’étais foutue le doigt dans l’œil (ouï, ça fait mal !). Il y a environ 1 mois, le Lancôme étant presque fini, j’ai voulu me racheter un FdT. Mais bon, 40€ le FdT ça fait mal quand même. Alors comme je suis sage et respectueuse envers mon porte-monnaie, je me suis dirigée vers une marque moins chère mais tout aussi bien : Gemey Maybelline.
A cette époque, la « nouvelle » gamme ‘FIT me!’ squattait toutes les pages pubs de nos magazines féminins, et j’ai décidé de tester. Accompagnée d’une copine (Elodie, ma coupine préférée pour shopper), nous sommes allées au Monoprix d’Opéra (Métro Opéra, Ligne 7, pour celles qui seraient intéressées) pour tester un peu cette nouvelle gamme (Elo s’en est d’ailleurs tirée avec un blush de ‘FIT me!’, le 210). Car oui, avant d’acheter un produit teint (quel qu’il soit : FdT, poudre, blush, correcteur, anti-cernes), il faut impérativement le tester.

Bref, nous avons testé les produits de la gamme et elle est juste INCROYABLE ! Pour vous la présenter en quelques mots, ‘FIT me!’ est une gamme dite « faite sur mesure ». Et sur ce point, je suis d’accord, car pour ne pas trouver sa couleur idéale parmi l’éventail de nuances, il faut le faire (sauf pour les teints très foncés).
Je ne peux vous parler des autres produits de la gamme (anti-cernes, poudre et blush), car je ne les ai pas testés sur le long terme, mais je peux largement aborder avec vous le sujet des FdT.

La gamme de FdT se décline en tout en 15 nuances de couleurs, divisées en 3 ‘sous-parties’ : peaux claires, peaux mates, peaux foncées (donc 5 nuances par ‘sous-partie’). De quoi satisfaire tout le monde !
Seul bémol : les peaux très foncées ne trouveront peut-être pas forcément leur teinte idéale… En ce qui me concerne, j’ai trouvé MA teinte. Parfaite, elle est juste parfaite. Ni trop foncée, ni trop claire. Bref, j’ai trouvé, c’est le 130. Je l’ai, je ne le lâche plus !
Je pense vraiment racheter ce fond de teint lorsqu’il sera fini, et je pense même acheter la poudre de la même gamme, lorsque ma Miss Helen (voir ICI) sera finie.

Quelques critères :

* Couleur : J’ai trouvé mon bonheur.
* Application : Géniale ! Très agréable, rapide et simple. Perso, je l’applique au doigt, comme une crème hydratante. Pas besoin de pinceau ou de kabuki. Le produit se « fond » réellement dans la peau, c’est parfait.
* Couvrance : Moyenne, mais c’est exactement ce que je recherchais, avec les beaux jours qui arrivent : je ne tiens pas à avoir un masque de plâtre sur le visage, surtout en été ! Ce FdT unifie, mais ne corrige pas réellement. Je le déconseille à celles qui ont de grosses imperfections, à moins d’utiliser un très bon correcteur.
* Sensation : Très léger, ce FdT ne donne pas l’impression d’ « étouffer » la peau. J’aime bien (surtout quand il fait chaud).
* Tenue : J’en suis relativement contente. Je me maquille le matin à 7h (ou 6h) et me démaquille le soir vers 21-22h, mais je n’ai pas besoin de faire de retouche dans la journée (et pas le temps, surtout !)
Démaquillage : Avec une eau micellaire, je ne rencontre aucun problème (j’utilise la Créaline H2O de Bioderma).
* Packaging : Simple, mais pas besoin de plus, après tout. La pompe doseuse est assez utile. Comme repère pour vous, j’utilise 2 à 3 pompes pour la totalité de mon visage (et la naissance de mon cou).
* Odeur : Odeur très subtile, peu entêtante et plutôt agréable.
* Allergies ? : J’ai la peau extrêmement sensible. J’utilise ce FdT quasi tous les jours (j’alterne avec le Lancôme et un autre) depuis environ 3 semaines et je n’ai constaté aucun problème. Après, il est vrai que chaque peau peut réagir différemment…

Prix : de 12€ (chez Leclerc, par exemple) à 15€ (chez Monoprix).
Oui, il est plus cher chez Monoprix, mais au moins vous pouvez le tester !

Quelques photos :


J'ai une cicatrice sur la main gauche. Pour tester un FdT et sa couvrance, je teste sur cette main, et je vois ce que ça donne. Je vous laisse regarder le résulat vous même : ça couvre un peu, ça corrige, sans pour autant faire "effet plâtre". C'est parfait.

Pour les curieuses, je porte sur les ongles le Stranger Tides de chez OPI !

Si vous utilisez des produits de cette gamme, partagez vos avis ici !

Crédit photos : Ariane P.

mardi 17 avril 2012

Stade Français : Portraits croisés (David Attoub et Pascal Papé)


Le site du Stade Français a lancé son premier Portraits Croisés. En gros, chacun répond à des questions concernant l'autre (son chanteur préféré, ce qu'il préfère chez lui, etc...).
Pour le premier PC, le SFP a réuni David Attoub et Pascal Papé, deux figures du SF, ou deux grands déconneurs.

Bref, cette vidéo, c'est que du bonheur, c'est du rire en barre.
Bref, cette vidéo, c'est à regarder. C'est tout. (Sinon, Pascal te tape, ok ?)
Ah et... PAPÉ PRÉSIDENT (*) !!

Ah, et aussi, vous vous en fichez certainement, mais j'ai mes places pour le Derby parisien, le 5 mai

Crédit vidéo : Stade Français Paris.

60 trucs à faire lorsqu'on attend quelqu'un (qui finalement vous posera un lapin)

Il y a bien un point sur lequel vous serez tous d’accord avec moi : attendre, c’est énervant. On attend le métro, on attend la fin du boulot/des cours, on attend la fin de la publicité, on attend aux feux rouges, on attend le prince charmant… Bref, on passe notre vie à attendre.
Mais le pire du pire, reste d’attendre quelqu’un lors d’un rendez-vous. Surtout quand cette personnes ne viendra finalement pas et vous posera un lapin. M’enfin, ça, c’est un autre débat.
Alors pour vous, rien que pour vous, j’ai listé les 60 choses à faire lorsque vous attendez votre meilleure amie qui est (encore) en retard (et qui ne viendra pas) ou encore votre Chéri qui a oublié de passer à l’heure d’été (et qui ne viendra pas non plus).


1. Arriver fraîche et pimpante, mais retoucher un peu son rouge à lèvre.

2. 1 minute 30 après avoir retouché son rouge à lèvre, ressortir le miroir de poche et vérifier que le rouge à lèvre n’a pas filé sur ses dents.

3. Hésiter entre mettre les cheveux derrière les oreilles ou non.

4. Les laisser « libres ».

5. Finalement les mettre derrière l’oreille (vent).

6. Regarder à droite à et gauche, comme si ça pouvait le/la faire venir plus vite.

7. Regarder l’heure sur son portable : 2 minutes de retard.

8. Ranger son portable (oui, il y a des pickpockets à Paris)

9. Ressortir son portable pour se rendre compte que le chiffre n’a pas bougé.

10. Regarder les passants. Ça occupe toujours.

11. Faire les 100 pas sur le boulevard.

12. Tendre le coup à droite, à gauche, derrière le groupe de touristes japonais. Toujours rien.

13. Regarder l’heure : 4 minutes de retard.
14. Envoyer le fameux sms-de-la-mort-qui-tue-sa-maman : « T où ? »

15. Vérifier toutes les 20 secondes une éventuelle réponse : rien.

16. Regarder ses ongles.

17. Merde, le vernis de l’index gauche est écaillé.

18. Re-retoucher son rouge à lèvre.

19. Mater le joli jeune homme qui attend aussi quelqu’un (sûrement sa copine… connasse !)

20. Regarder l’heure : 6 minutes.

21. Renvoyer un sms-de-la-mort-qui-tue-sa-maman : « T ds le métro ? »

22. Surfer sur Twitter/Facebook/Blogger (rayez la mention inutile).

23. QUOI ? Kévin et Elisa ont cassé ? Noooooooon !

24. Envoyer un sms à une (autre) copine : « Va matter le dernier tweet de Kévin, tu vas halluciner ».

25. Regarder l’heure : 8 minutes.
26. Fait chier, il fait froid.

27. Pousser un looooong soupir d’ennui et d’énervement.

28. Re-mater le joli jeune homme. Sa copine est arrivée et est, à priori, heureuse de le revoir, puisqu’ils procèdent à un échange salivaire (connasse).

29. Vérifier pour la 20ème fois dans la journée son ‘mur’.

30. Regarder l’heure : 10 minutes.

31. Envoyer un sms-de-la-mort-qui-tue-sa-maman-mais-en-mode-méchant : « Putain, qu’est-ce que tu fous ?! »

32. Re-re-retoucher son rouge à lèvre.

33. Hé, la nouvelle collection de chez M.A.C. sort dans une semaine… (à noter !)

34. Regarder l’heure : 12 minutes.

35. Le froid s’engouffre dans le fin blazer qu’on porte.
36. Jouer un peu à Andry Birds (attention, jouer comporte des risques. Faites-vous aider au 0 800 036 …)

37. NIQUÉÉÉS les ptits ‘zoiseaux’ !

38. Regarder l’heure : 19 minutes.

39. Ne pas envoyer de sms-de-la-mort-qui-tue-sa-maman, mais appeler la personne.

40. Tomber sur la boîte vocale.

41. Laisser un message « Ramène vite tes fesses, je suis en train de congeler. Et dépêche-toi purée ! »

42. Regarder l’heure : 21 minutes.

43. Se dire « s’il/elle n’est pas là dans 10 minutes, je me casse ».

44. Se dire « ouais, mais ça se fait pas, si ?! ».

45. Regarder les photos de son portable.

46. Il était quand même mieux avec les cheveux un peu plus longs, lui…
47. Piocher un chewing-gum dans son sac.
 
48. Regarder l’heure : 25 minutes.

49. Appeler une (autre) copine, histoire de « prendre des nouvelles » (ça, c’est la version donnée, mais la réelle, c’était « Je m’emmerde, tu m’aides à faire passer le temps ? »).

48. La copine en question s’apprête à sortir de chez elle et n’a donc que 5 minutes à nous accorder.

50. Elle est finalement restée 10 minutes au téléphone.

51. Regarder l’heure : 35 minutes.

52. « Bon, ok, c’est bon, je me casse, ras le bol, merde ! »

53. Croiser une (autre) copine dans la rue, juste au moment de partir (Paris n’est pas si grande que ça, finalement).
54. Décider de prendre un café avec cette copine.

55. Au café en question, laisser un message à la retardataire « Ouais, ça m’a saoulé d’attendre, alors je me suis cassée. Zoubis. »

56. Rappeler et rajouter : « Rappelle-moi, j’ai 2-3 trucs à te dire ».

57. La copine du café ne reste qu’une petite demi-heure : elle a un RDV (et elle n’aura pas de retardataire, ELLE).

58. Se retrouver seule comme une conne, au milieu du café.

59. Faire défiler le répertoire de son portable, se remémorer qui n’habite pas très loin du quartier.

60. « Euh… Hélène, oui, ça va, et toi ? Ouais, tranquillou, même s’il fait froid. Tu es chez toi ? Je peux passer, là ? Ah, top, merci, à dans 10 minutes, poulette ! ».

Crédit photos : We Heart It.
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