Derby Parisien : Stade Français/Racing Métro 92 : 29-3

Stade Français / Racing Métro 92

29 - 3

La petite claque !

Compo du Stade Français : Warwick, Sackey, Williams, Rodriguez, Arias (Turinui, 74eme), Contepomi, Dupuy (Fillol, 62eme), Rabadan (Burban, 50eme), Parisse, Lyons (Faifino, 74eme), Papé (Mosret, 76eme), Palmer, Attoub (S.Wright, 52eme-62eme), Szarzewski (De Malmanche, 67eme), Roncero (Slimani, 73eme).

Compo du Racing Métro 92 : Wisniewski, Bobo, Chavancy, Vakatawa, Saubade, Hernandez, N.Durand, Le Roux, Chabal (Vaquin, 65eme), Leo’o (Battut, 56eme), Nallet (cap), Ghezal (Qovu, 46eme), Orlandi, Noirot (Bianchin, 74eme), Tuugahala (Brugnaut, 30eme, Tuugahala, 47eme-55eme).

Premier Derby Parisien de l’histoire joué au Stade de France… ça se fête ! Mais comme le Stade Français ne fait jamais les choses à moitié, il offre aux spectateurs un véritable show. Malgré les conditions météos peu fameuses, les performances s’enchaînent : les traditionnelles Pom-pom girls, un concert du groupe CoverQueen, des prestations de champions de BMX, un haka géant organisé en faveur du Téléthon, et, comment l’oublier, l’arrivée du ballon entre les mains de notre Johnny national. L’ambiance est à la fête, sur le terrain comme dans les tribunes.

Mais attention, pas de quoi déconcentrer les joueurs des deux équipes Franciliennes : le match démarre d’emblée avec une pénalité, ratée, par Wisniewski, à la 7ème minute. Seulement 5 minutes après une pénalité de Julien Dupuy, très en forme cet après-midi, l’international Pascal Papé aplatit de force la balle. L’essai, transformé par Dupuy, nécessitera l’arbitrage vidéo.

La pluie commence à tomber sur Saint-Denis, mais curieusement, le jeu ne semble pas en être affecté : à la 29ème minute, Felipe Contepomi passe un très beau drop. Avant la mi-temps, le demi de mêlée Julien Dupuy, décidément excellent lors de ce match, passe une nouvelle pénalité.
Les deux équipes s’en retournent vers les vestiaires, le score est de 16-0. Le sourire aux lèvres du côté des Stadistes, la mine inquiète chez les Racingmen, chacun sait que la mi-temps va être animée par les paroles des entraîneurs.

La pluie a cessé de tomber sur le Stade, et les deux équipes font leur retour sur la pelouse. Une seconde mi-temps moins rythmée que la première, mais tout aussi agréable, commence. Le Stade Français, en pleine bourre, en profite pour passer deux nouvelles pénalités, toutes deux tirées par Contepomi. Le Racing, quant à lui, profite d’une mêlée sanctionnée. Wisniewski la passe et offre à son équipe ses 3 uniques points du match. A seulement 4 minutes de la fin, le talentueux Jérôme Fillol récupère le ballon et en profite pour marquer le dernier essai, et la dernière véritable action, de cette rencontre Parisienne. 29-3.

Le SF est heureux, le Racing est meurtri. Le match tout juste terminé, les Racingmen, après avoir salué leurs adversaires, retournent illico-presto aux vestiaires, tandis que les Hommes Roses profitent d’un tour d’honneur aux côtés de Max Guazzini, Président d’honneur.

Ce match fût pour le Stade Français l’occasion de remonter dans le classement (ils sont actuellement 5ème) et d’infliger au Racing une véritable claque. Côté Parisien, certains joueurs ont livré un jeu très bon, voire époustouflant pour certains. Je pense notamment à Papé, Roncero, Rabadan, Sackey, Dupuy, Contepomi, Fillol, ou encore Szarzewski. Du côté du Racing, malgré cette petite « fessée-cul-nu », certains joueurs ont su tirer l’épingle du jeu, comme Bobo, Hernandez, Wisniewski ou Noirot.

Une belle rencontre, sous la pluie, certes, où deux équipes historiques se sont battues jusqu’au bout. Attention aux représailles lors du match retour !

Le match en chiffres :

2 : nombres de cartons jaunes distribués (Sackey (72eme) pour le Stade Français – Le Roux (73eme))
70.868 : nombre de spectateurs présents.

3 : uniques points marqués du côté du Racing Métro (pénalité tapée par Jonathan Wisniewski).

Crédit photos : Ariane-P. Retrouvez mes autres photos de la rencontre ICI.