Comment apprivoiser le rose fushia, néon, fluo ?

On l’avait vu il y a 2-3 mois sur les podiums, et on s’en doutait : la tendance allait bien finir par gagner les girls next door.

Sur les paupières, sur les joues, sur les lèvres, dans la garde-robe, sur les accessoires… Le rose est partout, pour ce printemps-été 2013 ! Mais pas n’importe quel rose : le rose qui flashe, celui qui nous éblouit ; le rose fushia, néon, fluo… Appelez-le comme vous voulez, mais il se doit d’être voyant !

Voyant, oui, too-much, non ! Sur le visage, par exemple, on l’utilise juste pour une ‘valeur forte’ : soit les yeux, soit la bouche, mais surtout pas les deux, car sinon, attention à l’effet poupée Barbie. Concernant les fringues, on peut pimenter un simple jean par un top fluide rose fushia, par exemple. Pour les accessoires, n’hésitez pas à utiliser le rose en petites touches (lunettes, nœud dans les cheveux, bracelets, etc.).

Les paupières subtilement balayées de rose pour Calvin Klein.

Pour les yeux, il y a 2 façons de l’utiliser qui me plaisent beaucoup :

* Vous pouvez utiliser le rose néon en applat sur la paupière mobile. Simple et efficace avec du mascara et, pourquoi pas, un fin trait de liner noir pour rehausser le tout. Une tuerie, notamment sur les yeux clairs !

* Si vous êtes plutôt habiles avec le liner, un simple trait rose peut garantir un joli regard. A tester au pinceau, avec un fard, ou au crayon.

Pour les joues, rien de très original : vous posez votre blush comme d’habitude, mais ayez la main légère, quitte à rajouter par la suite, ou au cours de la journée, du produit. N’oubliez pas que le rose néon est une couleur à manier avec parcimonie !

La bouche fluo par Jil Sander. Magnifique avec un maquillage des yeux neutre !

Pour les lèvres, idem. Actuellement, le marché du cosmétique propose des rouges à lèvres à des prix franchement abordables, et surtout, différentes textures. Alors, certes, le mat est à l’honneur cette année, mais n’oubliez pas de poser un Labello au préalable si vous avez tendance à avoir les lèvres sèches.

Concernant les ongles, éclatez-vous !

Michelle Monaghan, resplendissante dans une robe rose fushia à la coupe très classique, assagie par des accessoires classiques, eux aussi, noirs. Sublime !

Ensuite, concernant les vêtements et les accessoires, impossible de passer à côté de la tendance : toutes les marques s’y mettent, et pour tous les porte-monnaies. Passez faire un tour chez H&M, Etam, Zara, Promod, Accessorize, Six, I am, Moa, etc.

Enfin, évidemment, le principal est de vous faire plaisir et de vous plaire. Mais ne cherchez pas à tout prix à reproduire les make-up ou les looks des podiums : ce qui est tendance chez les grandes marques ne l’est pas forcément dans la vie de tous les jours. Alors évitez le total-look, très connoté ‘pouffiasse’ (appelons un chat un chat, n'est-ce pas).

Et vous, craquez-vous pour la tendance néo-rose ?

Nous sommes voisins, finalement !

Au plus haut niveau du professionnalisme, c’est-à-dire en Top 14, la région Île-de-France compte 2 clubs : le Racing Métro 92, créé en 1882, et le Stade Français Paris, créé en 1883. Autant dire qu’à peu de choses près, les deux clubs ont été créés en même temps.

Deux fois par an (donc deux fois par saison rugbystique, allant approximativement du mois d’août au mois de juin, en comptant les phases finales), les deux équipes franciliennes s’affrontent, généralement au Stade de France, afin de marquer l’évènement. Cette rencontre est appelée « derby ».

J’écris ce billet justement, à quelques semaines du dernier derby francilien de la saison qui aura lieu le 21 avril au Stade de France, juste pour évoquer une face du rugby qui, malheureusement, me désole profondément.

Dans l’esprit de beaucoup de supporters (du SF, du RM92, ou même d’autres clubs), les deux clubs franciliens sont ennemis, et les supporters se détestent et s’entre-saoulent. Il suffit de trainer sur les réseaux sociaux (notamment Twitter, puisque d’un point de vue purement personnel, c’est le seul réseau social sur lequel je suis incrite), les forums ou même de parler « face to face » avec les gens pour remarquer qu’entre certains supporters, il existe une véritable relation de haine. Oui oui, je vous assure, au sein du rugby, on trouve parfois des guéguerres complètement stupides ! Rugby, ce sport qui, depuis sa création, est porteur de valeurs, de politesse et de respect…

Oui, il y a 10 ans peut-être, mais honnêtement, je vous invite à regarder Twitter les jours de matchs (et ce, avec n’importe quelle équipe !) pour que vous vous rendiez compte que le rugby, que tout le monde encensait comme étant bien mieux que le foot, a aujourd’hui perdu de nombreuses de ses valeurs.
Pitoyable !

Mais aujourd’hui, je viens surtout vous parler des relations entre les supporters du SF et les supporters du RM92, car certaines récentes réactions m’ont mises hors de moi !

Pour être tout à fait honnête avec vous, les deux clubs occupent mon cœur mais si, je dois l’admettre, le SF reste tout de même ‘mon’ premier club. Alors franchement, quand je vois que certains supporters se déchirent, ça me met hors de moi !

Mais ouvrez les yeux : nous sommes voisins, zut alors ! Et qu’est-ce qui nous différencie finalement ? Les règles sont les mêmes, le sport est le même, la région est la même ! Non, ce qui nous différencie est juste un bout de tissu : le maillot. Rose & Bleu vs Ciel & Blanc. Oui, et alors ?

Et, soit dit en passant, n’oubliez pas que de nombreux joueurs du SF sont passés par le RM92, et inversement (notamment Dimitri Szarzewski, Juan Martin Hernandez, Jérôme Fillol, Laurent Sempéré).

En écrivant ces lignes, je pense au slogan d’une pub pour le respect de l’arbitrage qui disait : « On a pas le même maillot, mais on a la même passion ». Ce slogan est valable pour n’importe quel sport, et tachez de l’avoir en tête, à chaque instant.

En revanche, je ne bannis pas non plus le « chambrage » : je suis la première à le faire. Mais le chambrage est toujours gentil, il ne blesse pas et n’insulte personne, que ce soit les joueurs, le staff ou les supporters. L’humour s’arrête là où la méchanceté gratuite commence.

Le pire, reste tout de même le moment où j’ai parlé d’une éventuelle envie d’intégrer l’équipe féminine du Racing Métro 92… Je vous laisse imaginer les tweets/mails reçus !

Enfin, pour finir, il n’y a aucune trahison dans le fait de supporter les deux clubs. Je n’ai pas l’impression de trahir le Stade Français quand j’encourage le Racing Métro contre Toulouse, par exemple, et je n’ai pas l’impression de trahir le Racing Métro quand j’encourage le Stade Français contre Perpignan, par exemple.

Alors, chers supporters, le rugby reste un sport, et même si pour de nombreuses personnes, dont moi, il symbolise beaucoup plus, n’oubliez jamais que ce qui différencie les équipes n’est que le maillot et quelques chants de supporters.

Nous avons les mêmes valeurs, le même sport et la même passion.

Crédit photos : Ariane Piot.

Le coffret de vernis Naked par Urban Decay

Je me suis faite offrir il y a déjà plus de 3 semaines le coffret de vernis Naked de chez Urban Decay que je convoitais, mais je ne vous en ai toujours pas parlé (j’en parlais juste vaguement ICI) ! Pourquoi ? Par manque de temps, par flemme, aussi (boouh, pas bien) mais aussi parce que je voulais prendre le temps de tous les tester afin de vous donner un avis complet.

Je les avais déjà présentés ICI, mais en résumant, la marque Urban Decay a sorti il y a 2 mois environ un coffret de 6 vernis reprenant, en quelques sortes, les thèmes de la première palette pour les yeux Naked.

Alors oui, ces 6 petits flacons (5mL chacun) sont visuellement de petites bombes, mais que valent-ils vraiment ?

* Naked

Apparence : vernis crème naturel et opaque.

Rendu : très classe, discret, bien opaque en 2 couches (voire 3).

Application : petit pinceau, mais relativement simple. Attention aux éventuelles traces de pinceau (quasi inévitables avec des vernis crèmes)

Tenue : sans top-coat > même pas 24h (très médiocre, on est d’accord !) ; avec top-coat > entre 2 et 3 jours (ça passe).

* Sidecar

Apparence : vernis nude aux reflets roses agrémenté de micro-paillettes argentées.

Rendu : joli et discret. Peut être appliqué par-dessus une autre couleur.

Application : concernant le pinceau, même chose que pour Naked. Pour un beau résultat, il faut au moins 3 couches.

Tenue : idem que pour Naked.

* Toasted

Apparence : vernis lila aux reflets champagne

Rendu : sublime et discret !

Application : idem pour le pinceau.

Tenue : idem que pour les précédents.

* Smog

Apparence : vernis bronze aux reflets cuivrés.

Rendu : mon gros coup de cœur du coffret ! Pour ceux qui me suivent sur Twitter, j’ai posté une photo, et oui, il est magnifique !

Application : 2 couches suffisent.

Tenue : idem.

* Hustle

Apparence : vernis brun foncé / violet métallisé.

Rendu : très joli, mais les reflets ont tendance à disparaître après séchage du vernis. Dommage !

Application : Une des applications les plus difficiles du coffret !

Tenue : idem.

* Creep

Apparence : vernis gris métal foncé avec des micro-paillettes argentées.

Rendu : très joli, mais à porter sur des ongles pas trop longs (sinon, attention à l’effet sorcière !).

Application : Pas mal, mais malheureusement, comme pour tous les vernis pailletés, les paillettes ne sont pas mises de manière uniforme. Mais bon, rien de très surprenant !

Tenue : idem.

Alors finalement, ces vernis sont très beaux, les rendus sont sublimes, les applications plutôt faciles, mais leur tenue est vraiment à améliorer…

Mais ce coffret vaut largement ses 24€ (soit 4€ le vernis : très abordable), à offrir, se faire offrir ou s’offrir.

Prix du coffret : 24€. En vente, notamment, chez Sephora.

Crédit photos : Ariane Piot.

Tournoi des VI Nations 2013 : France / Ecosse : 23-16

France / Ecosse

23 - 16

Et maintenant ?

XV de départ de l’Equipe de France : Huget, Clerc, Bastareaud, Fofana, Médard, Michalak, Parra, Picamoles, Dusautoir (cap), Claassen, Maestri, Vahaamahina, Mas, Kayser, Domingo.

Remplaçants de l’Equipe de France : Guirado, Debaty, Ducalcon, Samson, Nyanga, Machenaud, Trinh-Duc, Fickou

Malgré une première mi-temps insipide, le XV de France a su relever la tête pour littéralement exploser en seconde période. Les Bleus s’imposent finalement 23 à 16 sur ses terres, au Stade de France.

En seulement 40 minutes, les plus de 79.000 spectateurs (pour une capacité d’accueil de 80.000 personnes) et 4,8 millions de téléspectateurs français (19,6%  de part de marché), ont retrouvé l’Equipe de France qu’ils avaient perdu, celle qu’ils avaient laissé à Marcoussis en novembre dernier.

Mais que retenir de ce match, et plus généralement, que retenir de ce Tournoi des VI Nations 2013 ?

Peut-être une légère baisse de niveau pour Frédéric Michalak et une vilaine blessure hier soir (luxation d’une épaule en deuxième période) ; une réelle maitrise de Louis Picamoles qui malgré la période sombre du XV de France parvenait à insuffler un brin de lumière au jeu ; un niveau pas forcément régulier mais en constante progression pour de nombreux joueurs, notamment Wesley Fofana (auteur d’un des deux essais, hier soir), Maxime Machenaud (qui après 2 matches très peu concluant est revenu en force hier dès les premiers instants de la deuxième mi-temps) ; les sélections de « petits » nouveaux comme Gaël Fickou (qui fêtera ses 19 ans le 26 mars), déjà appelé plusieurs fois mais sélectionné for the first time, ou Claasen.

Finalement, PSA aura gardé quelques valeurs sûres : Thierry Dusautoir, égal à lui-même, toujours aussi exemplaire et brillant ; Maxime Médard (deuxième essai d’hier soir), Vincent Clerc, Yoann Maestri, Nicolas Mas, Vincent Debaty ou encore Luc Ducalcon.

Après 3 matches catastrophiques (Italie, Pays de Galles et  Angleterre) et un nul (Irlande), l’Equipe de France a eu un sursaut d’orgueil pour tenter de clore ce Tournoi 2012 sur un épisode positif. Parce que sans vouloir retourner le couteau dans la plaie, les deux derniers Tournoi, sous les commandes de PSA, c’est quand même 5 défaites, 3 victoires et 2 nuls… Pas fameux ! Et maintenant… ? De nombreux changements sont certainement à prévoir pour la Tournée d’Eté.

* Essais : Fofana (66ème) et Médard (70ème) pour la France – Visser (76ème) pour l’Ecosse.

* Transformations : Michalak (67ème) et Machenaud (71ème) – Jackson (76ème) pour l’Ecosse.

* Pénalités : Michalak (45ème, 50ème, 54ème) pour la France – Laidlaw (9ème, 15ème, 59ème) pour l’Ecosse.

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Voici maintenant la totalité de mes photos prises pendants le match !

Crédit photos : Ariane Piot. Pour tout éventuel emprunt, merci de me contacter par commentaire ou par mail à cette adresse. Merci d'avance !