Concert Amorphis, Divan du Monde (Paris XVIIème) - 26 novembre 2011

Photo : Ariane P., Fin de concert.

Après une galère sans nom dans les transports en commun pour arriver au Divan du Monde, (très !) petite salle située dans le XVIIIème arrondissement Parisienne, c’est non sans joie que les portes ouvrent enfin. Il est un peu plus de 19h, le concert est censé commencer dans trente minutes, tout le monde a froid et n’a qu’une envie : pouvoir enfin entrer !
Un gentil monsieur de la sécurité, me voyant galérer avec ma béquille, me propose gentiment de monter aux balcons du Divan du Monde (une salle minuscule, accueillant maxi 300 personnes) où nous disposons de quelques mètres carrés dans lesquels sont entassés quelques divans, justement, et un bar n’attendant que de faire couler à flot les sodas et l’eau… et la bière, faut pas déconner !

Au programme de cette soirée, Amorphis (évidemment !), mais également deux autres « petits » groupes dont je n’avais jamais entendu parler. Et c’est tant mieux, puisqu’il n’y a pas mieux que les concerts pour découvrir de nouveaux groupes, plus ou moins bons.

Et c’est le groupe Espagnol Nahemah qui ouvre le bal. Le chanteur, absolument immense, monopolise bien la scène, des musiciens sont heureux d’être là, et ça se sent, puisqu’après une petite trentaine de minutes, le combo quitte déjà les planches sous les applaudissements chaleureux du public Parisien. Espérons que le second groupe soit aussi bon, si ce n’est meilleur.
A peine vingt minutes après le passage de Nahemah, c’est au tour des très (très !!) jeunes membres du groupe Leprous de faire leur entrée sur scène. Un jeune groupe Norvégien très prometteur. Le plus surprenant, c’est que ces jeunes garçons ont déjà édités 3 albums, malgré leur très jeune âge : ils ont entre 21 et 26 ans. Une découverte géniale : un groupe déjanté, mais pas trop, des mélodies originales, mais pas trop non plus. A découvrir et faire découvrir !

Après une très (trop ?) longue pause suite à la performance de Leprous, Amorphis arrive enfin. Que dire, que dire ? Les 6 membres ont été juste époustouflants, samedi soir. Tomi Joutsen (chant) s’avère être aussi performant en live qu’en studio. Un véritable régal, de la première à la dernière minute. Les autres membres, quant à eux, sont également excellents. Plus effacés que les autres, Santeri Kallio (claviers) offre cependant aux Parisiens un spectacle incroyable. Le son, d’une qualité quasi irréprochable, n’est pas très fort, ce qui permet aux spectateurs de pouvoir apprécier comme il se doit ce concert. Après seulement 1h de live, le chanteur annonce « the last song ». Quoi ?? What the fuck ? Ah bon, c’était une blague ? Ah, ok… Ben c’est PAS DRÔLE, ok ?!
Bref, après ce petit rappel, le groupe revient encore plus en forme et joue encore 3 chansons.
Finalement, le concert aura duré 1h30. 1h30 de pur bonheur, de bon son, de bonne humeur. 1h30 pour se changer les idées, 1h30 pour tenter de s’enfermer dans une bulle, mais il faut avouer qu’après cela, le retour à la réalité n’est pas très évident.

Une excellente soirée. On recommence quand ?

La setlist de samedi soir :

Song of the Sage
My Enemy
The Smoke
Against Widows
Alone
You I Need
Sampo
Karelian Intro
Vulgar Necrolatry  (Incl. "Pussy" from Rammstein and "Davidian" From Machine Head)
Into Hiding
Crack in a Stone  
Sky Is Mine
Black Winter Day (incl. M&M Intro)
RAPPEL :
Skyforger Intro
Silver Bride
My Kantele
House Of Sleep

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