Bonjour à toutes et à tous ! Il est l'heure aujourd'hui que nous nous retrouvions pour parler de mes lectures de ces 7 dernières semaines. Pour ce
#7 de
7 semaines, plusieurs livres je dois avouer que bien que je sois en vacances, j'ai
paradoxalement lu moins de livres que d'habitude... Il faut dire que j'ai profité du mois de juillet pour regarder pas mal de mes séries favorites (je vous en parle d'ailleurs dans mon numéro de juillet des
Addictions du mois) donc j'ai moins lu. Voici donc les
6 livres que j'ai lus du 15 juin au 3 août, livres aux genres très variés ! Vous remarquez peut-être une petite nouveauté :
je ne partage plus les résumés des éditeurs qui, la plupart du temps, ne me conviennent pas. J'essaie donc de vous
faire mon propre résumé tout en évitant d'en dévoiler trop.
NB : les livres ne sont pas classés par ordre de préférence, de longueur ou alphabétique, mais tout simplement par ordre chronologique de lecture.
* Les Ferrailleurs, tome 1 : Le Château, par Edward Carey
(464 pages)
Avec ce premier tome, Edward Carey nous emmène dans un univers décalé et sombre. Son style est d'ailleurs très
proche de l'univers de Tim Burton. J'imagine tout à fait une adaptation cinématographique de ce roman par ce réalisateur que j'apprécie tant ! Chaque chapitre s'ouvre avec une
illustration réalisé par l'auteur lui-même, ce qui fait de ce roman est très bel "objet-livre".
Nous voilà plongés dans le
Londres du XIXème siècle, et plus précisément dans le demeure des Ferrayor, construire au coeur d'une sorte de déchetterie. Selon la tradition, chaque membre de la famille
reçoit à sa naissance un objet plutôt banal en apparence qui l'accompagnera tout le long de sa vie. Clod, le jeune héros que nous suivons, a reçu un bonde et est capable d'entendre des voix. En fait, il n'entend que des noms, et pour cause, chaque objet possède un nom que Clod est capable d'entendre et de situer.
Un jour, l'objet de naissance de la tante Rosamud disparaît...
En parallèle, nous suivons l'histoire de Lucy, une jeune orpheline qui va venir travailler en tant que domestique (même si en réalité c'est un peu plus compliqué que ça...) chez les Ferrayor.
Si j'ai
absolument adoré cet univers si particulier et limite absurde du roman d'Edward Carey, je dois avouer que j'ai
quelque peu stagné dans ma lecture vers le milieu du livre. Le début du roman nous décrit beaucoup la demeure et la famille, et j'ai beaucoup apprécié cette description qui me donnait vraiment l'impression d'être dans un film. Cependant, au bout d'un moment, j'avais l'impression de lire la même chose sur une centaine de pages : Clod a la recherche de la poignée de porte de sa tante et Lucy qui essaie de comprendre où elle a atterri.
Toutefois,
le rythme a été relancé lorsque les deux personnages se rencontrent et le livre se clôt sur quelque chose d'assez particulier et curieux. Je pense que les longues pages parfois redondantes ont été intentionnelles de la part de l'auteur : il faut tout de même se rappeler que
Le Château est le premier tome d'une trilogie qui compte à l'heure actuellement deux tomes (seul le premier a été traduit en français pour l'instant).
En tout cas, j'ai adoré ce
monde original et sombre, parfois cynique et cruel où la poésie vient parfois ajouter une touche de lumière. J'attends avec impatience la suite !
Je partage également avec vous le site de l'auteur que je trouve particulièrement intéressant :
ICI.
*
Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban (tome 3), par J.K. Rowling
(448 pages)
Est-il encore nécessaire de présenter le jeune sorcier aux lunettes rondes ? Je ne pense pas ! Comme vous le savez déjà, je relis petit à petit les tomes d'Harry Potter car
tout cela me manque énormément. Nous n'aurons plus jamais de nouveau livre, nous n'aurons plus jamais de nouveau film (bien que la rumeur d'un neuvième film enfle sur la toile...). Horrible, n'est-ce pas ?!
Cette relecture était d'autant plus agréable que je l'ai lu
pile au moment où je suis allée voir l'exposition à la Cité du Cinéma avec mon cousin.
Ce tome 3 est certainement
un de mes favoris, que ce soit en livre ou en film. Il faut dire que j'appréciais énormément le
personnage de Sirius Black, et le tome 3 est le premier dans lequel le parrain d'Harry apparaît. J'aimais beaucoup la nouvelle facette qui était donné d'Hermione : une
Hermione un peu plus cachottière qui accepte enfin d'avouer ses erreurs et ses échecs.
On découvre également pour les première fois le
principe du patronus, ce que j'ai trouvé très intéressant. J'ai été très heureuse de me replonger dans ce troisième tome.
Nos faces cachées, par Amy Harmon
(436 pages)
J'ai eu un
tel coup de coeur que j'ai voulu vous parler de ce livre avant que ne sorte mon #7 de
7 semaines, plusieurs livres. De ce fait, j'ai posté il y a quelques semaines un avis plutôt développé que vous pouvez (re)lire
ICI.
Phobos, tome 1 : Les Ephémères, par Victor Dixen
(448 pages)
Les blogs et chaînes Youtube littéraires ont énormément parlé de ce roman depuis peu. Il faut dire que le thème était extrêmement intriguant :
entre Hunger Games et 2001 l'Odysée de l'Espace, Victor Dixen, écrivain français, nous embarque avec lui pour un
voyage avec caméra embarquée. Dans un futur finalement pas si éloigné que ça, douze jeunes personnes (six filles et six garçons) sont envoyés sur Mars pour
peupler peu à peu la planète rouge, aucun retour n'est possible. Mais le voyage n'est pas un simple voyage : durant les 6 mois à destination de Phobos (lune de Mars, mais aussi, dans le mythologie,
dieu de la peur, ce qui n'est pas sans conséquence dans certains éléments du livre), ces douze jeunes adultes seront filmés 24h/24 pour une
télé-réalité inédite et historique suivie dans le monde entier.
Il faut avouer une chose : si l'idée d'une télé-réalité un peu
cruelle et cynique n'est
pas inédite dans un roman de dystopie (c'était le cas avec le pionnier du genre : Hunger Games), ce roman est un véritable "page-turner". On se prend très vite à l'histoire, on vit en même temps que les douze voyageurs, et notamment Léo le personnage principal. On est pris d'un
réel besoin de connaître la suite, de savoir ce qu'il va se passer. Victor Dixen joue sur les codes de la télé-réalité et de tous les
côtés malsains qui lui sont spécifiques pour fidéliser le lecteur et le rendre totalement accro.
On comprend très vite que les individus qui tirent les ficelles de ce fameux programme Genesis
ne sont pas si inoffensifs qu'ils laissent penser. Ce premier tome ce termine sur un
cliffhanger de malade qui vous rendra fou ! Attendre la suite sera une véritable torture...
Je ne me suis pas du tout ennuyée, j'ai passé un très bon moment de lecture, qui mélangeait deux genres que j'apprécie beaucoup :
la science fiction et la dystopie. J'attends avec hâte le prochain tome, en novembre si mes informations sont exactes. Cependant, je dois avouer que
je n'ai pas eu l'incroyable coup de coeur que certaines personnes ont pu avoir. Mais si ce type de roman vous intéresse, je vous le recommande.
L'Accro du shopping à Hollywood, par Sophie Kinsella
(470 pages)
Sophie Kinsella est selon moi la
grande prêtresse de la chick-lit. C'est simple, lorsque je lis d'autres auteurs ce type de littérature, je m'ennuie et j'ai l'impression de toujours lire la même chose... Avec Sophie Kinsella tout est différent ! Derrière les aspects énervants de son personnage de Rebecca, alias Becky,
Kinsella parvient à nous faire rire des choses les plus idiotes et parfois les plus tristes ! Dans ce septième tome de la saga de
l'Accro du shopping, nous retrouvons Becky qui déménage pour quelques mois seulement à Los Angeles puisque son mari Luke, chargé de com' il me semble, a une cliente un peu particulière : une des plus grandes stars d'Hollywood. Star qui se révèle être très capricieuse et un brin manipulatrice. Evidemment, Becky qui a la
folie des grandeurs et un
goût prononcé pour les potins et la célébrité va à tout prix essayer de se faire une place dans ce monde de strass et paillettes.
Si vous avez déjà lu un ou plusieurs tomes de cette saga, vous savez forcément que
Becky est la reine des gaffes et des plans foireux. J'ai été très contente de la retrouver car l'auteure n'avait pas publié de nouveau tome depuis 2011. C'était plutôt sympa de retrouver ses aventures aux Etats-Unis mais je dois avouer que
je préfère la suivre en Angleterre... Malgré une bonne lecture et un bon divertissement, j'ai été un peu déçue par l'
absence, ou presque, du côté accro du shopping de Becky. Contrairement aux autres tomes, celui-ci est moins axé sur l'addiction de Becky. C'est un peu dommage, mais peut-être Sophie Kinsella avait-elle peur de lasser ses lectrices.
Cependant, ce septième opus se termine d'une telle manière que vous aurez forcément envie de lire la suite :
on pourrait presque croire que quelqu'un serait venu arracher les 40 dernières pages du livre tant la fin est... incomplète ! Et de toute manière, j'adore Rebecca, donc vivement le huitième !
Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas, par Tahereh Mafi
(430 pages)
Je me suis lancée dans ce premier tome sans réellement en connaître le résumé. Je voyais de nombreuses personnes l'évoquer sur des blogs ou Instagram et étant plutôt influençable d'un point de vu livresque, j'ai eu envie de commencer cette trilogie.
Pour vous en parler sans trop en dévoiler, c'est l'histoire d'une jeune fille,
Juliette, enfermée depuis 264 jours pour un accident dont elle est malgré elle la responsable.
Juliette tue sans le vouloir : rien qu'en la touchant, vous souffrez énormément, voire vous mourrez sur le coup. Un jour, un autre détenu arrive dans sa cellule et elle se demande pourquoi aussi subitement, pourquoi il est aussi mystérieux. S'en suit alors des
histoires de politique et de manipulation dans un monde où le pouvoir est entre le main d'un
régime tyrannique. Ce régime qui, d'ailleurs, aimerait le servir de Juliette comme
arme de torture et de persuasion.
Venant des éditions Michel Lafon (en jeunesse), on se doute que le livre sera composé de deux genres principaux : la romance et le Young-Adult/dystopique. Ce mélange est
plutôt réussi, surtout dans ce premier tome. La romance venait
un petit peu édulcorer le côté très malsain et manipulateur de l'histoire et des péripéties rencontrées par Juliette.
Il faut noter cependant un détail de la mise en page qui pourra en dérouter certains :
quelques phrases sont barrées, surtout au début. En fait, je pense que Tahereh Mafi a choisi de faire de la sorte pour montrer que Juliette est
très confuse, peu sûre d'elle et de ses sentiments. Peu à peu, page après page, les ratures sont de moins en moins nombreuses, preuve que le personnage de Juliette évolue. Il est d'ailleurs très intéressant de suivre cette évolution.
Ne me touche pas, premier tome de la trilogie
Insaisissable, est plutôt réussi et la fin est telle que j'ai
absolument envie de lire la suite, et assez vite !
Running man, par Stephen King (publié sous le pseudo de Richard Brachman)
J'ai toujours apprécié Stephen King. Cet auteur a un
don particulier pour vous plonger immédiatement dans une histoire, son univers, et vous
manipule extrêmement facilement. Lorsque j'ai commencé
Running Man, j'ai eu peur d'être un peu blasée par l'histoire. Pour vous mettre dans le contexte, on est plongé aux Etats-Unis, dans le
premier quart du XXIème siècle (donc en ce moment pour nous ! Mais rappelons que ce roman a été écrit en 1982). La dictature règne et la télévision occupe une grande place au sein du pouvoir. Il existe une grande entreprise de jeu qui propose à la population de
passer un casting pour les différents jeu télévisés de cette entreprise. Chaque jeu permet de gagner de l'argent dans un monde où la précarité est commune et la misère "normale". Les jeux sont évidemment, vous vous en doutez, d'une
cruauté sans nom où la dignité des participants est mise à mal. La fille de Ben Richards, le personnage principal, est gravement malade et celui-ci décide de
passer un casting pour pouvoir lui acheter des médicaments dignes de ce nom. Richards est sélectionné pour le jeu "La Grande Traque". Le principe ? Plus longtemps il survit, plus longtemps lui et sa femme touchent de l'argent. La population entière est réquisitionnée pour
le lyncher si elle le trouve.
Lorsque j'ai commencé ce roman, je n'ai pas réussi à le lâcher ! Je l'ai lu en même pas 24h tant il m'était
impossible de le refermer sans connaître la suite. Stephen King nous immerge avec habileté dans cet univers et on commence peu à peu à apprécier Richards, bien qu'il soit un personnage très
antipathique. Lorsque je l'ai terminé, j'ai forcément pensé à
Hunger Games : la télé-réalité pour montrer l'
étendu du pouvoir dictatorial, et surtout la
cruauté où la mort des candidats est complètement banalisée. Finalement, même si on la trouvait innovatrice il y a 3-4 ans, Suzanne Collins n'a rien inventé !
Si vous aimez ce genre de littérature et que vous avez apprécié
Hunger Games, je vous recommande
Running Man. Cependant, je dois avouer que les 50 dernières pages sont
un peu too-much... C'est dommage...
Un film a d'ailleurs été fait en 1987 par Paul Michael Glaser avec Arnold Schwarzenegger, et je compte le regarder au plus vite.
Et vous, qu'avez-vous lu dernièrement ?