Ces sept dernières
semaines de lecture ont été un peu compliquées ! Entre le rythme
de mes journées qui s'accélère, mes recherches qui me prennent du
temps et tout ce qu'il y a autour, je n'ai pas énormément lu,
d'autant que courant octobre, j'ai eu une grosse panne de lecture.
Cependant, je viens
aujourd'hui pour le #17 de 7 semaines, plusieurs livres avec 7
oeuvres à vous présenter.
* Noir & Blanc, par Léon Troisjoueur
Editions Lulu, 314 pages
Ma note : 3,5/5
Lorsque Léon Troisjoueur m'a fait
parvenir son roman, j'ai été tout de suite attirée par la
couverture. Vous le savez certainement : je suis une
tatouée-intéressée, c'est-à-dire que j'aime autant les tatouages
sur moi que sur les autres. Avec cette couverture, qui aura beaucoup
de sens dans la suite du roman, c'est quitte ou double : on aime, ou
on n'aime pas. Pour celles et ceux que ça intéresse, cette photo
est celle d'un tatouage réalisé par Romain, un tatoueur spécialisé
dans le maori qui tatoue sur Paris. J'ai reconnu son oeuvre, et ça
peut paraître un peu idiot, mais j'ai trouvé cela
"rassurant".
Dans Noir & Blanc, Léon
Troisjoueur nous présente la vie un brin pépère de Laurent. En
parallèle, nous suivons Gabrielle, une jeune femme qui a passé
plusieurs années au Japon, au sein d'une culture qui l'a marquée.
Le destin de ces deux personnages se croisent au Japon : la fougue et
la sensualité de Gabrielle viennent côtoyer la vie routinière de
Laurent. Ils se revoient par la suite en France par un ami commun.
Une (re)rencontre qui prendra une autre tournure.
Il m'est difficile de parler de Noir &
Blanc sans trop vous en dire, tant chaque élément en amène un
autre, puis un autre.
A titre personnel, j'ai été surtout
marquée par la partie III. Peut-être par rapport à mon métier et
à mes expériences passées, je ne sais pas... Mais cette partie est
une petite leçon de vie quant au caractère éphémère et fragile
de la vie humaine. Finalement, j'ai interprété Noir &
Blanc comme un récit de vie, entre les déboires et les ascensions
émotionnelles d'un homme parfois perdu mais qui a su retrouver son
chemin.
* Les Stagiaires, par Samantha Bailly
Editions Milady, 350 pages
Ma note : 4/5
Après la panne de
lecture qui est venue m'envahir après ma lecture de Noir &
Blanc, j'ai eu besoin d'une lecture feeling-good. Dans ces cas-là,
quoi de mieux qu'un roman de Samantha Bailly ? Vous le savez :
j'adore cette auteure. J'aime son écriture simple et sans prétention
qui permet de faire passer un message tout en permettant un bon
divertissement au lecteur. La simplicité est souvent, en
littérature, un point positif qui créer un lien particulier entre
l'auteur et ses lecteurs.
Avec Les Stagiaires,
Samantha Bailly nous raconte les galère sentimentales,
professionnelles et financièrement d'un petit groupe de jeunes
bossant dans un entreprise d'édition de mangas et de jeux vidéos.
Ces quatre stagiaires viennent tous d'un univers différent mais ont
en tête un seul but : s'intégrer et se faire une place dans un
milieu où les contrats précaires sont fréquents.
Le roman est raconté
selon deux points de vue : celui d'Ophélie, jeune provinciale montée
à Paris pour son stage, et celui d'Arthur, jeune homme des beaux
quartiers parisiens. Ces deux visions radicalement opposées
permettent une exploitation riche et intéressante d'une situation
délicate que de nombreux jeunes connaissent actuellement : le stage.
C'est drôle, c'est
émouvant, c'est parfois révoltant, mais c'est surtout un excellent
moment de lecture. J'ai adoré !
* Il y a une fêlure dans chaque chose, c'est par là que la lumière passe, par Armelle Damen
Editions Edilivre, 50 pages
Ma note : 3/5
C'est mon amie Armelle
qui a publié ce petit recueil de nouvelles il y a plusieurs mois.
Dans Il y a une fêlure dans chaque chose, c'est par là que la
lumière passe, Armelle nous confie plusieurs de ses pensées sur des
thèmes très différents les uns les autres, qu'ils soient joyeux et
optimistes, ou tristes et angoissants.
J'ai bien aimé le style,
parfois un peu oral, qui permet une certaine connivence entre Armelle
et ses lecteurs. Cependant, et ça m'a un peu gênée, je trouve
qu'il y a une part un petit trop peu importante autour de la
religion.
En tout cas, je remercie
encore une fois Armelle de m'avoir fait parvenir son livre !
* Hogwarts : An incomplete and unreliable Guide (Short stories from Hogwarts, part 3), par J.K. Rowling
Editions Pottermore Presents (livre numérique), 71 pages
Lecture VO
Ma note : 4/5
Suite et fin de la petite
trilogie de nouvelles publiées par J.K. Rowling sur l'univers plus
ou moins caché d'Harry Potter. Ce troisième et dernier tome a
certainement été celui que j'ai préféré. J.K. Rowling nous
plonge dans l'univers si particulier et magique de Poudlard.
Il est à mon sens le tome de la trilogie le plus travaillé, le plus diversifié et le plus abouti.
Il est à mon sens le tome de la trilogie le plus travaillé, le plus diversifié et le plus abouti.
Nous y apprenons en
détail les origines de la plateforme 9 3/4, de la carte des
maraudeurs et du Choixpeau magique ; les secrets autour du château,
du parc et du lac ; le passé des fantômes de Poudlard, l'historique
des cours ; et enfin les quelques objets mythiques du château : la
Pensine, le Miroir du Riséd, etc.
Encore une fois, cette
trilogie de nouvelles est une bonne idée de J.K. Rowling pour garder
le "contact" avec les mordus d'Harry Potter, mais n'est pas
nécessaire si vous appréciez l'univers sans en être totalement
dingue.
* Les Derniers jours de Rabbit Hayes, par Anna McPartlin
Editions Le Cherche-Midi, 464 pages
Ma note : 2/5
Sacrée déception, cette histoire de Rabbit Hayes....! Dans ce roman, nous suivons, comme l'indique si bien le titre, les derniers jours de Rabbit Hayes, une femme d'une quarantaine d'années atteinte d'un cancer. Entre souvenirs d'enfance et péripéties liées à la maladie, Rabbit nous raconte tout. J'avais tellement de bien sur les critiques de ce roman que je m'attendais à être totalement subjuguée. Malheureusement, ça n'a pas été le cas.
En réalité, ce roman m'a tour à tour ennuyée ou énervée. Ennuyée puisque malheureusement, entre quelques rares jolies citations, il ne se passe absolument rien. Certes, parfois il ne se passe pas grand chose dans un roman, mais tout ce qu'il y a autour permet de "relever" le niveau (l'ambiance, les personnages, le style d'écriture...)... mais non ! Enervée parce que les clichés sont bien trop nombreux et bien trop gros !
Je n'ai pas été émue Rabbit Hayes, bien que le sujet m'intéresse. Elle m'a parfois semblée égoïste et immature. Par exemple, elle n'a pas dit à sa fille qu'elle avait un cancer. Dans le cas où l'enfant est très jeune, je peux aisément le comprendre (aborder la maladie et la mort avec des enfants de moins de 10 ans peut parfois être compliqué), mais ici, la fille de Rabbit est adolescente. Ce type de comportement m'a paru totalement déplacé et insensé.
Le lecteur connaît la fin dès les premières pages, mais ce n'est pas ça qui est gênant. Ce qui est gênant, c'est cette fin expéditive et bâclée que j'ai même trouvé complètement dénuée de sentiments et d'émotions.
Quitte à lire un livre sur le cancer et la fin de vie liée à la maladie, je vous conseille plutôt le très connu Nos Etoiles Contraires de John Green ou Au nom d'Alexandre d'Olivier Auroy : des romans bien plus sincères et plus travaillés.
* Demain les chats, par Bernard Werber
En réalité, ce roman m'a tour à tour ennuyée ou énervée. Ennuyée puisque malheureusement, entre quelques rares jolies citations, il ne se passe absolument rien. Certes, parfois il ne se passe pas grand chose dans un roman, mais tout ce qu'il y a autour permet de "relever" le niveau (l'ambiance, les personnages, le style d'écriture...)... mais non ! Enervée parce que les clichés sont bien trop nombreux et bien trop gros !
Je n'ai pas été émue Rabbit Hayes, bien que le sujet m'intéresse. Elle m'a parfois semblée égoïste et immature. Par exemple, elle n'a pas dit à sa fille qu'elle avait un cancer. Dans le cas où l'enfant est très jeune, je peux aisément le comprendre (aborder la maladie et la mort avec des enfants de moins de 10 ans peut parfois être compliqué), mais ici, la fille de Rabbit est adolescente. Ce type de comportement m'a paru totalement déplacé et insensé.
Le lecteur connaît la fin dès les premières pages, mais ce n'est pas ça qui est gênant. Ce qui est gênant, c'est cette fin expéditive et bâclée que j'ai même trouvé complètement dénuée de sentiments et d'émotions.
Quitte à lire un livre sur le cancer et la fin de vie liée à la maladie, je vous conseille plutôt le très connu Nos Etoiles Contraires de John Green ou Au nom d'Alexandre d'Olivier Auroy : des romans bien plus sincères et plus travaillés.
* Demain les chats, par Bernard Werber
Editions Albin Michel, 320 pages
Ma note : 3/5
Vous n'avez pas pu passer à côté de
ce roman dont la couverture est absolument partout : sur internet, en
librairie, en grandes surfaces, dans les kiosques à journaux
parisiens, etc. Comme toujours avec Werber, le titre est aussi
minimaliste qu'il est intrigant.
Le synopsis est absolument brillant
: la chatte Bastet fait la connaissance de Pythagore, un chat siamois
assez particulier qui dispose d'un Troisième Oeil. Par ce Troisième
Oeil, Pythagore a accès aux connaissances des êtres humains et à
leur Histoire. Cette Histoire de l'Humanité, il va la raconter à
Bastet au moment où la guerre éclate en France, suite à plusieurs
attaques terroristes.
Dans ce roman, Werber nous brosse le
portrait des êtres humains, dans leurs bons comme dans leurs mauvais
côtés. Le parallèle avec l'actualité est assez poignant et amène
à réfléchir. Par les récits de ce chat, Werber nous offre une
véritable critique de la société contemporaine.
Cependant, c'est la deuxième moitié
du roman qui me chiffonne un peu : elle est un peu "too much"
à mon sens. Je n'en dis pas plus, mais comme on dit familièrement :
"ça se barre en c..." !
C'était mon premier roman de Werber :
je savais déjà qu'il était un peu "perché". Bien que
j'ai adoré la première moitié de ce roman, je n'ai pas du tout été
convaincue par la suite. Cette lecture mi-figue mi-raisin me laisse
un goût légèrement amer ; de ce fait, si vous connaissez bien les
oeuvres de Bernard Werber, n'hésitez pas à me conseiller un roman
qui pourrait me faire changer d'avis !
* Le Père Noël était presque parfait,
par Rose M. Becker
Editions Addictves, 189 pages
Ma note : 4/5
Dans un trou paumé à la frontière
canadienne, une jeune femme d'une vingtaine d'années, Calista,
s'ennuie profondément. Elle travaille dans le café familial en
complément de ses études de psychologie. Entre une mère
envahissante et une grand-mère complètement barrée, Calista est
comme "en otage" dans cette ville qu'elle aime autant
qu'elle n'aime pas : elle rêve d'indépendance, mais c'est
financièrement impossible. En cette période de fêtes de fin
d'année, Calista sait que le café va devoir fermer et déposer le
bilan.
Un jour, en promenant son chien Viking,
elle tombe en pleine forêt sur un homme ayant l'air blessé. Elle le
recueille chez elle le temps qu'il aille mieux. Peu à peu, elle
s'attache à lui mais regrette également le fait qu'il ne se
confie pas et qu'elle ne sache rien de lui.
Ma chronique de ce roman sera aussi
rapide qu'efficace : c'était super sympa dans le genre conte de
Noël. Qui dit conte de Noël dit niaiseries, bons sentiments, et fin
qui se sent à des kilomètres. Mais très sincèrement, tous ces
bons sentiments m'ont fait du bien. Ça se lit très vite (en même
pas 24h) et on en redemanderait peut-être même encore !
Et vous, qu'avez-vous lu dernièrement
?