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jeudi 31 mars 2016

7 semaines, plusieurs livres #12

Bonjour à toutes et à tous ! Vous trouverez ici, comme d'habitude après 7 semaines (du 8 février au 28 mars 2016), mon avis sur mes 7 dernières lectures. Et une fois n'est pas coutume, elles sont presque à 100% francophones ! Parmi ces 7 livres, il n'y a eu qu'un réel coup de coeur, mais pas mal de déceptions.
En parlant de déception, j'avais commencé Seul sur Mars d'Andy Weir, mais n'étant même pas allée jusque la moitié, je n'ai pas voulu vous en parler ici. Pour être brève, j'ai trouvé la narration trop longue, trop mécanique et trop scientifique à mon goût. Je vais peut-être me rabattre sur le film de Ridley Scott.
Voici mes 7 lectures !

* L'Ecume des jours, par Boris Vian
(350 pages)
Ma note : 5/5

Boris Vian est actuellement considéré comme un des auteurs phares de la littérature française. Cependant, je dois avouer que je n'avais jamais lu une de ses oeuvres avant que Mathias Malzieu y fasse référence dans son dernier livre, Journal d'un vampire en pyjama. A peine avais-je commencé à lire les premières pages que je suis tombée sous le charme du style de Monsieur Boris Vian. Comment ai-je pu lire "mon" premier Boris Vian à 20 ans et pas avant ?
Et c'est assez drôle, mais en parlant de Malzieu, justement, j'ai pu remarquer quelques similitudes, notamment au niveau du style syntaxique et de l'imagination hors-norme et souvent délicieusement absurde.

Dans ce roman, on suit Colin, un jeune homme rêveur, plutôt aisé financièrement, à la recherche du grand amour puisque son ami Chuck a trouvé son âme soeur. Je vous laisse découvrir par vous-même la suite, afin que vous puissiez avoir autant de plaisir que moi lorsque j'ai tourné les pages.

L'Ecume des jours, c'est un univers poétique et tendre qui aborde néanmoins des thèmes récurrents de la vie : le travail, les différentes conditions sociales, la maladie et la mort. Tout ça avec de nombreuses références au blues et au jazz, musiques chères à Boris Vian.
Une véritable pépite.


* Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 2 : Hollow City, par Ransom Riggs
(509 pages)
Ma note : 2,5/5

La lecture du tome 1 m'avait laissée de marbre. Sans plus : je n'avais ni apprécié, ni détesté. Malgré un univers central et un thème très intéressants (les enfants juifs lors de la Seconde Guerre Mondiale, avec un côté plus fantastique), j'avais été déçue. J'en avais tellement entendu du bien que je m'attendais à quelque chose d'extraordinaire. Le tome 2 m'a laissé la même impression, les mêmes ressentis. C'est dommage, j'aurais aimé l'adorer, mais ça n'a pas été le cas.

Je ne peux pas vous en dire beaucoup plus, puisqu'il s'agit d'un second tome, et je n'ai pas envie de vous en dire trop si vous comptez vous lancer dans cette histoire.
Malgré cela, j'attends avec impatience l'adaptation cinématographique du tome 1 par Tim Burton, un réalisateur que j'apprécie énormément et dont le style sera parfait pour coller à l'univers de Ransom Riggs.




* Les Clans Seekers, par Arwen Elys Dayton
(480 pages)
Ma note : 1/5

Quelle déception, mais quelle déception...! En lisant le résumé de ce livre qui se veut être un mélange entre la young adult, la dystopie et ma fantasy, je me suis énormément emballée. Sur le papier, ce premier tome a tout de bon : c'est l'histoire d'un clan en Ecosse (vraisemblablement à notre époque, au vu de certains détails donnés, mais je n'en suis absolument pas sûre), le clan Seeker qui forme les élites de la protection.
Les jeunes prêtent serment à l'issue de leur "formation" et jurent de protéger la population, de défendre les opprimés et de faire honneur à la légende des Seekers. Vous vous en doutez, les choses ne vont pas se passer comme prévu et Quin, la protagoniste, va remettre les traditions en question.

Quant l'éditeur précise sur la 4ème de couverture "nouvelle saga américaine best-seller à la croisée de Hunger Games et Game of Thrones", ça me fait doucement rire. Non, en fait ça me fait rire à gorge déployée : je trouve honteux (tellement honteux que ça en devient risible) de vouloir booster les ventes en utilisant des oeuvres devenues emblématiques.
Parce qu'après être allée (difficilement) jusqu'au bout des 480 pages, je peux vous dire que je cherche encore les similitudes et/ou inspirations liées à Game of Thrones ou Hunger Games...!

C'était lent, plutôt bâclé ; de nombreuses choses ne sont pas expliquées et/ou approfondies. On ne sait pas où l'auteure veut en venir. A un point où on peut se demander si elle-même le sait... c'est flou !
Je ne lirai pas le second tome, et surtout, je suis contente d'avoir lu ce premier tome en ebook : j'ai ainsi pu économiser 19€ à bon escient.


* Intérieur nord, par Marcus Malte
(150 pages)
Ma note : 4/5

C'est un petit peu par hasard que je me suis lancée dans la lecture de ce recueil de quatre nouvelles, toutes axées sur la solitude. Dit comme ça, ce livre pourrait paraître triste et maussade. Il l'est, en partie, mais on peut dire que c'est une "bonne" tristesse, une "bonne" solitude. Bien que j'apprécie énormément mes proches, j'éprouve régulièrement le besoin d'être seule. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu ce tempérament.
C'est justement cet attrait pour la solitude que j'ai pu retrouver avec Intérieur nord, mais avec un côté mélodrame en plus.

Dans la première nouvelle, on suit un homme qui vit seul dans le Grand Nord depuis de nombreuses années. Sa seule compagnie est celle des quelques touristes qu'il accueille de temps à autres (il fait faire des "visites" en chien de traineau). Il rencontre un jour un couple plutôt particulier.
Dans la deuxième, un couple perd un enfant. La nouvelle s'attarde sur la manière de surmonter une telle épreuve.
Dans la troisième, un jeune homme s'intéresse de près (pour des raisons qu'on devine au fil de la lecture) à une femme au bord du gouffre.
Enfin, la quatrième nouvelle, ma favorite : un homme un peu "ours" de 40 ans tombe amoureux de Jeanne, une jeune femme de 26 ans. Le tour que prend cette nouvelle est tordu, mais j'ai adoré.
Chacun des personnages est intéressant à sa manière et n'appréhende pas la solitude de la même façon. C'est cette comparaison que j'ai énormément apprécié.


* Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, par Jonas Jonasson
(512 pages)
Ma note : 3,5/5

Depuis 2 ou 3 ans, je passais régulièrement devant ce roman à la Fnac. Il faut dire que le titre et la couverture ne laissent pas de marbre, c'est plutôt cocasse. Puis récemment, je me suis dit que ça pouvait valoir le coup de lire la 4ème couverture.
En bref, on suit Allan Karlsson, un monsieur plutôt drôle et à la personnalité bien affirmée, qui s'enfuit de sa maison de retraite le jour de ses 100 ans, alors que tout le personnel lui préparait une petite fête digne de ce nom. Pourquoi cette fuite ? Allan en a marre d'être traité en vieillard, il en a marre de l'attention "inutile" qu'on porte à ce fameux anniversaire. Puis il y a cette histoire de valise plus ou moins volée qui l'attire dans des magouilles à répétition. Outre cette histoire, c'est aussi la vie d'Allan qui nous est contée, un véritable voyage au coeur du XXème siècle.

J'ai aimé le mélange d'humour et de tendresse de l'auteur. Sous forme d'un road-movie livresque, Jonas Jonasson nous entraîne dans une histoire complètement délirante, parfois à la limite de l'absurde, qui vous fera forcément sourire, voire rire. L'aspect historique apporte une touche de vraisemblance (ou presque...!) et est extrêmement intéressant et enrichissant.

Si vous êtes pris dans la grisaille ou que vous avez un petit coup de mou, ce roman est complètement fait pour vous. Attention cependant, je pense que certaines personnes risquent de ne pas du tout être réceptives à ce type d'humour et de plume.


* Au nom d'Alexandre, par Olivier Auroy
(223 pages)
Ma note : 4/5

C'est grâce à mon cousin qui avait eu plusieurs contacts avec l'auteur dans le cadre de sa profession que j'ai pu découvrir cette petite pépite, peu connue du grand public. Amoureux des mots, Au nom d'Alexandre est fait pour vous !

On pourrait penser que les livres sur le cancer sont vus, revus et re-revus (ou plutôt lus, relus et re-relus, dans notre cas). C'est en partie vrai, il faut l'admettre. Cependant, Au nom d'Alexandre est plutôt différent. Alexandre, le personnage principal, est atteint d'un cancer. Il se sait en fin de vie. Son métier ? Il donne des noms : à des voitures, des parfums, des gâteaux... à tout ! Fanny, jeune journaliste mandatée par une maison d'édition, va recueillir ses mémoires pour écrire sa biographie.

Ce roman est un récit de vie magnifique. On se laisse totalement happée par la vie assez originale de cet homme qui, en se confiant à Fanny, se confie également au lecteur. Tout le long de ma lecture, j'ai eu l'impression d'assister à une confidence puis, au fur et à mesure des pages, je n'étais pas simple spectatrice, peu à peu, je faisais également partie de la confidence : j'avais l'impression d'être Fanny.
Rares sont les auteurs qui parviennent à instaurer cette relation d'intimité avec le lecteur, et c'est ce qui m'a le plus touchée.
C'est attachant, poétique, tendre, émouvant et je dois avouer que, lorsque j'ai terminé le livre, je me suis longuement demandée si cette histoire est vraie, ou si elle a été inspirée d'une histoire vraie...
Une magnifique histoire que je vous conseille les yeux fermés si vous appréciez la beauté des mots.


* Les Larmes rouges, tome 1 : Réminiscences, par Georgia Caldera
(768 pages)
Ma note : 3,75/5

C'est assez étrange, mais bien que je sois mitigée, j'ai passé un excellent moment de lecture. Ce premier tome des Larmes rouges est bien ficelé, bien que parfois un peu trop long et répétitif. Je ne me suis pas immédiatement attachée à Cornelia que j'ai trouvé souvent immature et égoïste, mais plutôt à quelques uns des personnages secondaires, dont Henri, bien évidemment. Même s'il est, à de nombreux points, détestable, je n'ai pas pu empêcher mon addiction vis-à-vis de ce personnage.

Georgia Caldera nous plonge dans une histoire des plus sombres : Cornelia, 19 ans, a tenté de se suicider. Sauvée miraculeusement par un inconnu bien mystérieux, elle emménage loin de Paris avec son père, histoire de se ressourcer loin de la foule de la capitale. Mais elle est prise de nombreuses visions, hallucinations visuelles et auditives qui lui pourrissent littéralement la vie. Tout ça peu à peu se dés-obscurcir lorsqu'elle va rencontrer Henri, châtelain du coin. Les Larmes rouges c'est aussi l'alternance entre notre siècle et un plus ancien... (je ne vous en dirai pas plus)

Comme dit précédemment, c'est parfois cliché, répétitif, certains passages sont longs (trop longs même), mai j'ai vraiment adoré tant Georgia Caldera parvient à nous envoûter et nous transporter au coeur de son histoire. J'avoue que j'avais plus ou moins deviné la réalité à propos de Henri, mais j'ai tout de même apprécié la façon dont l'auteure nous amène la chose. Par contre, autant être honnête avec vous, les 40-50 dernières pages frisent le grand-guignol, et c'est dommage puisque les 700 pages précédentes avaient justement réussi à nous imposer l'univers sans tomber dans les stéréotypes que nous connaissons toutes et tous grâce aux oeuvres précédents qui touchent à ce sujet.

Finalement, j'ai hâte de lire le tome 2, même si je redoute que tout ceci retombe comme un soufflé et que je me lasse de cette trilogie. Peu importe, qui vivra verra !


Et vous, qu'avez-vous lu dernièrement ?

vendredi 25 mars 2016

Myrath - Legacy (2016)

Bonjour à toutes et à tous ! Bien que j'en parle de moins en moins sur le blog, je suis une grande fan de metal. Depuis que j'ai 11-12 ans (merci papa !), j'en écoute énormément, matin et soir, dès que j'ai un peu de temps. Evidemment, je ne suis pas réfractaire aux autres styles musicaux (et si vous regardez ce que comporte mon iTunes, vous verrez à quel point mes goûts sont éclectiques), mais le metal est la musique que j'aimerai toujours.
Depuis déjà plusieurs années, je suis chroniqueuse sur le webzine Spirit of Metal. Ce site internet fait partie des références du web sur le metal. On y trouve des actus, des interviews, des revues de concert et des chroniques. Cela faisait déjà un petit moment que je n'avais pas posté sur le site, non pas que j'ai perdu le goût pour le metal et/ou pour l'écriture (bien au contraire !), mais je n'avais pas eu le temps. De plus, les membres de la rédaction de Spirit of Metal sont de plus en plus pointilleux avec leurs chroniqueurs et ont de nombreuses exigences, ce qui est à mon sens totalement normal puisque le site s'engage à poster des articles de qualité (ce qui en fait une référence dans le monde du metal).

Peu importe, récemment, j'ai voulu repartir de zéro. Je me suis créée un nouveau compte, notamment parce que mon ancien pseudo ne me convenait plus. En effet, lors de ma première inscription, je me faisais appeler Dimmu_Kiuas_Cradle, nom qui réunissait mes trois groupes préférés de l'époque. Actuellement, j'ai évolué, mes goûts musicaux et ma façon de penser également. Mon ancien profil existe encore, puisque j'ai publié quelques chroniques sous ce pseudo, et je veux qu'elles perdurent. Mais pour les prochaines chroniques postées, j'ai envie de quelque chose de plus classique, presque "officiel" : mon vrai nom. Vous me trouverez donc sous le pseudo ArianePiot.

Mi-mars, j'ai proposé à SOM une nouvelle chronique sous mon vrai nom : la chronique du dernier album du groupe de metal progressivo-oriental Myrath : Legacy, sorti en février.
Je ne suis pas du genre à me faire mousser, mais sans vous mentir, j'ai eu de nombreux compliments à propos de cette chronique, tant de la part des lecteurs que de la rédaction. Ce qui est, bien entendu, toujours extrêmement agréable : voir que ce que l'on fait est apprécié est toujours flatteur.
Si je poste cette chronique sur mon blog, outre le fait que vous puissiez la lire sur SOM, c'est pour deux raisons.
Tout d'abord puisque, comme je vous l'ai dit, j'ai eu des retours très positifs et j'ai envie de partager cette chronique avec vous. Ensuite, j'aimerais vraiment faire découvrir le metal à un plus large public. Je sais que ce style musical n'est pas toujours bien vu et que de nombreux clichés lui collent à la peau. Mais toi lecteur qui ne connait rien du metal, si tu es un peu curieux, clique sur les liens que j'aurais insérés sur ma chronique, et dis-moi ce que tu en penses.

Vous pouvez retrouver cette chronique pour SOM en suivant ce lien : http://www.spirit-of-metal.com/album-groupe-Myrath-nom_album-Legacy-l-fr.html
La voici sur le blog :

Photo promotionnelle du groupe pour leur nouvel album Legacy, février 2016. Source : http://www.myrath.com/
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La force de Myrath ? Un savoureux mélange à la croisée du Metal Progressif et du Metal Oriental. Cinq ans après leur excellent album Tales of the Sand, le groupe franco-tunisien revient sur le devant de la scène avec Legacy qui annonce peut-être un tournant dans la carrière de Myrath.
Sur le plan purement "technique", Legacy est absolument irréprochable. La production est d'une qualité exceptionnelle et les arrangements parfaitement agencés : l'influence orientale, bien que largement présente, ne prend pas le pas sur le côté strictement metal, et c'est cet équilibre qui fait de Legacy un album de grande qualité.

Legacy s'ouvre sur une introduction instrumentale des plus épiques : Jasmin annonce bien la couleur de l'album dont les morceaux sonnent plus homériques et lyriques que ceux des albums précédents. On s'imagine aisément dans un jeu vidéo à la Prince of Persia ou Assassin's Creed auxquels le groupe fera référence dans le clip de Believer, chanson extrêmement catchy, que certains pourront qualifier de "commerciale" mais qui, je pense, est certainement la chanson parfaite pour les non-initiés à Myrath. Les metalleux "de base" ont tendance à dénigrer ce genre de titre qu'il trouvent trop pop, trop mielleux. Selon moi, Believer est le morceau qui prouve que Myrath évolue vers une carrière plus Metal Oriental que Prog.

Cette évolution, justement, divisera les fans du groupe. Certains apprécieront ce virage, d'autres préféreront les groupes purement et simplement Prog, à la Symphony X ou Dream Theater, entre autres. Cependant, je trouve ceci très judicieux ; le groupe a su évoluer (ce qui n'est pas le cas de tous les groupes, malheureusement...) tout en gardant l'essence même de ce qui fait leur force et leur originalité : du Prog, des riffs aussi bons et travaillés qu'entraînants et, évidemment, des sonorités orientales.
Preuve que le Prog fait toujours partie de leur ligne musicale : l'excellent The Needle et son introduction martiale qui n'est pas sans rappeler Symphony X, un des groupes phares du genre. Ce morceau particulièrement travaillé et méticuleux est certainement un des meilleurs de l'album où Zaher Zorgati est au sommet de son art, tout comme sur Nobody's Lives ou Endure the Silence. Son chant est de plus en plus unique, de plus en plus démarqué, contrairement au premier album Hope. Sur cet album, bien qu'excellent, la voix de Zaher Zorgati était peut-être un peu trop proche de celle de Russell Allen. Le caractère singulier de sa voix fait de lui un chanteur remarquable, certainement un des meilleurs de la sphère metal.

Chaque titre a son intérêt, rien n'est à jeter, bien au contraire, et Legacy comporte davantage de chant en arabe, ce qui apporte un petit plus à l'album.
J'ai trouvé sur certains titre comme The Needle, la basse (Anis Jouini) plus présente, un autre point positif. Morgan Berthet, excellent batteur diplômé de la fameuse Music Academy International de Nancy, tournait déjà avec le groupe depuis 2012 ; il apparaît pour la première fois sur un de leurs albums studio et montre dès les premiers morceaux que la relève est largement assurée !
Unique regret : le talent de Malek Ben Arbia n'est pas forcément assez exploité, alors qu'il est un excellent guitariste qui, album après album, marche dans les traces des plus grands tels que Michael Romeo ou John Petrucci (oui oui, rien que ça !).

Legacy est donc finalement un album varié et dépaysant qui marque la singularité du groupe et leur rigueur quant à l'importance et l'équilibre des arrangements orientaux. C'est épique mais jamais pompeux ou grandiloquent ; c'est metal sans être trop Sympho. En espérant que cet album soit celui qui fasse découvrir Myrath à un plus large public ; ce groupe mériterait d'être plus largement (re)connu à travers le monde !

jeudi 17 mars 2016

Produits terminés, je rachète ou pas ? #15

Bonjour ! Aujourd'hui, il est grand temps pour moi de vous présenter mes derniers produits finis. La dernière fois, j'avais scindé les rubriques de cet article en 3 parties : les "je rachète", les "je ne rachète pas" et les "peut-être". Lorsque j'ai pris en photos les produits qui suivront, je les ai classés par catégories de produits, et non pas rachat ou non. Ayant jeté les produits avant de m'être rendue compte de mon erreur, je n'ai pas pu reprendre les photos. Du coup, l'agencement de l'article sera un peu différent de d'habitude. Veuillez m'en excuser !
NB : j'ai fini d'autres produits ces derniers mois, mais ils faisaient partie de ma routine Roaccutane. Ayant prévu de vous faire un article entièrement dédié à cette routine, j'ai voulu les mettre de côté pour éviter un article "doublon".


MAQUILLAGE & DÉMAQUILLAGE
Les "je rachète" :
- Eau micellaire Créaline H2O, de Bioderma (#1) : un classique, je vous en parle à chaque fois. Je n'ai jamais trouvé mieux ailleurs, alors je continue avec elle !
- Démaquillant biphasé maquillage waterproof yeux et lèvres, de L'Oréal (#2) : idem, mon démaquillant quotidien depuis déjà de nombreux mois. Le démaquillage est parfait, sans résidus, et ne laisse pas de film gras ensuite. Un bon basique.
- Poudre compacte matifiante Stay Matte n°001 Transparent, de Rimmel (#7) : encore un de mes classiques ! Son petit prix et sa grande efficacité font d'elle un de mes incontournables.
- Base coat Smooth Base, de Kiko (#9) : une excellente base qui a un effet "lissant" sur les ongles, parfaite quand vos ongles sont un peu irrégulier. Excellent rapport qualité-prix.

Les "je ne rachète pas" :
- Démaquillant Cils Demasq yeux 2 en 1 maquillage waterproof, de Gemey Maybelline (#4) : c'est un bon démaquillant, mais je lui préfère son collègue de L'Oréal dont j'ai parlé dans les "je rachète".
- Crayon noir waterproof Vibrant Eye Pencil n°600, de Kiko (#8) : j'aimerais ENORMÉMENT le racheter, mais malheureusement, Kiko ne le fait plus. C'est dommage, puisque c'était mon crayon au quotidien : je l'appliquais dans la muqueuse supérieure pour étoffer ma frange de cils. Déçue...
- Fond de teint Teint Idéal n°25, de Vichy (#3) : pour être honnête, il était loin d'être fini, mais il commençait à sentir le "renfermé". Je n'avais pas particulièrement aimé ce fond de teint, trop jaune pour ma carnation et surtout, il étouffait ma peau, et donc me donnait des boutons.

Les "peut-être" :
- Mascara Volume Millions de Cils extra-black, de L'Oréal (#5) : excellent mascara qui allonge et étoffe les cils sans paquet. Cependant, depuis quelques temps, je reste très fidèle à mon Marc Jacobs.
- Long Lasting Stick Eyeshadow n°05 Rosy Brown, de Kiko (#6) : vous le savez, j'adore ce produit de chez Kiko et j'en possède plusieurs teintes. Cependant, j'ai encore des ombres crèmes plus ou moins de cette couleur, donc je ne vais pas le racheter dans l'immédiat.


DOUCHE
Les "je rachète" :
- Gel lavant 2 en 1 corps & cheveux, de Mots d'Enfants (#1) : mon gel douche préféré ; il respecte ma peau sensible et sent très bon. Parfait ! (Mots d'Enfants est une marque disponible chez Leclerc)
- Gel calmant hygiène intime, de Hydralin gyn (#2) : un très bon produit d'hygiène intime qui n'agresse pas.

Les "je ne rachète pas" :
- Soin gommant corps hydratant peaux très sèches, du Petit Marseillais (#3) : c'est un bon produit, mais je l'utilise depuis plus d'un an. J'ai envie de changer un peu.
- Gel moussant purifiant peaux grasses et sensibles gamme Effaclar, de La Roche-Posay (#4) : n'ayant plus la peau grasse, ce produit ne m'est d'aucune utilité.
- Huile de douche moussante Sakura Spring, de Rituals (#5) : en fait, je n'ai pas utilisé ce produit toute seule, mais avec ma maman. C'est un produit sympa, mais pas à utiliser quotidiennement, puisque c'est blindé de parfum. Mais si vous avez un cadeau à faire, je trouve que c'est une chouette idée.


CORPS & SOIN
Les "je ne rachète pas" :
- Sébium mat control soin hydratant anti-brillance, de Bioderma (#2) : une bonne crème si vous avez une peau mixte à grasse. Ma peau étant devenue normale à tendance sèche, ce produit ne m'est plus destiné.
- Gel hydratant tellement différent peau mixte à grasse, de Clinique (#5) : c'est un format voyage acheté par ma maman lorsqu'elle est partie en vacances en octobre. Je l'ai terminé, mais je ne l'ai pas trouvé si dingue que ça. Peut-être parce que, encore une fois, ma peau n'est pas mixte à grasse.
- Nivea Crème, de Nivea (#6) : je vous en avais parlé en tant que flop pour mon bilan janvier-février 2016. Je n'ai pas du tout aimé cette crème, tellement riche qu'elle est impossible à étaler.

Les "peut-être" :
- Lait corps apaisant nourrissant peaux sensibles à l'extrait d'amande douce et de karité, de Mixa (#1) : c'est un très bon produit, mais en ce moment j'ai la peau tellement sèche qu'il ne me suffit pas.
- Eau de toilette Indian Night Jasmine, de The Body Shop (#3) : j'avais acheté ce parfum en été, mais je l'ai utilisé pendant l'automne. Je l'ai beaucoup apprécié ! C'est un parfum boisé/oriental, comme je les aime. Il tient bien, mais un peu moins que les parfums de grande marque. Pour le prix, il est top !
- Crème lavante mains Lilas Bleu, de Sephora (#4) : en réalité, j'ai fini ce produit il y a pas mal de temps, mais je l'avais rempli avec des recharges en berlingo d'une autre marque. J'avais beaucoup aimé l'odeur, mais je ne me vois pas en racheter à chaque fois puisqu'à la fin, ça revient un peu cher.


Et vous, quels produits avez-vous fini récemment ?

vendredi 11 mars 2016

Le jour où j'ai refusé d'être une Kardashian

Source : huffingtonpost.com
J'ai longtemps hésité à écrire cet article ; par peur d'être trop virulente, d'en blesser certain(e)s, mais aussi, à contrario, de me "retenir" et de ne pas donner le fond de ma pensée.
Mais je me suis finalement dit qu'après tout, vous finissez pas me connaître, par savoir plus ou moins comment je pense, comment je fonctionne, quelles sont mes principales valeurs.

Voilà, j'en ai ma claque du "clan Kardashian". Plus le temps passe, moins je les supporte. J'ai du mal avec leur manière d'être. Le pire, c'est que de nombreuses personnes, jeunes ou moins jeunes, prennent exemple sur elles, notamment la fameuse Kim Kardashian.
A quel moment cette femme est-elle devenue un modèle pour toute une génération ? A quel moment la vacuité, le vide intellectuel, la vulgarité et le paraître avant d'être sont-ils devenus si courants et banalisés ? N'oublions tout de même pas que Kim K s'est fait connaître grâce à une sex-tape et gagne actuellement (grassement) va vie en se faisant filmer dans ses frasques 24h/24.
Et c'est là-dessus que toutes ces personnes s'appuient ? C'est à ça qu'aspire la nouvelle génération ?

Chacun pense ce qu'il veut, admire qui il veut, mais sincèrement, admirer une personne si proche du néant culturel, est-ce possible ? Tous ces jeunes gens qui participent à une télé-réalité dans le but de devenir peut-être la prochaine Kim K ou son équivalent masculin... savent-ils que cela ne dure finalement qu'un temps ? Sincèrement, si vous ne faites rien de concret dans la vie, il faut vous dire qu'au bout d'un moment, le succès passera.
Que des gamines admirent des chanteuses ou des actrices, je le comprends. Que des gosses admirent des sportifs, je le comprends également. Mais admirer une personne qui ne fait rien de sa vie... c'est réellement possible, ça ?!

Alors au début, je me suis dit que bon, ok, je ne peux pas les supporter, mais à ce moment là, il me suffit de "fuir" les médias qui parlent d'elles, de ne pas lire les articles les concernant, de ne pas suivre leur "émission" télé. Ça a marché, un certain temps. Mais le plus grand souci, c'est que le clan Kardashian a totalement envahi notre vie, puisqu'on les voit partout, tout le temps, même quand on ne le voudrait pas. Y compris dans des magazines féminins "haut de gamme" où, théoriquement, de "vraies" personnes y sont d'habitude représentés (c'est-à-dire des gens qui font réellement quelque chose de leur vie : des mannequins, des couturiers, des stylistes, etc...).

Le pire... les Kardashian ont squatté nos Sephora. Pourquoi ? Parce que depuis quelques mois, dès que Kim K sort maquillée d'une telle manière, toutes les marques se mettent à sortir des produits dans le même esprit. C'est épuisant et complètement absurde, d'autant que cette femme n'est pas maquillée de la manière la plus élégante et la plus distinguée qu'il soit !
Un exemple flagrant : le "contouring". Vous savez, cette manière de sculpter son visage, de créer des zones d'ombre et de lumière pour dissimuler certaines rondeurs ou défauts du visage. En soi, l'idée n'est pas mauvaise, et précisons-le : ce n'est pas cette femme qui a inventé cette technique ! C'est une technique notamment utilisée au cinéma ou sur les plateaux tv pour pouvoir pallier les effets de certains projecteurs. Mais pour moi, le contouring n'est pas un maquillage du quotidien ! C'est un peu le genre de chose à utiliser les "grands soirs" ou pour les shooting photo. Mais... vous voyez de très jeunes filles le porter au quotidien. Sans oublier que généralement, le contouring en question est extrêmement mal réalisé et que la jeune fille se retrouve avec une barre orange au milieu de la joue... Glam !

D'ailleurs, certaines Youtubeuses/blogueuses que j'appréciaient énormément avant sont tombées dans cette spirale néfaste qu'est le "style Kim Kardashian. C'est dommage, puisqu'à part leur donner un style de suiveuse et de cagole, elles n'y gagnent pas grand chose (quoi que... le nombre d'abonnés augmente, vous me direz...!). Et les jeunes filles, voire très jeunes filles, s'identifient à ces Youtubeuses. Donc à Kim Kardashian, inconsciemment (ou consciemment). On retrouve donc des nanas de 14-15 ans, maquillées comme des voitures volées, avec un anti-cernes trop clair pour elles, qui s'étend de leur yeux jusque le milieu de leur joue, ou presque, avec la fameuse barre orange et un goût vestimentaire plus que douteux.
Non, je ne donnerai pas de nom, pas la peine d'insister, mais la Youtubeuse à laquelle je pense le plus est très connue, et je pense que certaines d'entre vous la reconnaîtront.

Bref, cet article "exutoire" avait juste pour but, outre de me défouler, de vous dire que je suis totalement affolée de voir que ce genre d'individu peut devenir le modèle de milliers (millions ?) de personnes.

Pour terminer sur une note bien plus positive, j'ai décidé de partager avec vous mes goûts en matière de beauté, de style de vie ou de style tout-court.
Les personnes que vous allez voir plus bas ne sont pas forcément des modèles au sens strict du terme, mais ce sont des femmes que je trouve inspirantes, tant intellectuellement que physiquement, des femmes belles, toutes à une manière très différente.
Elles ont entre 25 et 58 ans, et elles sont "mes" références.

Kate Middleton, duchesse de Cambridge – 34 ans

Simone Simons, soprano néerlandaise, chanteuse du groupe Epica – 31 ans

Anneke Van Giersbergen, chanteuse néerlandaise du groupe Agua de Annique – 43 ans

Natalie Portman, actrice et productrice israélo-américaine – 34 ans

Inna Modja, chanteuse et mannequin malienne - 31 ans

Inès de la Fressange, ex-mannequin, égérie, créatrice et journaliste mode – 58 ans

Kate Winslet, actrice britannique – 40 ans

Dita Von Teese, danseuse new-burlesque, mannequin, actrice, couturière et modèle photo américaine – 43 ans

Salma Hayek, actrice, réalisatrice et productrice mexicano-libano-américaine - 49 ans

Julianne Moore, actrice américaine - 55 ans

Jennifer Lawrence, actrice américaine - 25 ans

Emma Watson, actrice britannique – 25 ans

Diane Kruger, actrice et mannequin allemande – 39 ans

Lena Headey, actrice britannique – 42 ans

Et vous, quel(le)s sont vos "modèles", ces personnes qui vous inspirent ?

vendredi 4 mars 2016

Les Addictions du mois #32 - janvier-février 2016

Bonjour, bonsoir à toutes et à tous ! Je vous reviens pour les premières Addictions de 2016 : celles concernant les mois de janvier et de février. Durant ces deux mois, je n'ai presque pas fait de découverte, donc vous verrez dans les lignes qui suivent surtout des (re)découvertes. Et ce n'est pas plus mal, puisque ça permet de faire un "tri" dans les choses que nous possédons déjà.
Bonne lecture !


MAQUILLAGE
J'ai pris beaucoup de plaisir à ressortir ma palette Boudoir Eyes de Too Faced, offerte par ma soeur pour Noël 2014. Les fards se travaillent facilement, ils sont bien pigmentés et les couleurs sont portables tant en journée qu'en soirée.
Toujours pour les yeux, j'ai ressorti un de mes Long Lasting Stick de Kiko, en teinte Light Taupe n°25. Un joli taupe-crème, idéal pour un maquillage ultra-rapide avec une bonne couche de mascara. J'aime beaucoup ce produit, j'en possède de plusieurs teinte et je trouve que c'est un véritable must-have de la marque : excellente tenue, large choix de couleurs, et très facile à travailler et appliquer. J'adore !

Pour les lèvres, je n'ai pas porté grand chose, puisque comme vous le savez, je suis en plein traitement Roaccutane et mes lèvres sont très abîmées. Lors des "meilleurs jours", j'ai adoré ressortir le Double Touch Lipstick, de Kiko toujours, en teinte Rhododendron Pink n°115. C'est un "double produit" qui comporte une base colorée au fini mixte, ni mat ni brillant, et un gloss à appliquer ou non.
Puis, découverte assez récente (aux alentours du 20 février) grâce à ma maman. Il s'agit du Rouge Dior Baume, de Dior, en teinte 758 Lys Rouge. Comme son nom l'indique, ce produit est un 2 en 1 : il maquille et apporte du soin aux lèvres.Chose que j'ai le plus apprécié avec le Rouge Dior Baume, c'est la manière dont le produit s'estompe : très progressivement, et surtout, uniformément ! J'ai presque envie de me renseigner sur d'autres teintes (mais... avec un -20% Sephora, faut pas déconner !).

Redécouverte teint : le correcteur soin Superstay Better Skin de Maybelline, en teinte 02 Light / clair. Depuis le début de Roaccutane, ma peau est beaucoup plus belle, ce qui fait que je ne porte plus de fond de teint, ou juste quand je sors. Du coup, j'utilise juste un peu de correcteur sur les quelques cicatrices qui me gênent encore un peu. Ce correcteur est vraiment top : il est bien couvrant et ne file pas dans les ridules ou zones de sécheresse au cours de la journée. En plus, il ne coûte vraiment pas cher (moins de 10€ en grande surface, et un tube me dure 1 an).


AUTRES
Ces deux mois-ci, j'ai profité de deux de mes cadeaux de Noël pour pouvoir ré-utiliser des produits que j'adore mais que je n'avais pas utilisé depuis pas mal de temps, notamment pour leur prix.
De la part de mes parents, j'ai eu, comme à chaque Noël, l'essence de parfum J'Adore L'Or de Dior. Je sais, je vous en parle souvent. Trop souvent, peut-être ? Mais ce parfum est absolument dingue... C'est un délice, vraiment. Si j'avais beaucoup d'argent (parce que 140€ la bouteille... voilà !), je ne porterais que lui. Malgré son nom, il n'a rien à voir avec le J'Adore classique. Il est bien plus intense, bien plus sensuel.
Autre cadeau de la part de mes super-copines Pauline et Camille : l'Huile Prodigieuse de Nuxe. Est-il réellement nécessaire de présenter ce produit culte ? J'adore son odeur, j'adore sa texture et son pouvoir hydratant. Un grand classique !

Autre favori qui n'a rien à voir : les galets de cire de Lili Bouquine. Vous la connaissez peut-être : Lili est une booktubeuse, mais pas que ! Elle tient une boutique en ligne sur Etsy sur laquelle elle vend des bougies inspirées de ses lectures. J'ai trouvé le principe très original et très sympa. Je n'ai pas voulu commander directement des bougies puisque je n'avais pas réellement envie de me restreindre à une seule odeur. Du coup, j'ai pris 4 galets et Lili m'en a offert un 5ème (trop sympa !).
J'en ai pour l'instant testé 2 sur les 5 donc je ne pense pas beaucoup m'attarder sur le sujet puisque je pense que je ferai un article lorsque j'aurai tout testé. Mais en tout cas, sachez que ce sont de très bons produits qui diffusent très bien les odeurs et dont le prix est très raisonnable.
Voici le site de la boutique de Lili : Les Imaginaires.

LE FLOP
Il n'y en a pas à tous les coups, et heureusement. Mais pour ce 32ème numéro, il fallait que je vous parle d'un flop assez dingue puisqu'il concerne un produit culte de la marque Nivea : leur fameuse crème. Je l'avais achetée il y a plusieurs mois et j'attendais l'hiver pour l'utiliser puisque je savais que c'était une crème très riche.
J'ai donc commencé à l'utiliser en janvier, et je n'ai pas du tout aimé. La texture est tellement riche qu'elle est impossible à étaler. Quant à la pénétration du produit, je ne vous en parle même pas... Je n'ai rien contre les produits riches, mais il faut quand même qu'ils soient un minimum pratiques à utiliser ! En revanche, l'odeur est incroyablement agréable.
Dommage, j'aurais aimé l'adorer !

Et vous, quelles ont été vos addictions ces deux derniers mois ?
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