H.Cup 2011 : Racing Métro 92 / London Irish (14-34)

Racing Métro 92 / London Irish

14 - 34

Cela avait pourtant si bien commencé…

 

Compo du Racing : Germain, Bobo, Vakatawa, Matavesi, Imhoff , Hernandez (Wisniewski, 37eme), Lorée (Descons, 69eme), Le Roux (Chabal, 46eme), Cronje, Battut (Leo'o, 69eme), Qovu (Van Der Merwe, 46eme), Nallet (cap), Orlandi (J.Coetzee, 69eme), Bianchin (Arganese, 66eme), Brugnaut (Ben Arous, 58eme).

Ce match de H.Cup était sûrement (certainement ?) pour le Racing une dernière occasion de se sortir la tête de l’eau. Après une superbe entame de match, le jeu Francilien s’est essoufflé, minute après minute, pour se trouver, finalement, au fond du gouffre. Dommage, puisque tout était (presque) parfait pour les hommes de Nallet : une météo plutôt favorable, un match à la maison, un sacré effectif, un orgueil dont ils auraient pu se servir, suite à leur petite raclée de la semaine dernière, lors du Derby Parisien, mais… non.

Tout avait (super) bien commencé pour le Racing, puisque dès les cinq premières minutes, les Ciel & Blanc se voient accordés une pénalité. Le score est ouvert par l’arrière Germain.

Après une pénalité ratée par Bowden, c’est D.Armitage qui débloque le compteur des London Irish, à la 15ème minute. 3-3.
Ensuite, pendant une dizaine de minutes, c’est le Racing qui mène le jeu grâce à une pénalité de Germain (17ème), et un essai de Bobo, suite à une remarquable passe « par-dessus » de l’ouvreur Wisniewski, rentré à la place de l’Argentine Juan Martin Hernandez pour "saignement" (mouais…). Germain transforme, et quelques minutes plus tard, Wisniewski, encore, voyant que son équipe est en détresse pour l’essai à la ligne des cinq mètres, frappe un drop et amasse les points. 14-3.
Mais ce drop représentera les derniers points marqués par les Franciliens, puisque pendant le reste du match, le Racing fût mené par le bout du nez par les Anglais. Après ces 20-25 premières minutes quasi exemplaires de la part du Racing, les Londoniens réagissent : Spratt marque le premier essai Anglais, transformé par Jarvis. 14-10.

Retour aux vestiaires. Le score est à l’avantage des Franciliens, mais l’écart est si faible, et le jeu si fragile, que les joueurs savent bien qu’il va falloir mettre les bouchées doubles pour la seconde mi-temps. Pas de quoi fanfaronner, puisque malgré de (très) belles actions, tout reste à faire.

Retour sur le terrain, et dès la 42ème minute, le Londonien Jarvis rétrécit l’écart grâce à une pénalité pour position de hors-jeu de ligne. Les Anglais ne se laissent pas endormir, puisqu’en trois minutes, les Londoniens marquent 2 essais : un par Ansbro (54eme) et l’autre par Thompstone (57ème).
Pendant une dizaine de minutes, le jeu reste stable, sans aucune vague ni action notable. Le Racing est débordé, à bout de souffle. Le collectif diminue, les joueurs sont fatigués, et ne savent plus quoi faire pour sauver leur équipe.
73ème minute, dernière « grande » action du match, puisque Thompstone marque l’ultime essai du match, décrochant ainsi le bonus offensif pour son équipe. La transformation est réussie. 14-34.

Durant les dernières minutes, les Franciliens se battent comme des lions, mais rien à faire : les points ne suivent pas. Une nouvelle défaite difficile à encaisser pour les Ciel & Blanc qui, à domicile, à Colombes se sont fait donner une petite leçon. Le club garde un (très) mince espoir de qualif’, même si un miracle ne suffirait peut-être pas. On croit en vous !

Logiquement récompensés par leur domination des 20 premières minutes, les Racingmen ont su profiter de l’intermédiaire de Sireli Bobo, avant que Jonathan Wisniewski donne 11 points d’avance au club. Malheureusement, les coups de génie ne se sont pas réellement reproduis. Le jeu Francilien fut étouffé, limité et impuissant.  Les joueurs remarquables lors de cette rencontre ? Juan Martin Hernandez, malheureusement sorti trop tôt, mais également son remplaçant, Jonathan Wisniewski, qui a apporté un beau jeu offensif à son équipe. Mais aussi Sireli Bobo, quasi exemplaire, Josh Matevasi, Juan Jose Imhoff, très volontaire, mais aussi le grand Lionel Nallet, aussi excellent que d’habitude.

Crédit photos : Rugby 365, Espnscrum.