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lundi 26 mai 2014

Spot it !

Titre dédramatisant pour un mal qui peut, pourtant, être très handicapant dans la vie sociale d’un individu : l’acné. En France, environ 15 millions de personnes sont atteintes d’acné, soit environ 23% de la population française (quasi un quart, oui oui !). Bien sûr, on compte beaucoup d’adolescents, mais également 20% de femmes adultes (25% de la population féminine est touchée). Car oui, l’acné n’est pas qu’une maladie de la jeunesse. J’emploie le terme de « maladie » car oui, selon les dictionnaires médicaux, l’acné est « une maladie chronique qui touche les follicules pilo-sébacés ». Il faut savoir qu’il existe en gros 4 types d’acnés : l’acné légère, l’acné modérée, l’acné sévère et l’acné très sévère.
Outre les surnoms méchants et humiliants (calculette, mercerie, pizza et j’en passe), l’acné peut vraiment être un facteur de mal-être social pour beaucoup, que ce soit chez les adolescents ou les adultes.

Au court de ce très long post, je vais partager avec vous mon expérience, les différents traitements que j’ai pu utiliser, mes avis et mes ressentis quant à ces traitements, mais également quant aux traitements qui m’ont été proposés.


Mon histoire

Jusqu’à mes 14-15 ans, j’avais une jolie peau, de type normal, sans réelles imperfections ou rougeur, hormis en grosse période de stress, ou pendant mon ovulation/mes règles (oui, parlons sans tabou et sans langue de bois, après nous, nous sommes là pour ça). Je m’estimais assez chanceuse, puisque certains de mes amis ont eu de l’acné assez tôt (genre 5ème, quoi). Vers 14 ans, les premiers boutons ont commencé à apparaître, d’abord quelques-uns sur le front, et ensuite, peu à peu, également sur le nez et le menton. Voilà, l’acné est apparue.
Au début, je n’ai touché à rien, je nettoyais juste avec précaution ma peau et je me démaquillais soigneusement (à l’époque, je mettais uniquement un peu de mascara).

Vers 15-16 ans, la plupart de mes amis avaient une peau nickel, leur acné leur avait enfin foutu la paix. Pour ma part, ça commençait à peine, et même si mon acné était (et l’est toujours) de la catégorie de l’acné modérée, il commençait sincèrement à me taper sur le système : en plus d’être inesthétique (surtout lorsque vous vouez une passion au maquillage…..), il était parfois douloureux.

Justement, il faut savoir que mon acné n’est pas du genre gros bouton rouge avec petit point blanc (de ce style-là, j’en ai vraiment très rarement), mais plutôt sous forme de petits boutons, un peu sous-cutanés, parfois appelés points blancs.  Evidemment, ce genre de ‘trucs’ rendent la peau mixte à grasse, ayant tendance à « luire » en fin de journée. Sexy hein !


Mes premiers pas chez la dermato

J’ai testé des tas de produits de différentes marques (Payot, Yves Rocher, Neutrogena, etc), mais les effets n’étaient que superficiels et surtout, très temporaires. Alors en juin 2012 (j’avais alors 17 ans), j’ai pris mon courage à deux mains, j’ai ravalé vite fait bien fait ma fierté, et j’ai consulté (pour la première fois) une dermatologue. Pour diverses raisons, le contact n’est pas passé avec cette femme. Elle m’a prescrit un antibiotique (la Toléxine, ou du zinc en cas de soleil) et une crème à appliquer localement, le soir, la Différine. Comme j’y suis allée en juin, je n’ai commencé mon traitement qu’en septembre-octobre 2012 (la Toléxine est strictement interdite en cas de soleil).

Photo prise au naturel, sans aucun maquillage. Comme vous pouvez le voir, les boutons sont surtout localisés sur le front
J’ai fait de manière très assidue ce traitement jusqu’en janvier 2013, en gros. Les résultats étaient très prometteurs, mais malheureusement, dès l’arrêt de la Toléxine, les boutons revenaient, et de manière encore plus agressive qu’ils ne l’étaient au début. Enorme déception.


Nouvelle dermato, même traitement en plus dosé

Lorsque mon ordonnance de Toléxine est arrivée à son terme (renouvelable pour 6 mois), j’ai décidé de retourner chez la dermato, sachant quels étaient les effets de l’arrêt du traitement. Mais en même temps, j’ai changé de dermato. Celle-ci (qui est ma dermato actuelle) est jeune, patiente, très proche de ses patients et prend le temps avec chacun. Elle a posé des tas de questions, tant sur mes antécédents médicaux que sur mon environnement personnel (études, centres d’intérêt, etc). Cette mise en confiance a été très agréable et profitable.

Elle m’a donc prescrit une nouvelle fois de la Toléxine (mais dosée à 100, et non pas à 50 comme l’ancienne dermato), de la Différine, encore une fois, mais aussi une crème apaisante de chez Laroche Posay : la compensatrice Effaclar H, qui est parfaite pendant ce genre de traitement qui a tendance à assécher la peau et à provoquer de très désagréables sensations de plaques de sécheresse (surtout au coin de la bouche et aux narines). En parallèle, ma dermato m’a clairement conseillé d’utiliser la crème Effaclar Duo (toujours de Laroche Posay) le matin. C’est un crème qui assainit la peau et contribue à la disparition des boutons. Malheureusement, au début, je ne la supportais pas (immenses plaques de sécheresses en forme de dendrite).
Idem, très bon traitement, jusqu’à ce qu’on arrête la Toléxine.


Désir d’arrêter la Toléxine

Comme dit précédemment, la Toléxine est un antibiotique. A l’origine, cet antibactérien est prescrit en cas d’infections pulmonaires, génitales et même… contre le choléra ! Je ne fais pas du tout partie de ces tarés contre les antibiotiques, mais après environ 1 an à la Toléxine, je me suis dit qu’il était inutile de me gaver d’antibiotiques pour de « simples » soucis de peau.
Comme vous le savez certainement, à force de consommer des antibios à tout va, on développe une antibio-résistance ce qui peut avoir de graves conséquences dans le cas où vous devez absolument être traités pour une maladie : votre organisme sera insensible à l’antibiotique, et certaines maladies ne pourront plus être traitées efficacement. C’est le cas par exemple pour la tuberculose, la méningite ou le tétanos.

Bref, je ne suis pas là pour vous faire un cours de physiopathologie, mais vous comprenez certainement pourquoi j’ai voulu arrêter. Lorsque j’en ai parlé avec ma dermato (qui s’appelle Fabre, ce qui peut être tout de même un comble pour une dermato hihi), elle a décidé de changer mon traitement.


Traitement actuel (depuis janvier 2014)

Actuellement, je ne prends plus de médicaments oraux, mis à part du zinc, mais celui-ci ne m’a pas été prescrit par ma dermatologue : je le prends de moi-même, puisque le zinc est réputé comme étant bon pour la peau, mais aussi les ongles et les cheveux, donc je n’ai absolument rien à perdre.

Mon nouveau traitement consiste en une alternance tous les soirs de 3 crèmes différentes : un soir de Différine, un soir de Ketrel et un soir de Eclaran. Bien sûr, certaines de ces crèmes étant très dosées, il arrive qu’un soir par semaine (voire 2, je l’avoue), je laisse ma peau tranquille et je me mets juste une bonne crème hydratante (l’Effaclar H mentionnée plus haut) qui m’aide à lutter contre l’inconfort des traitements dermatologiques. Le jour, je mets soit l’Effaclar Duo, que j’arrive actuellement à supporter, soit l’Effaclar Mat, toujours de chez Laroche Posay, qui hydrate tout en évitant que la peau brille en fin de journée.

Côté résultats, je suis déçue, puisque je me bats toujours contre mes boutons. Le traitement fonctionne de manière chronique : je peux être 1 mois tranquille et ensuite en payer les représailles pendant 3 mois. La plaie, mais c’est comme ça.


Et Roaccutane ?

Vous connaissez certainement Roaccutane, ce traitement hyper efficace mais aux effets secondaires désastreux, aux conditions lourdes et aux conséquences parfois fatales. J’en ai vaguement parlé avec ma dermato, mais elle a clairement stipulé qu’il était inutile pour mon degré d’acné d’envisager un traitement aussi lourd que le Roaccutune.

En effet, avec ce traitement, un bilan sanguin est nécessaire tous les mois (pour le cholestérol et une éventuelle grossesse : Roaccutane aurait des effets de malformation sur le fœtus), de plus, il peut amener une hypercholestérolémie (taux de cholestérol dans le sang trop élevé), un état dépressif, des idées suicidaires, des changements de la personnalité, des troubles de la concentration, bouffées de chaleurs, etc.
Les effets du Roaccutane sont, certes, miraculeux pour l’état de la peau, mais je ne voulais pas (et ma dermato était contre !) courir autant de risques pour cela.


Côté maquillage

Il faut savoir que ce que vous mettez sur votre peau est un facteur très important de la qualité de cette dernière. Si vous avez une peau sensible à tendance acnéique, il vaut mieux investir dans des produits certes plus chers, mais qui ne vous détruiront pas la peau. Je pense notamment à Avène, Clinique, Laroche Posay ou même Clarins, qui proposent des produits teints adaptées aux peaux sensibles/réactives/acnéiques. Pour ma part, j’utilise l’Antiblemish Solution de Clinique dont je vous parle très souvent. Il est un peu épais, mais ne provoque pas de crise d’acné. C’est déjà un bon point.

En fait, lorsqu’on a des boutons, on tombe facilement dans un immonde cercle vicieux dans lequel, je l’admets, je suis profondément enfermée. Vous avez si honte de vos boutons que vous essayez par tous les moyens de les cacher avec des produits hyper comédogènes qui étouffent votre peau et favorisent la production de sébum (qui, rappelons-le, est une sorte de réaction de défense de la peau) ; vous développez donc encore plus de boutons ; vous cherchez donc encore plus à les cacher ; et ainsi de suite.

C’est plus facile à dire qu’à faire, mais il faut apprendre à vivre avec ses boutons, essayer de les oublier (et je sais ô combien c’est difficile !) et éviter d’accumuler les couches de fond de teint, poudres, correcteurs, etc. Mais je suis moi-même dans ce cercle vicieux.
N’oubliez pas que le démaquillage est également une partie primordiale du soin de la peau : interdiction de vous coucher sans vous être démaquillées. Non seulement c’est sale et inconfortable, mais en plus ça favorise le développement de bactéries, donc de boutons.
Idem pour l’hydratation qui est une étape à ne pas zapper. N’hésitez pas à demander conseil dans une parapharmacie afin de trouver l’hydratant qui convient le mieux à votre peau.


Ressentis (sociaux et médicaux) après ces traitements

Au niveau social, je n’accepte toujours pas mes boutons. Même si mon acné n’est que modérée, j’ai l’impression qu’on ne voit que ça, et j’aimerais pouvoir sortir de chez moi avec juste un peu de poudre matifiante, et rien d’autre pour le teint. On peut dire que l’acné rend paranoïaque, puisque lorsque vous discutez avec quelqu’un, que ce soit un ami très proche ou juste un passant qui vous demande son chemin, vous avez toujours peur que la personne ne vous regarde pas vous, mais vos boutons. Pour certains, ce n’est qu’esthétique, mais pour d’autres, il est essentiel d’essayer de lutter contre cette plaie.

En fait, à certaines périodes, j’ai juste l’impression d’être un bouton, et non pas une personne. Je déteste les photos si je ne peux pas les retoucher (vive les filtres Instagram pour ça !). Je sais que mes boutons sont légers, mais je ne vois que ça. Toutes mes amies ont une jolie peau même sans maquillage. Moi non. A 19 ans, c’est juste hyper humiliant d’avoir la peau d’une gamine de 13 ans.

Concernant les traitements, seule la Toléxine avait un réel effet, mais non durable dès l’arrêt du traitement. Du côté des crèmes, les plus efficaces semblent être la Katrel et l’Effaclar Duo de chez Laroche Posay.


En résumé

Finalement, sans dermato, rien ne saura possible, et vous ne ferez que du sur-place. Ravalez votre fierté, et prenez rendez-vous. Suivez scrupuleusement les traitements (posologie, moments d’applications, manières d’application, etc) et… soyez patientes. Attendez, attendez, et ne suspendez/doublez pas le traitement sans l’avis de votre dermatologue qui, rappelons-le, est un médecin, et sait donc ce qui est bénéfique ou dangereux pour votre situation.

Enfin, et surtout, ne prêtez jamais votre traitement à une amie qui aimerait tester les effets de votre crème ou de votre antibiotique, par exemple ! Chacun des médicaments sont prescrits uniquement sous ordonnance, ce n’est pas par hasard. Le dermatologue prescrit les crèmes/comprimés en fonction de vous, de votre mode de vie, mais également de vos antécédents médicaux, et des antécédents/risques de votre famille.


Produits mentionnés

- Toléxine Gé 50mg (sur ordonnance)
- Toléxine Gé 100mg (sur ordonnance)
- Différine (sur ordonnance)
- Ketrel (sur ordonnance)
- Eclaran (sur ordonnance)
- Effaclar Duo (libre accès en pharmacie et para)
- Effaclar Mat (libre accès en pharmacie et para)
- Effaclar H (libre accès en pharmacie et para)
- Effizinc (libre accès en pharmacie)

J’espère que ce long billet aura pu vous aider, tant moralement que sur les informations !


Et vous, quel parcours pour votre peau ?

jeudi 22 mai 2014

Instant Dry, le produit miraculeux de Bourjois

Comme promis il y a un peu moins d’une semaine sur Instagram, je reviens aujourd’hui pour vous parler d’un petit produit miracle sorti il y a peu chez Bourjois : l’huile de séchage et d’hydratation de cuticules, j’ai nommé l'Instant Dry.
Toutes les filles connaissent la galère d’attendre le séchage entre chaque couche, notamment (et surtout !) concernant les couches du vernis colorés (la base et le top-coat sèchent relativement vite). Entre la base, les deux couches colorés et le top-coat, il fallait presque poser une RTT pour que les mains soient parfaites et que toute la manucure ne soit pas détruite par des traces de choc (merci la poignée de porte), des traces de plis (merci la culotte quand on est allée faire pipi) ou encore des traces de draps le lendemain, même si on a fait ses ongles 1h30 avant d’aller se coucher.
Donc quand j’ai entendu parler de l’Instant Dry, j’ai voulu tenter. Je n’avais rien à perdre (enfin ‘juste’ 9,99€) et au pire, je m’en serais servie comme hydratant pour les ongles et les cuticules.

Qu’en dit la marque ?
« Adieu les manucures interminables…
Une goutte de ce produit magique sur chaque ongle et le vernis sèche 2 fois plus vite!
Formule accélératrice de séchage grâce à la présence d'une silicone très vaporeuse et d'un solvant très volatil ; formule nourrissante pour les cuticules grâce à la présence d'huile de coton. La formule liquide d’Instant Dry s’applique avec une pipette à dosage automatique qui délivre pile une goutte par ongle. Elle se répartit immédiatement et de manière homogène sur toute la surface de l’ongle. »

Je suis en totalement en adéquation avec les arguments de ventes de Bourjois. Ce produit est réellement miraculeux : le vernis sèche à la vitesse grand V et vous pouvez faire tout ce que vous voulez, à peine 5 minutes après la pose de l’Instant Dry.
Je n’ai jamais été très amie-amie avec les top-coats accélérateurs de séchage, puisque le pinceau finit toujours par se colorer. Si vous l’avez appliqué sur un rouge, il restera toujours un peu de rouge sur le pinceau, ce qui est gênant si vous voulez ensuite l’utiliser sur un vernis clair. De plus, j’ai entendu de très vilaines choses sur certains accélérateurs, notamment chez Mavala. L’huile, de ce point de vue, est vraiment top, puisque la pipette n’est jamais en contact avec l’ongle.
L’application, justement, est hyper simple et hyper rapide. Il suffit de remplir la pipette et de verser une seule goutte (oui, une seule) sur chaque ongle après que vous ayez posé votre vernis (genre 15-20 secondes après quoi). Et voilà, c’est tout !
Ah et pour faire cela, mettez-vous sur un sopalin ou un torchon, car comme son nom l’indique cette huile et très… huileuse (non pas possible) ! Donc les tâches de gras sur votre surface sont vite arrivées.

Côté ingrédients, je ne suis pas une pro de la chimie et de la cosmétique, mais comme je sais que certaines d’entre vous font très attention aux composés des produits qu’elles utilisent, je partage avec vous les ingrédients de l’Instant Dry. Si vous savez quoi que ce soit concernant ses ingrédients (points positifs comme négatifs), n’hésitez pas à partager votre savoir par commentaire.
C10-12 ISOPARAFFIN,
DISILOXANE,
PARAFFINUM LIQUIDUM (MINERAL OIL),
GOSSYPIUM HERBACEUM (COTTON) SEED OIL.
13BMO002 – 1

Finalement, je conseille ce produit à toutes les pressées de la vie qui n’aiment pas faire une croix sur leur manucure pour de simples questions de timing. Le prix pour un si petit flacon peut paraître exorbitant (9,99€ pour 9mL), mais honnêtement, étant donné qu’il suffit d’une goutte par ongle, ce produit va normalement vous durer un certain temps ! Un énorme coup de cœur !


Et vous les filles, qu’utilisez-vous pour faire sécher votre vernis plus vite ?

jeudi 15 mai 2014

Les Fleurs du Mâle #1 - Dermofluide, par Xavier

Je reviens aujourd’hui avec une toute nouvelle rubrique : Les Fleurs du Mâle. Oui, t’as vu, référence littéraire, vive la culture, tout ça quoi.
De temps en temps, un homme prendra les commandes du blog et postera un billet sur le sujet de son choix, en adéquation avec « l’esprit » de mon blog : cosmétique, mode, actu, accessoires, déco, sport, etc.

Aujourd’hui, pour le premier numéro des Fleurs du Mâle, c’est Xavier qui ouvre le bal avec son avis sur le fluide de rasage de chez Dermofluide.

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Lecteur fidèle du magazine Men's Health, j'ai fait la découverte dans le numéro du mois d'avril d'une publicité pour un produit qui a éveillé ma curiosité : le fluide de rasage du laboratoire Deterlub. Une offre permettait en effet d'obtenir un échantillon de Dermofluide afin d'essayer ce nouveau produit.
Ni une ni deux, j'envoie une demande à laquelle on me répond très rapidement. J'ai beaucoup apprécié cette réactivité et la communication de la marque, fort sympathique.

Quelques jours plus tard je recevais mon échantillon, encore un peu dubitatif quant au résultat. J'ai en effet la peau plutôt sensible et suis peu habitué à me raser à la main, mais plutôt au rasoir électrique.
L'utilisation est toute simple, il suffit simplement d'appliquer 3-4 gouttes sur le visage, préalablement humidifié.

Très vite une sensation de bien-être se fait sentir et la peur du "rasage à sec" disparaît. Le fluide se présente en effet sous forme d'huile essentielle et laisse une pellicule transparente et lubrifiante sur la peau.
Le gros avantage de ce produit : au-delà du tarif (entre 18 et 20€ les 30mL), un flacon permet de se raser environ 5 mois, ce qui n'est pas négligeable.

Dermofluide propose une large gamme de fluides : pour peaux normales, sensibles, barbes dures, mais aussi version sport et voyage... Et même une variante pour vous mesdames ! La marque a mis au point la version "Miss Shave" présentant un effet après rasage et adoucissant pour vos jolies gambettes!

Fini donc la torture sous le feu du rasage !

Pour ma part je suis très satisfait de cet essai, il laisse une sensation de fraîcheur intense et agréable, la peau est douce, rasée de très près, et, cerise sur le gâteau, plus besoin de baume après rasage ! Dermofluide fait le boulot.

Pour plus de renseignements et pour connaître les points de vente, rendez-vous sur le site : www.dermofluide.com

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Quant à moi, je vous conseille vivement de suivre Xavier sur Twitter (@_XavierK_) ainsi que sur Instagram (@XavierKada) pour en savoir un peu plus sur ses avis, mais aussi sur lui.

Messieurs (et mesdames !), qu’utilisez-vous pour le rasage ?


PS : Tu es un homme et tu aimerais écrire ici ? N’hésite surtout pas et fais-le moi savoir par commentaire ou par mail !

dimanche 11 mai 2014

Chronique : Epica - The Quantum Enigma

Après 10 ans de carrière (fêtés à merveille avec un superbe coffret double DVD et triple CD) et 6 albums studio à leur actif, Epica fait partie de ces groupes qui années après années sortent des albums à la qualité crescendo, tant d’un point de vue musical que du côté des paroles. Et s’il se bonifie avec le temps, Epica a plus d’un tour dans son sac. Chaque album aborde un thème plus ou moins d’actualité, plus ou moins spirituel, après avoir exploré le thème du terrorisme (The Phantom Agony, 2003), la civilisation Maya (Consign to Oblivion, 2005), la place et les conséquences de la religion sur les Hommes (The Divine Conspiracy, 2007), la volonté de chacun d’écrire lui-même son destin (Design your Universe, 2009) et la face sombre des différents influences sur le monde, tels que les médias par exemple (Requiem for the Indifferent, 2012), le groupe néerlandais revient avec un album extrêmement abouti. Une véritable réussite qui marque, il me semble, un changement d’ère du groupe.

Si Requiem for the Indifferent avait quelque peu déçu la plupart des fans (relire ma chronique ICI) et avait surpris par sa maladresse, Epica revient en force avec de beaux changements et de très belles initiatives. D’un point de vue très général, je pense que The Quantum Enigma (TQE) est l’album le plus travaillé du groupe. Ecoutez les premiers morceaux du groupes datant de 2003 et ceux de TQE et vous comprendrez à quel point Epica a évolué, et dans le bon sens du terme. Le groupe ne se contente pas uniquement de faire du metal symphonique en reprenant les codes de celui-ci. Non. Epica a su tirer son épingle du jeu et est certainement THE groupe de metal sympho féminin.

Les parties vocales de Simone Simons (chant) sont toujours aussi prenantes et impressionnantes de qualité, le chant hurlé de Mark Jansen (guitare et  chant) est de plus en plus travaillé, moins « à l’arrache » et plus maîtrisé. Quant aux parties musicales, je ne peux vous cacher mon énorme enthousiasme concernant TQE : les parties orchestrales sont majestueuses, et le côté metal est de plus en plus présent, soufflant un vent de metal heavy, parfois progressif. Je regrette cependant parfois les chœurs qui viennent étouffer quelques morceaux et les parties vocales de Simone Simons. Mais rien de bien méchant.
Et justement, on l’oublie parfois (souvent), mais sans toutes ses parties orchestrales, Epica n’en serait pas où il en est actuellement. Je pense notamment aux lives The Classical Conspiracy et Retrospect, longs concerts durant lesquels Epica était accompagné d’un orchestre. Très impressionnant à écouter et à voir. Et pour tout cela, il serait essentiel de venir saluer les nombreux musiciens et choristes ayant travaillé avec Epica, tant sur TQE que sur tous les autres albums (live ou studio) du groupe.

Le thème pur et dur de cet album est également très intéressant : Mark Jansen et Simone Simons (les paroliers du groupe) ont opté pour TQE pour un thème très spirituel, parfois même philosophique. Selon Simone Simons dans son interview pour le numéro d’avril 2014 de Rock Hard : « Le concept général du disque tourne autour du thème de l’esprit, de la manière dont notre cerveau projette nos propres envies. Nous abordons à la fois les côtés positifs et négatifs dudit esprit à travers l’aliénation, l’addiction, mais évoquons également la physique quantique ». En somme, un concept album intéressant et brillant.

Parmi les 13 morceaux (18 pour la version Deluxe limitée de l’album), il serait difficile de tous les décortiquer, mais on peut tout de même en relever quelques-uns qui, de par leurs paroles ou la musique, se détachent du lot. Je pense notamment à The Second Stone qui, après une très belle intro, annonce bien la couleur de l’album : riffs de plus en plus heavy, parties orchestrales au sommet et voix toujours d’aussi bonne qualité ; The Essence of Silence, premier single de l’album qui est certainement un des meilleurs titres de TQE ; Unchain Utopia qui est bluffant sur le plan vocal ; Chemical Insomnia qui aborde la maladie d’Alzheimer et dont la musique est incroyable ; et évidemment, comme pour chaque album, le titre éponyme de l’album qui le clôt à merveille (si l’on ne compte pas les morceaux bonus). Magistral.


En un mot, TQE est un album grandiose qui prouve une nouvelle fois qu’Epica est à son apogée et que la musique classique/orchestrale se marie à merveille avec le metal.

Tracklist (album édition limité) :

CD 1 :
1. Originem
2. The Second Stone
3. The Essence Of Silence
4. Victims Of Contingency
5. Sense Without Sanity (The Impervious Code)
6. Unchain Utopia
7. The Fifth Guardian (Interlude)
8. Chemical Insomnia
9. Reverence (Living In The Heart)
10. Omen (The Ghoulish Malady)
11. Canvas Of Life
12. Natural Corruption
13. The Quantum Enigma (Kingdom Of Heaven Part II)
14. In All Conscience

CD 2 :
1. Canvas Of Life (Acoustic Version)
2. In All Conscience (Acoustic Version)
3. Dreamscape (Acoustic Version)
4. Natural Corruption (Acoustic Version)

Ma chronique est également disponible sur le webzine Spirit of Metal.

Crédit photos : epica.nl

dimanche 4 mai 2014

Les addictions du mois #13 - avril 2014

Salut à toutes et à tous ! Le mois d’avril s’est achevé, et mai s’installe. Bonne nouvelle, puisque normalement le mai de mois est synonyme de beau temps. Pas sûr, puisque si l’on repense à ces premiers jours de mai, ça donne plutôt envie de pleurer. Enfin, c’est comme ça sur Paris en tout cas ! En mai fais ce qu’il te plait… Ah bon ?
Pour dire adieu à avril 2014, voici mes addictions du mois !

#1 - Game of Thrones, saison 4
Bon, je ne vais pas vous en écrire des tartines : vous savez très bien que j’attendais le retour de Game of Thrones depuis quasi un an, et lorsque le 7 avril j’ai pu voir le premier épisode de cette 4ème saison, je suis devenue complètement hystérique. Vous cherchez encore de bonnes raisons de regarder GoT ? Je vous invite à lire ce billet !
A retrouver tous les lundis, 24h après la diffusion aux Etats-Unis, sur tous les (bons) sites de streaming et de téléchargement.

#2 – Narciso for her, par Narciso Rodriguez
Comme je vous l’ai déjà dit, même si j’aime changer de parfums, j’ai mes préférences en matière de famille olfactive (orientale, boisée et florale) et finalement, je reviens toujours vers les mêmes parfums à un moment ou un autre. Pour mon anniversaire (le 10 avril), j’ai reçu de la part de mes parents une bouteille du délicieux Narciso for her de Narciso Rodriguez (la bouteille noire dans le carton rose, à ne pas confondre avec la bouteille rose dans le carton noir qui n’a rien à voir).
Pour celles que ça intéresse, notes de tête : fleur d’oranger et osmanthus ; notes de cœur : amberlyn ; notes de fond : musc, vétivier, bois précieux.

#3 - Palette Colour Impact en teinte 01 "Lounge Warm Tones", par Kiko
Cette palette m’avait été offerte par mon ami Lucas pour Noël, et elle regroupe les teintes que j’aime par-dessus tout : des champagnes, dorés, taupes avec un violet à tomber par terre. C’est justement ce dernier que j’ai beaucoup utilisé ce mois-ci en coin externe. Je l’associais souvent à Sable de MAC ou au marron glacé de cette palette.
A l’heure actuelle, je ne sais pas si cette palette est encore éditée, mais honnêtement, si c’est le cas, je vous la conseille : elle regroupe tous les bons basiques et est hyper pigmentée.

Photo tirée de mon compte Instagram.
#4 - Sweat Khaleesi
J’ai été très gâtée pour mon anniversaire. Mes super-copines Pauline, Camille et Marie m’ont offert ce superbe sweat qui convient parfaitement à mon âme de quasi-geek et à ma grande ‘fanitude’ pour Game of Thrones. En plus d’être stylé, il est hyper confortable et tout doux. Et lorsque je le porte, je reconnais dans la rue qui est fan ou non de la série : les regards complices sont au rendez-vous. Merci les filles vous êtes formidables !

#5 - 50 nuances de Grey, par E.J. James
Comme un bon mouton/pigeon parisien que je suis, j’ai fini par me laisser tenter par la saga Fifty Shades, et même si c’est mal écrit, c’est complètement addictif ! Pour en savoir plus sur ce que j’en pense, rendez-vous ici.

#6 - Fitz and the Tantrums
En lisant ce nom, vous vous êtes très certainement demandé de quoi je parle. Mais si je vous dis que ce groupe est à l’origine de la chanson de la pub pour la voiture Zoé, vous devez un peu plus voir de quoi je parle. En fait, au début, je  recherchais le nom du groupe uniquement pour faire écouter à mes amies  la fameuse chanson qui me fait beaucoup rire. Et finalement, j’ai écouté tout l’album More Than Just a Dream, et je suis complètement fan !
Pour celles et ceux que ça intéresse, cliquez sur les titres suivants pour découvrir le groupe (et dites moi ce que vous en pensez !) : 
- The Walker (la pub Zoé)
- Spark (mon coup de cœur)


Et vous, quelles ont été vos addictions ce mois-ci ?
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