Nous nous retrouvons aujourd'hui pour
le #18 de ma rubrique 7 semaines, plusieurs livres qui recouvre la
période du 28 novembre 2016 au 16 janvier 2017. Cette période
regroupant mes deux examens du S3 (mi-décembre et mi-janvier), je
n'ai pas énormément lu, mais il y a tout de même eu de belles
lectures. Je vous laisse les découvrir !
* Love Letters to the Dead, par Ava Dellaira
Editions Michel Lafon, 327 pages
Ma note : 2,75/5
J'entendais parler de cette histoire depuis déjà plusieurs années, mais comme d'habitude quand on entend trop parler de quelque chose, je préfère attendre que le phénomène "se tasse". Et malgré cette attente, j'ai tout de même été déçue par ce livre. En soi, c'est une jolie histoire, bien écrite et bien menée, mais les blogs et les chaînes littéraires en ont tellement fait tout un foin que je m'attendais à quelque chose de grandiose.
Le "système" du roman est cependant vraiment innovant : le récit est raconté à la première personne, puisque nous suivons Laurel, jeune lycéenne, qui écrit une sorte de journal intime sous forme de lettres destinées à des personnalités célèbres décédées. Parmi elles : Kurt Cobain, Janis Joplin, Amy Whinehouse, ou encore Judy Garlan. Laurel se confie à elles, notamment en ce qui concerne le tragique décès de sa soeur May, survenu il y a quelques mois dans le récit, décès dont on apprend au fil de l'histoire les circonstances.
Cette manière d'écrire est vraiment originale, et c'est le point fort du roman. L'écriture est belle et sensible, bien qu'un peu larmoyante.
Cependant, pour être tout à fait honnête, je me suis ennuyée pendant une bonne partie de l'histoire : au moins 1/4 du roman, si on cumule tous les moments où j'ai, en quelque sorte, lu en diagonale (oui, je l'avoue !). J'ai trouvé le roman extrêmement long alors que finalement, il fait à peine plus de 300 pages, sachant qu'il m'arrive de dévorer des briques de 600 pages et plus ! Comme dit plus haut, j'ai également trouvé la plume un peu larmoyante, à la limite du pathos.
Oui, cette jeune fille doit être totalement dévastée d'avoir perdu sa grande soeur, je m'en doute, mais ce n'est pas une raison pour crier sur tous les toits à quel point elle est malheureuse, à quel point sa vie est nulle, à quel point elle aurait aimé être comme sa soeur, à quel point..., etc. Par moment, Laurel m'a sincèrement couru sur le haricot par son immaturité, son égoïsme et son égocentrisme.
Les personnages sont tous très clichés : Laurel, bien entendu, mais aussi Sky, le "beau garçon ténébreux". Je ne sais pas vous, mais j'en ai clairement ma claque des pseudos-romances où le garçon est un être torturé et mystérieusement beau !
Bref, je mets une note correcte (2,75/5) pour l'originalité du roman et le thème qui, en tant que tel, était intéressant. Mais cette lecture si mièvre ne mérite pas réellement toutes les louanges à son sujet.
Le "système" du roman est cependant vraiment innovant : le récit est raconté à la première personne, puisque nous suivons Laurel, jeune lycéenne, qui écrit une sorte de journal intime sous forme de lettres destinées à des personnalités célèbres décédées. Parmi elles : Kurt Cobain, Janis Joplin, Amy Whinehouse, ou encore Judy Garlan. Laurel se confie à elles, notamment en ce qui concerne le tragique décès de sa soeur May, survenu il y a quelques mois dans le récit, décès dont on apprend au fil de l'histoire les circonstances.
Cette manière d'écrire est vraiment originale, et c'est le point fort du roman. L'écriture est belle et sensible, bien qu'un peu larmoyante.
Cependant, pour être tout à fait honnête, je me suis ennuyée pendant une bonne partie de l'histoire : au moins 1/4 du roman, si on cumule tous les moments où j'ai, en quelque sorte, lu en diagonale (oui, je l'avoue !). J'ai trouvé le roman extrêmement long alors que finalement, il fait à peine plus de 300 pages, sachant qu'il m'arrive de dévorer des briques de 600 pages et plus ! Comme dit plus haut, j'ai également trouvé la plume un peu larmoyante, à la limite du pathos.
Oui, cette jeune fille doit être totalement dévastée d'avoir perdu sa grande soeur, je m'en doute, mais ce n'est pas une raison pour crier sur tous les toits à quel point elle est malheureuse, à quel point sa vie est nulle, à quel point elle aurait aimé être comme sa soeur, à quel point..., etc. Par moment, Laurel m'a sincèrement couru sur le haricot par son immaturité, son égoïsme et son égocentrisme.
Les personnages sont tous très clichés : Laurel, bien entendu, mais aussi Sky, le "beau garçon ténébreux". Je ne sais pas vous, mais j'en ai clairement ma claque des pseudos-romances où le garçon est un être torturé et mystérieusement beau !
Bref, je mets une note correcte (2,75/5) pour l'originalité du roman et le thème qui, en tant que tel, était intéressant. Mais cette lecture si mièvre ne mérite pas réellement toutes les louanges à son sujet.
* La Liste de Noël, par Jojo Moyes
Edition numérique uniquement - Brage, 15 pages
Ma note : 2,5/5
Pendant les fêtes de fin d'année, le
site de la Fnac proposait des ebooks gratuitement pour (re)découvrir
des auteurs. Parmi toutes mes trouvailles, j'ai jeté mon dévolu sur
une nouvelle de Jojo Moyes (aka l'auteur d'Avant Toi, que j'avais
adoré) : La Liste de Noël.
Bon... Je n'ai jamais été
particulièrement fan des nouvelles, puisque j'adore suivre pendant un
certain temps une même histoire. Généralement, avec la nouvelles,
j'ai une impression de "trop peu". Ce fut également le cas
avec La Liste de Noël.
Nous suivons une jeune femme qui galèrent
dans ses courses de Noël partagée entre la tyrannie de son mari et
celle de sa belle-mère. Mais elle va rencontrer un chauffeur de taxi
qui va lui faire réviser ses priorités dans la vie.
C'était une histoire un peu mielleuse
mais dont la morale était plutôt mignonne. Cependant, elle n'en vaut
pas particulièrement la peine. Désolée Jojo Moyes, mais les romans
vous vont mieux !
* Phobos, tome 3 – Il est trop tard pour renoncer, par Victor Dixen
Editions R – Jeunes Adultes, 624 pages
Ma note : 4/5
Si vous êtes relativement présent sur
la blogo littéraire ou sur Booktube, vous n'avez pas pu passer à
côté du phénomène de la saga Phobos, écrite par Victor Dixen.
Cette histoire nous permet de vivre au jour le jour et presque 24h/24
le quotidien de 12 jeunes adultes envoyés sur Mars dans le cadre
d'une téléréalité ayant pour but la conquête martienne. 6 filles
et 6 garçons vont, à la fin de leur voyage spatial, former 6
couples pour peupler Mars. Mais bien entendu, rien ne va réellement
se passer comme il le faut, entre manipulations politiques et appât
du gain.
Je ne vous en dis pas plus, mais ce
tome 3 était très bien. A la hauteur du 1er, et bien meilleur que
le 2ème que j'ai trouvé quelque peu décevant. Ce troisième tome,
Il est trop tard pour renoncer, met bien en avant les magouilles
politiques liées à cette conquête spatiale ainsi que les tensions
géopolitiques. Ces éléments pourront éventuellement décevoir
celles et ceux qui préfèrent l'action "pure et dure" ou
l'aspect romantique du speed-dating martien, mais je trouve ça
vraiment bien ! Victor Dixen élargit un peu la vision qu'il donne du
roman en permettant d'ouvrir l'histoire sur des aspects bien plus
"adultes" que les deux premiers tomes.
Une belle réussite qui, paraît-il,
devrait compter une 4ème tome. Je pense que la fin de celle-ci
pourrait suffir, mais pourquoi pas !
* Je t'ai rêvé, par Francesca Zappia
Editions R – Jeunes Adultes, 450 pages
Ma note : 4/5
Cette histoire est aussi perturbante que passionnante ! Francesca Zappia nous embarque dans une histoire assez hors du commun et aborde un thème très peu abordé dans la littérature : la schizophrénie. Nous suivons Alex qui a été diagnostiquée schizophrène dans sa petite enfance. L'histoire commence réellement au lycée lorsqu'elle voit un jeune homme qu'elle est sûre d'avoir déjà rencontré lorsqu'elle était enfant, lors de ses premières crises. Se pose alors la question fondamentale : est-ce sa maladie ou est-ce la réalité ?
Je t'ai rêvé, c'est la jolie histoire d'une bataille contre une maladie invisible : la schizophrénie. Contrairement à ce que peuvent penser de nombreuses personnes, les schizophrènes sont rarement dangereux. La plupart du temps, ils souffrent beaucoup de cette maladie puisque justement, ils peuvent être conscients de leurs troubles (une fois que le diagnostic a été posé, bien évidemment) : ils se mettent alors à douter de tout ce qu'ils vivent, de tous ceux qu'ils côtoient, etc.
Francesca Zappia parvient très à mettre sur papier les doutes et les incompréhensions de son personnage, ce qui permet au lecteur de s'inscrire dans une relation empathique. Les personnages secondaires sont intéressants et très bien incorporés à l'histoire.
L'histoire est bien menée, le lecteur est dans le même cas qu'Alex : il doute de tout, mais parfois sur certains points à se laisser berner. La fin est absolument fantastique. Je le conseille fortement !
Je t'ai rêvé, c'est la jolie histoire d'une bataille contre une maladie invisible : la schizophrénie. Contrairement à ce que peuvent penser de nombreuses personnes, les schizophrènes sont rarement dangereux. La plupart du temps, ils souffrent beaucoup de cette maladie puisque justement, ils peuvent être conscients de leurs troubles (une fois que le diagnostic a été posé, bien évidemment) : ils se mettent alors à douter de tout ce qu'ils vivent, de tous ceux qu'ils côtoient, etc.
Francesca Zappia parvient très à mettre sur papier les doutes et les incompréhensions de son personnage, ce qui permet au lecteur de s'inscrire dans une relation empathique. Les personnages secondaires sont intéressants et très bien incorporés à l'histoire.
L'histoire est bien menée, le lecteur est dans le même cas qu'Alex : il doute de tout, mais parfois sur certains points à se laisser berner. La fin est absolument fantastique. Je le conseille fortement !
* The Picture of Dorian Gray, par Oscar Wilde – lecture VO
Editions Longman, 253 pages
Ma note : 5/5
En 2017, est-il encore nécessaire de présenter ce roman cultissime du grand auteur anglais Oscar Wilde ? Si ? Bon, d'accord... mais uniquement pour le plaisir alors ! Le jeune Dorian Gray est un garçon magnifique à qui la vie sourit dans tous les domaines. Dorian est surtout obnubilé par sa propre beauté et sa jeunesse qu'il pense infinies. Lorsque son ami Basil Hallward peint son portrait, Dorian est subjugué par l'aspect intemporel du tableau. Suite à un terrible pacte, le visage de Dorian ne bouge plus : c'est son portrait qui vieillit. Mais comme vous le savez, aucun pacte n'est innocent ou "gratuit"....
Nous avons toutes et tous entendu parler de cette histoire culte au moins une fois dans notre vie. C'est même devenu une sorte de moral contre la vanité, le narcissisme et l'outrecuidance. Mais si vous avez l'occasion de lire au moins une fois l'oeuvre originale, je vous le conseille vivement : cette histoire est magnifique et je pense que je n'ai pas besoin de commenter la sublime plume d'Oscar Wilde. Comme je connaissais déjà l'histoire et que je l'avais lue il y a quelques années, j'ai voulu me lancer dans une relecture en VO. Je crois que je n'ai jamais lu une oeuvre VO d'un tel niveau, et je ne suis pas peu fière de moi, il faut l'admettre ! Le niveau de langue n'était pas évident, mais je me suis accrochée et après plus de 15 jours de lecture, j'ai pu terminer The Picture of Dorian Gray. Une belle expérience ! D'ailleurs, il existe une sublime version illustrée/BD qui me fait de l'oeil aux éditions Daniel Maghen Eds, mais je trouve l'album un peu cher...
Nous avons toutes et tous entendu parler de cette histoire culte au moins une fois dans notre vie. C'est même devenu une sorte de moral contre la vanité, le narcissisme et l'outrecuidance. Mais si vous avez l'occasion de lire au moins une fois l'oeuvre originale, je vous le conseille vivement : cette histoire est magnifique et je pense que je n'ai pas besoin de commenter la sublime plume d'Oscar Wilde. Comme je connaissais déjà l'histoire et que je l'avais lue il y a quelques années, j'ai voulu me lancer dans une relecture en VO. Je crois que je n'ai jamais lu une oeuvre VO d'un tel niveau, et je ne suis pas peu fière de moi, il faut l'admettre ! Le niveau de langue n'était pas évident, mais je me suis accrochée et après plus de 15 jours de lecture, j'ai pu terminer The Picture of Dorian Gray. Une belle expérience ! D'ailleurs, il existe une sublime version illustrée/BD qui me fait de l'oeil aux éditions Daniel Maghen Eds, mais je trouve l'album un peu cher...
Et vous, qu'avez-vous lu récemment ?