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Depuis quelques semaines, j'ai l'impression que ma peau se porte un peu (beaucoup...?) mieux. Grâce au soleil ? A la pilule ? Les deux combinés ? Honnêtement, je ne sais pas, et je ne cherche pas spécialement à comprendre. Toujours est-il que cette amélioration me remonte quelque peu le moral, même si ma peau est loin d'être parfaite. Et à mon avis, elle ne le sera jamais, il faut que je me fasse une raison.
L'autre jour, en regardant ma peau le matin, j'ai repensé à toutes les choses que j'ai pu entendre à propos de l'acné. Des choses idiotes, des choses parfois méchantes et des choses invraisemblables. Evidemment, la plupart du temps, ces choses ne sont pas dites dans un but méchant ou de blesser, mais inconsciemment, les personnes qui vous font remarquer quelque chose à propos de votre acné vous blessent terriblement, malgré elles.
De ce fait, j'ai décidé de partager avec vous les questions et remarques bêtes / illogiques / blessantes / invraisemblables / méprisantes qu'on a forcément connues si on a ou a eu de l'acné !
* Ça passera, ne t'en fais pas. A ton âge, c'est normal d'avoir de l'acné !
Alors... Oui et non. Si une grande majorité des ados ont de l'acné, il y a aussi de nombreuses personnes adultes qui ont de l'acné. On parle alors d'acné de l'adulte, et à l'heure actuelle, 40% des femmes de moins de 50 ans seraient concernées ! Donc, oui, il est "normal" d'avoir de l'acné en étant adolescent, mais il y a presque 1 femme sur 2 chez qui cette acné ne disparaît jamais. J'ai actuellement 20 ans, et c'est compliqué de se regarder dans le miroir tous les matins en me disant que j'ai la peau d'une ado de 14 ans et que, certainement, ça ne changera jamais.
* Arrête de te plaindre, ça pourrait être pire : tu pourrais avoir une maladie incurable !
Cette remarque m'énerve à un point assez incroyable ! Evidemment, je ne vais pas mourir de l'acné, je le sais. Mais quoi, ça voudrait dire qu'il y a une échelle selon laquelle on aurait le droit ou non de se plaindre ? Je sais que d'un point de vu de santé, je n'ai pas à me plaindre, mais est-ce pour cela que je n'ai pas le droit de dire que mon acné m'handicape physiquement et socialement ?!
D'autant que cette remarque est souvent faite par des personnes qui n'ont jamais eu de l'acné. L'acné fait mal physiquement, mais aussi psychologiquement. Fuir les miroirs et presque se dégoûter tous les jours lorsqu'on se maquille, ça fait mal. Avoir honte de se démaquiller devant ses amis, et même sa famille, ça fait mal.
Alors oui, je ne risque pas de mourir dans 1 mois à cause de mon acné, mais ça fait souffrir. Et il serait temps que cela rentre dans la pensée collective : l'acné fait souffrir !
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Remarque bien énervante également. Comme si on me disait "tu es défigurée, mais bon, tu as de jolies yeux bleus-gris". Oui et alors ? Je sais que les gens me regardent dans les yeux lorsqu'ils me parlent, mais la peau est le premier "revêtement de soi". Quelqu'un qui ne me connait pas et me rencontre pour la première fois verra en premier lieu ma peau. Ma peau immonde et abîmée par des traitements locaux et oraux. Ce que je vous dis depuis le début de l'article peut paraître très superficiel pour de nombreuses personnes, mais je pense que celles atteintes d'acné comprennent ce que je veux dire.
Comment voulez-vous avoir confiance en vous et donner une bonne image de votre personne en ayant honte de votre peau, et donc de votre visage ?
* Tu n'as pas tant de boutons que ça...!
Là, j'ai envie de vous répondre une seule et unique phrase : vive le maquillage ! Bien qu'il ne fasse que cacher la misère (et encore, il ne peut pas tout camoufler), le maquillage me permet de sortir sans avoir l'impression que les gens se moquent de ma peau. Je n'ai jamais eu de remarque, mais je pense qu'il est déjà arrivé à des personnes de parler dans mon dos, que ce soit des inconnus ou des proches. Genre "tu as vu sa peau... ?" ou "la pauvre, je suis sûre qu'elle le vit mal". Alors oui, je le vis mal, mais en attendant de potentiellement trouver une solution curative, j'opte pour une solution de camouflage, de cache-misère. Et évidemment, je dois admettre que par rapport à d'autres personnes, j'ai une acné "tolérable" (modérée selon ma dermato).
* Pourquoi tu ne vas pas voir un dermatologue ?
Certainement la question qui m'énerve le plus et me donne envie de frapper la personne qui la pose. Qu'est-ce que vous pensez : que je me laisse vivre depuis toutes ces années sans chercher une solution ? Je suis suivie par une dermatologue depuis presque 5 ans, et rien n'y fait. Comme dit précédemment, j'ai testé de nombreuses choses : crèmes plus ou moins fortes qui n'ont eu d'autres effets que de sérieusement m'abîmer la peau (ma peau est par endroit comme "brûlée"), compléments alimentaires, antibiotiques...
Ne pensez pas qu'un médecin (quelle que soit sa spécialité) aura une solution à chaque problème. C'est faux, et notamment en matière de dermatologie. De nombreuses personnes touchées par l'acné sont suivies par un professionnel de la dermatologie, mais peu sont réellement traitées avec succès.
* Et Roaccutane, tu y as pensé ?
Pour être honnête, oui j'y ai pensé. J'y ai pensé, car comme dit précédemment, mon acné me fait souffrir. J'en ai parlé avec ma dermatologue il y a environ 1 an, et elle n'était pas particulièrement pour. Et finalement, je la comprends. Roaccutane est un traitement particulièrement lourd : le suivi est mensuel (prise de sang, consultation), les effets secondaires sont très nombreux et lourds, et l'efficacité plutôt aléatoire. En effet, d'après ce qu'a dit ma dermato, en moyenne Roaccutane est efficace pour 50% des patients. Donc juste 1 patient sur 2. C'est un très faible rendement pour un traitement aussi lourd et contraignant. En fait, elle m'a dit que ce traitement est efficace sur tout le monde... au début ! 50% des personnes font une rechute entre 7 mois et 1 an après l'arrêt. Juste une bombe à retardement légèrement... retardée !
Pour ce qui est des effets secondaires, vous avez certainement entendu parler des cas de suicides et dépressions relevés à la suite de ce traitement. Pour être honnête, ce ne sont pas ces effets qui m'ont le plus fait douter. Car ils n'ont pas été si fréquents (un peu comme les cas d'AVC recensés suite à la prise d'une pilule de 4ème génération) et je pense que ces cas-là devaient déjà avoir une santé psychologique fragile... Peu importe ! Les effets secondaires contraignants, et relativement fréquents, sont les suivants : sécheresse des orifices (donc yeux, nez, bouche et... voilà !), douleurs articulaires, cholestérolémie très élevée, fatigue chronique, troubles de l'humeur, troubles de la concentration, etc. Alors oui, je veux une belle peau, évidemment, mais pas au prix de ma santé et de ma réussite étudiante : car qui dit santé fragile et fatigue dit absentéisme !
Bref, Roaccutane est la solution en dernier recours.
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Certainement la remarque la plus WTF. Qu'est-ce qui est insinué : que je suis sale ? Que je ne me démaquille pas ? Que je ne me lave pas le visage ? Que je consomme autant d'alcool qu'un alcoolique ? Que je fume une cartouche par jour ?
Non, rien de tout ça ! J'ai toujours eu une hygiène irréprochable, y compris pour mon visage : je me démaquille absolument tous les soirs, je me nettoie le visage deux fois par jour, je lave régulièrement mes pinceaux à maquillage, je fais un gommage tous les 8-10 jours, même fréquence pour le masque, je protège ma peau de la pollution (avec une crème hydratante adaptée) et du soleil lorsque je suis en vacances, etc. Je ne bois pas avec abus, je ne fume pas. Je pense donc avoir une (très) bonne hygiène de vie.
* Et si tu arrêtais le gluten/lactose ?
Si vous me suivez depuis un certain temps, vous savez certainement que j'ai dû manger sans gluten pour des raisons de santé pendant pas mal de temps. Ce régime strict était très lourd : les aliments plaisir m'étaient interdits (car si les marques sans gluten se sont largement développées depuis environ 2 ans, ce n'était pas le cas il y a 4-5 ans !), il m'était difficile d'aller au restaurant avec de la famille ou des amis, je devais avoir ma petite barquette le midi afin de ne pas manger de gluten. Bref, un mode de vie contraignant que j'ai dû suivre pour raisons médicales. C'est pour cela que j'ai un énervement profond vis-à-vis de ceux qui se privent d'un type d'aliment juste par "mode" ou par "envie healthy". J'avais d'ailleurs fait un très long article à propos de la mode sans gluten, vous pouvez le retrouver ICI.
Bref, il n'y a aucune preuve scientifique que le gluten et le lactose, en dose raisonnable, évidemment, ne favorisent l'acné. Alors il est hors de question que je recommence un régime aussi lourd pour rien.
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Cette remarque est énervante mais peut, finalement, être justifiée. Evidemment, il est préférable de laisser respirer sa peau, et ce, que vous souffriez d'acné ou non. Mais mon visage me donne tellement honte que je ne peux me résoudre à sortir sans fond de teint ou BB crème. Mais si vous choisissez des cosmétiques adaptés, votre maquillage sera sans danger pour votre peau. Il suffit d'investir dans des marques hypoallergéniques qui proposent des produits non-comédogènes. Evidemment, la plupart du temps ces marques sont un peu plus coûteuses que les autres, mais c'est le prix à payer pour, au moins, ne pas empirer les choses. Je conseille par exemple Clinique, Avène ou encore La Roche-Posay, entre autres, qui sont sans risque pour les peaux "à problèmes", comme ils aiment dire. Vous pouvez aussi vous tourner vers des marques biologiques et à commencer à étudier avec une grande attention les étiquettes des ingrédients.
Il est certain que si vous vous tartinez de produits blindés de silicones et autres cochonneries, votre peau va être littéralement bouchée et commencera à produire de trop grandes quantités de sébum pour se défendre. Sébum responsable, dans de nombreux cas, de l'acné.
Et vous, avez-vous déjà entendu ces choses ? Si vous avez déjà du "subir" d'autres remarques, n'hésitez pas à les partager !
Coucou ma belle! Au lycée j'ai eu pas mal de boutons, j'en ai encore un peu selon la saison/ si je suis crevée ou pas / et selon la période du mois, mais ça va beaucoup mieux. Mais à moi aussi on m'a posé toutes ces questions débiles, qui donnent parfois envie de s'arracher les cheveux. On m'a même déjà dit que si j'avais des boutons c'est à cause des crèmes que j'utilise... j'avais envie de rire. En tout cas courage, continue à prendre bien soin de ta peau, elle ne peut que t'en remercier et un jour on aura la peau lisse et lumineuse et personne ne viendra nous embêter! <3
RépondreSupprimerIl vaut mieux en rire qu'en pleurer, c'est vrai !
SupprimerT'inquiètes, ce jour-là on sortira le Champagne et on se fera une petite bouffe toutes les deux ;)
Blague à part, je me souviens qu'une fois on avait parlé des produits qui permettent d'atténuer les cicatrices d'acné et j'en teste un en ce moment qui est vraiment très efficace, et sa rapidité d'efficacité est assez bluffante : il s'agit du sérum Vinoperfect de Caudalie. Après, à voir, parce que j'en avais discuté avec Diane, et elle m'a dit que sa peau avait fait une réaction pas cool avec...
Bisous <3
Coucou ma belle! Avec plaisir le champagne et la bouffe toutes les deux ;) pour l'acné, un produit qui marche bien aussi (sur moi en tout cas je trouve) c'est le Cicalfate d'Avène, qui coûte 8€ en format normal, je l'utilise en masque avant de dormir :D
RépondreSupprimerCe serait un grand plaisir de te voir si tu viens à Paris ! :)
SupprimerJ'ai noté ça dans un coin, car le sérum de Caudalie a beau être (très) efficace, il est tout de même assez cher (entre 35 et 40€ selon l'endroit où tu l'achètes), donc peut-être que je me tournerai vers le Cicalfate :)
Bisous <3
Coucou Ariane. En lisant ton article je me dis que ça doit être vraiment dur d'avoir de l'acné ... Le pire c'est la souffrance pour la personne qui en a :( Les remarques sont toujours faites par des personnes qui n'y connaissent rien, c'est vraiment con, t'as envie de leur dire "mais renseignez-vous merde, vous en avez pas vous savez pas ce que c'est!!". En tout cas ne te mets pas sous roaccutane... conseil d'une future pharmacienne xD ce Mt est beaucoup trop "aléatoire" pour bien trop d'effets indésirables, en en plus il est tératogène. Rien que ça, ça en dit long. Bon l'ibuprofène l'est aussi, mais le roaccutane contient tellement d'EI ... En tout cas bon courage, et j'espère que ça s'arrangera un jour <3 bisous !
RépondreSupprimerOui, en effet, ce n'est pas évident... Merci pour tes conseils de bientôt-pharmacienne ! En effet, les dermato le prescrivent vraiment en dernier recourt parce que c'est mauvais. Et c'est aussi pour son côté tératogène qu'une prise de sang est obligatoire tous les mois : pour voir si tu n'es pas enceinte, car les effets seraient absolument terribles sur le foetus.
SupprimerPurée, je ne savais pas que l'Ibuprofène était tératogène !!! Heureusement que je ne suis pas enceinte :p Mais le souci dans tout ça, c'est de savoir combien de temps les "propriétés tératogènes" restent dans l'organisme ! Parce qu'admettons que tu arrêtes d'en prendre (que ce soit l'Ibu ou le Roaccutane) en août et que tu tombes enceinte en septembre-octobre, peut-être qu'il y aura des effets néfastes ?
J'espère aussi, plein de bisous <3
Oui j'imagine bien que c'est toujours le dernier choix le roaccutane :/ En fait tout AINS (anti inflammatoire non stéroïdien) dont font partie l'ibuprofène et l'aspirine, peut avoir des effets sur le bébé, mais à partir d'un certain mois de grossesse. Enfin par précaution je les prendrai jamais ! Mais par contre la demi-vie d'élimination de l'ibuprofène est tellement courte (genre 2h ou 3h je sais plus) qu'à la fin de la journée tu l'as éliminé. Donc pas de risque si tu en prends "juste avant" de tomber enceinte, ton corps aura éliminé le médicament :) l'isotrétinoine je ne connais plus sa demi-vie mais je pense qu'elle est très largement supérieure à celle de l'ibu, plusieures heures, mais pas une semaine quoi ^^
SupprimerTu ne devrais pas prendre la pillule c très mauvais
RépondreSupprimerEt c'est pas naturel de prendre sa
RépondreSupprimerTu en fait carrément la publicité dans ton blog alors qu'il y a peut etre de très jeune filles qui te lise. Ou est le sens moral ?
RépondreSupprimerTu en fait carrément la publicité dans ton blog alors qu'il y a peut etre de très jeune filles qui te lise. Ou est le sens moral ?
RépondreSupprimerBonjour cher (chère ?) anonyme,
Supprimerpour être tout à fait honnête avec toi, je dois avouer qu'au début, j'ai hésité à valider tes commentaire, simplement car je n'aime pas créer des polémiques et j'avais peur que ton laïus archaïque le fasse. Cependant, je fais partie de ces personnes qui s'engagent pour que la liberté d'expression et la liberté de pensée soient totalement respectées, et ce, même avant les événements de septembre. Mon blog est un lieu où je m'exprime, mais aussi où je donne la possibilité à chacun et chacune de donner son avis, toujours, évidemment, dans un cadre de respect et de tolérance des autres (après tout, je suis légalement responsable de ce qui se dit sur mon blog, que ce soit dans mes articles ou les commentaires). De ce fait, j'ai validé tes commentaires tout en m'accordant tout de même une sorte de "droit de réponse".
Pour tout t'avouer, je ne sais pas si tes commentaires ont pour but de te soucier de ma santé ou plutôt de ma valeur morale. Je ne saurais te dire pourquoi, mais je pense que ce serait plutôt la seconde solution. Mais comme je ne peux pas en être totalement certaine, je vais te répondre selon les deux hypothèses.
Si tu t'inquiètes de ma santé, je peux éventuellement te remercier de ta sollicitude, mais je te dirais également que je sais ce que je fais et que j'en suis responsable. La pilule (quelle qu'elle soit : selon le labo, la génération, le dosage, etc) est un médicament, et comme chacun le sait, malgré les longues recherches et test des chercheurs et médecins, chaque médicament peut induire des effets secondaires plus ou moins nuisibles et qui varient grandement en fonction de la personne qui utilise le médicament en question. Je connais les "risques" de la prise de pilule et j'ai une grande confiance en mon gynécologue qui, je suis sûre, fait de son mieux pour éviter d'empoisonner ses patientes.
Pour ce qui est de l'aspect "naturel" ou non de la pilule, je suis en partie d'accord avec toi : prendre des hormones de synthèse n'est pas naturel (logique, puisque ce sont des molécules créées en laboratoire, et non par le corps), mais finalement, est-ce que le Doliprane ou le Dafalgan que tu prends lorsque tu as mal à la tête l'est-il, lui ? Je ne pense pas. Aucun médicament n'est naturel au sens strict. Tu peux, si tu le souhaites, te soigner uniquement grâce aux plantes, et j'avoue que lorsque je le peux, je préfère opter pour ce moyen : par exemple une infusion de verveine avec une bonne cuillère de miel pour lutter contre le mal de gorge en hiver, plutôt que les pastilles vendues en pharmacie. Mais les plantes ne peuvent malheureusement pas tout soigner : à ton avis, pourquoi la mortalité infantile (et la mortalité tout court !) était si élevée il y a à peine deux siècles ? Questions d'hygiène, également, mais aussi à cause des maigres savoirs médicaux et scientifiques, et au manque de médicaments. Mais là n'est pas le sujet !
Abordons maintenant l'aspect moralisateur, l'hypothèse qui est, selon moi, celle qui colle le plus à tes commentaires. Que je te rassure : depuis que je prends la pilule, je n'ai pas été happée par les flammes de l'Enfer et aucune colère divine ne s'est abattue sur moi. Grand bien m'en fasse !
SupprimerJe pense être assez grande et mature pour savoir ce que ma morale me dit de faire : j'ai pris la décision de prendre la pilule, et je l'assume, bien que malgré le fait que nous soyons en 2015 et non plus au Moyen-Âge, je sais qu'il existe encore de nombreuses personnes contre ce moyen de contraception d'un point de vu strictement moral. Chacun fait ce qu'il veut, et je ne juge pas les valeurs que tu défends, cependant, je te prierais de ne pas te mêler des décisions que je prends. Chacun peut croire en ce qu'il veut, défendre les opinions qu'il veut, à partir du moment où il ne vient pas m'emmerder.
La pilule est autorisée en France depuis 1967 (ce qui est tard par rapport à nos voisins allemands, par exemple : en 1956, pour eux), et cet événement fut un véritable révolution pour toutes les femmes qui ont pu (enfin !) décider de devenir mère ou non et d'avoir une sexualité parfaitement libérée.
Combien d'IVG, de naissances sous X et d'abandonnements ont pu être évité grâce à une simple plaquettes de quelques comprimés ? Je n'ai pas les chiffres exacts, mais je pense qu'ils parlent d'eux-même : la pilule permet de contrôler sa fertilité et d'éviter les séquelles physiques et psychologiques qui suivent un avortement. Mais je suppose que si tu es contre la pilule d'un point de vu moral (et religieux ?), tu es également contre l'IVG.
Pour ce qui est de faire la publicité de la pilule sur mon blog... Laisse-moi rire quelques instants ! A aucun moment je ne fais la promotion de la pilule : je ne fais que la citer, et crois-moi, si je voulais vraiment en faire la publicité, j'aurais citer le nom de la pilule que je prends ainsi que le laboratoire qui la met en vente. L'ai-je fait ? Je ne crois pas !
La plupart de mes lectrices ont entre 15 et 35 ans, environ, et je pense qu'elles sont suffisamment intelligentes pour savoir ce qu'elles ont à faire. Je sais que l'acné fait terriblement souffrir certaines femmes (mais aussi des hommes), et je partage avec mes lectrices ce qui fonctionne sur moi, sur mon acné. Comme je l'ai dit plus haut, elles sont suffisamment intelligentes pour comprendre qu'il n'existe pas une seule et unique solution miracle !
Enfin, je te prie de croire que mes valeurs, mon sens moral et moi sommes en parfaite harmonie. Je ne me déteste sous prétexte que je prends la pilule. Encore une fois, je la prends, je l'assume et j'en assumerais les conséquences si jamais j'avais des impacts sur ma santé. En lisant la notice de mon médicament et en discutant avec mon médecin gynécologue, j'ai été prévenue des potentiels risques de la pilule, et j'ai choisi de tout de même la prendre.
Il faut arrêter de diaboliser la pilule : nous sommes en 2015, et chacune d'entre nous a le droit de choisir son mode de contraception, que ce soit un implant, un stérilet, un préservatif (féminin ou masculin) ou la pilule.
En attendant, je te souhaite une bonne journée.
Coucou ma belle Ariane ! :)
RépondreSupprimerTout d'abord, je te dis un gros bravo pour ton article !!! <3
Je pense qu'il peut aider des tas de gens qui sont dans le même cas et qui ont du mal à vivre avec.
C'est mon cas. J'ai commencé à avoir de l'acné très légère vers 13 ans (j'en avais juste sur la zone T et c'était pas très voyant).
Puis, à 20 ans, j'ai commencé à avoir une horrible poussée de bouton sur les joues et sur le bas de la mâchoire, sans raison. Et voilà, ça fait donc 3 ans maintenant que je me bats pour m'en débarrasser... -_-'
Je vois de l'amélioration mais j'ai des marques qui comme toi ne veulent pas me lâcher...
Heureusement (et même bizarrement), je n'ai jamais eu de remarques méchantes de la part des gens. Bon bien sûr, il y a mon frère et mon père qui m'en font mais c'est plus pour m'embêter que pour me faire du mal ^^
Par contre, j'ai déjà eu droit à "Ça passera, ne t'en fais pas, à ton âge, c'est normal d'avoir de l'acné"... Mouais... si je dis que j'en ai depuis des années et que je risque d'en avoir toute ma vie je n'exagère pas !!! Mais bon, faut croire que si, hein?! Car les gens savent notre vie mieux que nous?! (Ironie bien sûr ^^).
Ne fais surtout pas Roaccutane !!! Mon meilleur ami l'a fait et il avait la peau sèche et rouge partout (mais vraiment partout ^^) et il devait faire des visites régulières chez le médecin et des prises de sang. Et son acné est revenue plus tard donc bon...
Gros bisous miss <3
Salut Diane !
SupprimerMerci pour tes compliments, je suis vraiment heureuse que ce billet puisse aider des personnes !
Les boutons sur les joues et la mâchoire sont caractéristiques de l'acné hormonale (ou acné de l'adulte), et c'est malheureusement la plus difficile à faire partir. Je sais que tu es plutôt tournée vers les soins bios et naturels, mais si un jour ça te bouffe trop, je ne peux que te conseiller d'aller voir un endocrinologue, si ce n'est pas déjà fait. Puisque les problèmes de dosages hormonaux sont souvent de son ressort :)
Ah mais le "ça passera" me fait péter des câbles !!!!! J'espère que tout s'est arrangé pour ton meilleur ami.
Je te fais de gros bisous <3
SupprimerMais de rien ! :)
Oui je sais que mon acné est très probablement hormonale… et ça me désespère ! -_-‘
Je n’avais jamais songé à aller voir un endocrinologue, c’est ce que tu as fais toi?
Bisous <3
Bon, je vais te raconter toute ma vie... Au bout d'un moment, j'ai fini par dire à ma dermato qu'aucun traitement local ne marchait. Je lui ai aussi fait savoir que dans ma famille, de nombreuses femmes ont des problèmes d'hyper ou d'hypo thyroïdie, une glande qui a un rôle très important dans les "dosages hormonaux" (je t'avoue que ça aurait été son boulot de me le demander d'elle-même, mais bon...).
SupprimerDu coup, elle m'a prescrit une prise de sang à faire à un certain moment de mon cycle (dans les 3 premiers jours des règles il me semble). Suite à cette prise de sang, on a remarqué que j'avais deux dosages au-dessus de la moyenne (je dois t'avouer que je ne sais plus lesquels). Je suis retournée chez la dermato, et elle m'a dit que même si ces mesures n'étaient pas alarmantes, il fallait que je vois un endocrinologue car du coup, mon acné était hormonale et que, en gros, ce n'était plus de son ressort. Je suis également allée voir mon généraliste, histoire de lui faire savoir tout ça, mais bon, je pense pas que ce soit réellement nécessaire.
J'ai eu un rdv chez l'endocrinologue, mais il faut avouer que ça peut être un peu long, car c'est une spécialité où il n'y a pas tant de médecins que ça, finalement, et ce, même en région parisienne ! J'ai eu plutôt de la chance, car j'ai eu un rdv environ 1 mois ou 1 mois et demi après avoir appelé.
Une fois au rdv, elle m'a posée de nombreuses questions (poids, antécédents médicaux, cancers hormonaux dans la famille, comment sont mes cycles, etc.) et a regardé les analyses que j'avais faites suite à la prescription de la dermato.
L'endocrinologue m'a demandé de faire de nouvelles analyses, plus poussées avec de plus nombreux dosages. Ces analyses étaient pour certaines contraignantes, mais à priori essentielles. Sans creuser les détails, j'avais un seuil trop important au niveau de mes glandes surrénales ce qui peut, dans certains cas, montrer des problèmes de reins (des kystes voire des tumeurs). Je te rassure, je n'ai finalement rien de grave au niveau de mes reins :)
BREF, j'ai fait ces analyses et j'ai apporté les résultats à l'endocrino. Selon elle, aucun dosage ne nécessitait un réel traitement hormonal, bien que pour certaines choses mesurées, j'étais au-dessus. En fait, les endocrinos prescrivent de véritables traitements dans des cas un peu "extrêmes" ou quand ça devient vraiment très handicapant. Par exemple, ce n'est pas mon cas, mais il peut arriver que certaines femmes aient trop d'hormones mâles et développent des signes masculins, comme une pilosité faciale importante ou autre. Dans ces cas, c'est très handicapant, et je sais qu'il existe un traitement appelé Androcure (parfois aussi prescrit contre l'acné !). Comme les traitements hormonaux présentent souvent des effets secondaires pas tops et contraignants (sur le poids, l'humeur, mais aussi la peau, justement), les endocrinologues font attention avant d'en prescrire, surtout aux jeunes. Je n'ai que 20 ans, ce n'est pas la peine de me donner un traitement de cheval !
Du coup, elle m'a dit que vu les dosages que j'avais au-dessus ou au-dessous, une pilule de 3ème ou 4ème génération pourrait marcher. Elle m'a donc conseillée de tout simplement prendre rdv avec mon gynéco et d'en parler.
Et la suite, tu la connais !
J'espère t'avoir éclairé et t'avoir aidé ! <3