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mercredi 30 novembre 2016

7 semaines, plusieurs livres #17

Ces sept dernières semaines de lecture ont été un peu compliquées ! Entre le rythme de mes journées qui s'accélère, mes recherches qui me prennent du temps et tout ce qu'il y a autour, je n'ai pas énormément lu, d'autant que courant octobre, j'ai eu une grosse panne de lecture.
Cependant, je viens aujourd'hui pour le #17 de 7 semaines, plusieurs livres avec 7 oeuvres à vous présenter.


* Noir & Blanc, par Léon Troisjoueur
Editions Lulu, 314 pages
Ma note : 3,5/5

Lorsque Léon Troisjoueur m'a fait parvenir son roman, j'ai été tout de suite attirée par la couverture. Vous le savez certainement : je suis une tatouée-intéressée, c'est-à-dire que j'aime autant les tatouages sur moi que sur les autres. Avec cette couverture, qui aura beaucoup de sens dans la suite du roman, c'est quitte ou double : on aime, ou on n'aime pas. Pour celles et ceux que ça intéresse, cette photo est celle d'un tatouage réalisé par Romain, un tatoueur spécialisé dans le maori qui tatoue sur Paris. J'ai reconnu son oeuvre, et ça peut paraître un peu idiot, mais j'ai trouvé cela "rassurant".

Dans Noir & Blanc, Léon Troisjoueur nous présente la vie un brin pépère de Laurent. En parallèle, nous suivons Gabrielle, une jeune femme qui a passé plusieurs années au Japon, au sein d'une culture qui l'a marquée. Le destin de ces deux personnages se croisent au Japon : la fougue et la sensualité de Gabrielle viennent côtoyer la vie routinière de Laurent. Ils se revoient par la suite en France par un ami commun. Une (re)rencontre qui prendra une autre tournure.
Il m'est difficile de parler de Noir & Blanc sans trop vous en dire, tant chaque élément en amène un autre, puis un autre.

A titre personnel, j'ai été surtout marquée par la partie III. Peut-être par rapport à mon métier et à mes expériences passées, je ne sais pas... Mais cette partie est une petite leçon de vie quant au caractère éphémère et fragile de la vie humaine. Finalement, j'ai interprété Noir & Blanc comme un récit de vie, entre les déboires et les ascensions émotionnelles d'un homme parfois perdu mais qui a su retrouver son chemin.


* Les Stagiaires, par Samantha Bailly
Editions Milady, 350 pages
Ma note : 4/5

Après la panne de lecture qui est venue m'envahir après ma lecture de Noir & Blanc, j'ai eu besoin d'une lecture feeling-good. Dans ces cas-là, quoi de mieux qu'un roman de Samantha Bailly ? Vous le savez : j'adore cette auteure. J'aime son écriture simple et sans prétention qui permet de faire passer un message tout en permettant un bon divertissement au lecteur. La simplicité est souvent, en littérature, un point positif qui créer un lien particulier entre l'auteur et ses lecteurs.

Avec Les Stagiaires, Samantha Bailly nous raconte les galère sentimentales, professionnelles et financièrement d'un petit groupe de jeunes bossant dans un entreprise d'édition de mangas et de jeux vidéos. Ces quatre stagiaires viennent tous d'un univers différent mais ont en tête un seul but : s'intégrer et se faire une place dans un milieu où les contrats précaires sont fréquents.
Le roman est raconté selon deux points de vue : celui d'Ophélie, jeune provinciale montée à Paris pour son stage, et celui d'Arthur, jeune homme des beaux quartiers parisiens. Ces deux visions radicalement opposées permettent une exploitation riche et intéressante d'une situation délicate que de nombreux jeunes connaissent actuellement : le stage.

C'est drôle, c'est émouvant, c'est parfois révoltant, mais c'est surtout un excellent moment de lecture. J'ai adoré !


* Il y a une fêlure dans chaque chose, c'est par là que la lumière passe, par Armelle Damen
Editions Edilivre, 50 pages
Ma note : 3/5

C'est mon amie Armelle qui a publié ce petit recueil de nouvelles il y a plusieurs mois. 
Dans Il y a une fêlure dans chaque chose, c'est par là que la lumière passe, Armelle nous confie plusieurs de ses pensées sur des thèmes très différents les uns les autres, qu'ils soient joyeux et optimistes, ou tristes et angoissants.

J'ai bien aimé le style, parfois un peu oral, qui permet une certaine connivence entre Armelle et ses lecteurs. Cependant, et ça m'a un peu gênée, je trouve qu'il y a une part un petit trop peu importante autour de la religion.

En tout cas, je remercie encore une fois Armelle de m'avoir fait parvenir son livre !


* Hogwarts : An incomplete and unreliable Guide (Short stories from Hogwarts, part 3), par J.K. Rowling
Editions Pottermore Presents (livre numérique), 71 pages
Lecture VO
Ma note : 4/5

Suite et fin de la petite trilogie de nouvelles publiées par J.K. Rowling sur l'univers plus ou moins caché d'Harry Potter. Ce troisième et dernier tome a certainement été celui que j'ai préféré. J.K. Rowling nous plonge dans l'univers si particulier et magique de Poudlard.
Il est à mon sens le tome de la trilogie le plus travaillé, le plus diversifié et le plus abouti.

Nous y apprenons en détail les origines de la plateforme 9 3/4, de la carte des maraudeurs et du Choixpeau magique ; les secrets autour du château, du parc et du lac ; le passé des fantômes de Poudlard, l'historique des cours ; et enfin les quelques objets mythiques du château : la Pensine, le Miroir du Riséd, etc.

Encore une fois, cette trilogie de nouvelles est une bonne idée de J.K. Rowling pour garder le "contact" avec les mordus d'Harry Potter, mais n'est pas nécessaire si vous appréciez l'univers sans en être totalement dingue.


* Les Derniers jours de Rabbit Hayes, par Anna McPartlin
Editions Le Cherche-Midi, 464 pages
Ma note : 2/5

Sacrée déception, cette histoire de Rabbit Hayes....! Dans ce roman, nous suivons, comme l'indique si bien le titre, les derniers jours de Rabbit Hayes, une femme d'une quarantaine d'années atteinte d'un cancer. Entre souvenirs d'enfance et péripéties liées à la maladie, Rabbit nous raconte tout. J'avais tellement de bien sur les critiques de ce roman que je m'attendais à être totalement subjuguée. Malheureusement, ça n'a pas été le cas. 

En réalité, ce roman m'a tour à tour ennuyée ou énervée. Ennuyée puisque malheureusement, entre quelques rares jolies citations, il ne se passe absolument rien. Certes, parfois il ne se passe pas grand chose dans un roman, mais tout ce qu'il y a autour permet de "relever" le niveau (l'ambiance, les personnages, le style d'écriture...)... mais non ! Enervée parce que les clichés sont bien trop nombreux et bien trop gros !

Je n'ai pas été émue Rabbit Hayes, bien que le sujet m'intéresse. Elle m'a parfois semblée égoïste et immature. Par exemple, elle n'a pas dit à sa fille qu'elle avait un cancer. Dans le cas où l'enfant est très jeune, je peux aisément le comprendre (aborder la maladie et la mort avec des enfants de moins de 10 ans peut parfois être compliqué), mais ici, la fille de Rabbit est adolescente. Ce type de comportement m'a paru totalement déplacé et insensé.
Le lecteur connaît la fin dès les premières pages, mais ce n'est pas ça qui est gênant. Ce qui est gênant, c'est cette fin expéditive et bâclée que j'ai même trouvé complètement dénuée de sentiments et d'émotions.

Quitte à lire un livre sur le cancer et la fin de vie liée à la maladie, je vous conseille plutôt le très connu Nos Etoiles Contraires de John Green ou Au nom d'Alexandre d'Olivier Auroy : des romans bien plus sincères et plus travaillés.


* Demain les chats, par Bernard Werber
Editions Albin Michel, 320 pages
Ma note : 3/5

Vous n'avez pas pu passer à côté de ce roman dont la couverture est absolument partout : sur internet, en librairie, en grandes surfaces, dans les kiosques à journaux parisiens, etc. Comme toujours avec Werber, le titre est aussi minimaliste qu'il est intrigant.
Le synopsis est absolument brillant : la chatte Bastet fait la connaissance de Pythagore, un chat siamois assez particulier qui dispose d'un Troisième Oeil. Par ce Troisième Oeil, Pythagore a accès aux connaissances des êtres humains et à leur Histoire. Cette Histoire de l'Humanité, il va la raconter à Bastet au moment où la guerre éclate en France, suite à plusieurs attaques terroristes.

Dans ce roman, Werber nous brosse le portrait des êtres humains, dans leurs bons comme dans leurs mauvais côtés. Le parallèle avec l'actualité est assez poignant et amène à réfléchir. Par les récits de ce chat, Werber nous offre une véritable critique de la société contemporaine.
Cependant, c'est la deuxième moitié du roman qui me chiffonne un peu : elle est un peu "too much" à mon sens. Je n'en dis pas plus, mais comme on dit familièrement : "ça se barre en c..." !

C'était mon premier roman de Werber : je savais déjà qu'il était un peu "perché". Bien que j'ai adoré la première moitié de ce roman, je n'ai pas du tout été convaincue par la suite. Cette lecture mi-figue mi-raisin me laisse un goût légèrement amer ; de ce fait, si vous connaissez bien les oeuvres de Bernard Werber, n'hésitez pas à me conseiller un roman qui pourrait me faire changer d'avis !



* Le Père Noël était presque parfait, par Rose M. Becker
Editions Addictves, 189 pages
Ma note : 4/5

Dans un trou paumé à la frontière canadienne, une jeune femme d'une vingtaine d'années, Calista, s'ennuie profondément. Elle travaille dans le café familial en complément de ses études de psychologie. Entre une mère envahissante et une grand-mère complètement barrée, Calista est comme "en otage" dans cette ville qu'elle aime autant qu'elle n'aime pas : elle rêve d'indépendance, mais c'est financièrement impossible. En cette période de fêtes de fin d'année, Calista sait que le café va devoir fermer et déposer le bilan.
Un jour, en promenant son chien Viking, elle tombe en pleine forêt sur un homme ayant l'air blessé. Elle le recueille chez elle le temps qu'il aille mieux. Peu à peu, elle s'attache à lui mais regrette également le fait qu'il ne se confie pas et qu'elle ne sache rien de lui.

Ma chronique de ce roman sera aussi rapide qu'efficace : c'était super sympa dans le genre conte de Noël. Qui dit conte de Noël dit niaiseries, bons sentiments, et fin qui se sent à des kilomètres. Mais très sincèrement, tous ces bons sentiments m'ont fait du bien. Ça se lit très vite (en même pas 24h) et on en redemanderait peut-être même encore !


Et vous, qu'avez-vous lu dernièrement ?

mercredi 23 novembre 2016

Produits terminés, je rachète ou pas ? #18

Je sais que je le répète à chaque article produits terminés, mais c'est assez dingue à quel point les produits terminés s'accumulent vite. Il faut dire que depuis peu, j'essaie de vider mes placards pour me concentrer sur les essentiels : des produits que j'aime et que j'utilise sans arrêt puisqu'ils ont fait leurs preuves.
Je vous laisse lire tout ça !


#1 – Shampooing sec Dark and Brunette, par Batiste
Un bon shampooing sec parfait pour les brunes puisque sa poudre est légèrement teintée et évite l'aspect blanchâtre des autres shampooings secs. Si vous êtes blondes, un classique suffira, voire du talc, tout simplement.

#2 – Déodorant Resixyl, par Narta
J'ai beau en essayer plusieurs, je pense que c'est mon déodorant préféré. Il est efficace, agréable et sent bon sans concurrencer le parfum pour autant.

#3 – Shampooing douche des lagons Monoï de Tahiti, par Yves Rocher
Un gel douche à l'odeur absolument fantastique : très dépaysant ! Un classique que je rachète à chaque été. Je ne le rachèterai pas tout de suite, mais dès juin, il regagnera ma salle de bain, sans aucun douche !

#4 – Shampooing à la pivoine, par Klorane
Même si j'aime de temps en temps changer de shampooing pour éviter que mes cheveux s'habituent à la composition, je reviens toujours à ce shampooing qui prend soin de mon cuir chevelu très sensible (il est apaisant et anti-irritant).

#5 – Dissolvant douceur à l'extrait d'avocat Express Manicure, par Gemey Maybelline
Un dissolvant efficace, même sur les vernis les plus foncés ou colorés. Pour autant, il n'abîme pas l'ongle, ce qui est franchement appréciable pour celles qui changent relativement souvent de vernis à ongles.

#6 – Gel apaisant de toilette intime à l'aloe vera, par Intima
Un gel douche intime tout ce qu'il y a de plus classique : il nettoie sans décaper. Une valeur sûre.

#7 – The Rocket Volum'Express waterproof, par Maybelline
Au quotidien, je ne porte pas de mascara waterproof. Cependant, je ressors ce mascara chaque été, et cette année je le porte un peu plus puisque le mercredi matin, je réalise en partie mon stage de psychomotricité en piscine. Il me permet d'être un peu maquillée sans avoir peur que tout coule. Forcément, un mascara waterproof pas cher qui fait de jolis cils, je rachète !

#8 – Sérum éclat anti-tâches Vinoperfect, par Caudalie
Vous le savez, pendant ma cure Roaccutane, ce sérum a été un véritable allié pour atténuer peu à peu les cicatrices d'acné. Actuellement, je n'ai plus de cicatrices, mais comme ce sérum a également une jolie action sur le teint (il illumine le teint et l'unifie un peu), je continue de l'utiliser.

#9 – Base Strengthener, par Kiko
Ma base favorite, à un prix largement raisonnable. Elle isole très bien l'ongle de la couche de vernis et a une action un peu durcissante parfaite pour les ongles un peu fragiles.



#10 – Crème de douche Fleur de cerisier, par Sephora
Merci à ma jolie Mélisande pour ce gel douche que j'ai adoré ! La gamme douche de Sephora est vraiment top, et j'ai adoré l'odeur de la fleur de cerisier. Je dis que je le rachèterai "peut-être", puisque ce n'est pas le genre de produit que j'utilise au quotidien, mais je suis sûre d'y revenir un jour ou l'autre, que ce soit avec cette odeur ou une autre.

#11 – Crème ultra-réparatrice anti-marques Epithéliale A.H. Duo, par A-Derma
J'avais acheté cette crème sur les conseils de ma parapharmacienne suite à ma mésaventure Roaccutane-vs-soleil (ICI). Actuellement, les traces sont presque imperceptibles, et je pense que ce produit y est pour beaucoup : en plus d'hydrater et de réparer en profondeur, il a un actif anti-cicatrices très efficace. Du coup, je garde le nom du produit dans un coin puisque je pense que c'est une valeur sûre lorsque la peau est en crise.

#12 – Eau de parfum Oud Ambre, par Adopt'
Je vous en parlais dans mes addictions de l'été (ICI), j'avais acheté ce parfum pour les vacances puisque je ne souhaitais pas apporter avec moi la bouteille de mon parfum habituel qui, ne nous mentons pas, coûte littéralement un bras (et le rein de ton petit frère). J'ai beaucoup aimé ce produit qui tient extrêmement longtemps pour un prix mini (moins de 7€ les 30mL). J'ai récemment racheté une bouteille d'une autre senteur (Patchouly Vanille), mais je pense revenir un jour ou l'autre à Oud Ambre.

#13 – Crème mains absorption express, par Neutrogena
Cette crème était plutôt pas mal mais avait tout de même tendance à rendre les mains un peu grasses malgré l'appellation absorption express. Cependant, elle est très efficace, donc pourquoi pas la racheter un jour.

#14 – Cire à brûler Do You Believe ?, par Les Imaginaires (Lili Bouquine)
Vous connaissez peut-être Lili Bouquine : cette jeune femme absolument adorable poste des vidéos youtube sur ses lectures, mais elle tient également une boutique en ligne de bougies et de cires. J'en avais acheté plusieurs il y a environ 1 an, et c'est celle-ci que j'ai fini en premier. Sa fragrance boisée est un véritable bonheur pour toutes celles et ceux qui aiment ce genre d'odeurs : musc, jasmin et pin sylvestre. 
La petite originalité de sa "marque" : chaque senteur est inspirée d'une de ses lectures, ici de Peter Pan. J'adore le concept, d'autant que la cire est de très bonne qualité et l'odeur se diffuse bien !
Sa boutique en ligne : Les Imaginaires

#15 – Huile Prodigieuse, par Nuxe
Il n'est pas nécessaire de vous présenter ce produit culte. J'adore son odeur est sa texture. Que ce soit sur le corps ou même sur les cheveux lorsque mes pointes sont abîmées, cette huile est un véritable must-have qui, malheureusement, coûte un peu cher pour ce que c'est. Merci à mes copines Pauline et Camille de me l'avoir offerte !

#16 – Votive Pink Sands, par Yankee Candle
Encore un produit offert par Mélisande ! Je connais bien la marque Yankee Candle, mais je n'avais jamais testé la senteur Pink Sands (agrumes, fleurs douces et vanille épicée). C'est assez doux et délicat, mais pas fade pour autant, et la vanille n'y est pas trop écoeurante.

#17 – Crème Jeunesse des mains aux feuilles de thé blanc, par Clarins
Ce produit est vraiment exceptionnel ! Il hydrate, rend la peau douce et ne colle pas, ne graisse pas. La texture est extraordinaire. Mais rien que pour son prix, je ne suis pas sûre de la racheter...!



#18 – Lait corps AtopiDerm, par Sanex
J'ai essayé de redonner une chance à ce produit. En fait, il est très bien, il n'y a pas de souci là-dessus (parfait si vous avez une peau sensible, atopique, irritée, etc...) mais l'odeur... c'est pas possible ! Je ne saurais pas réellement vous la décrire, mais elle a un côté acide et aigre qui me déplaît fortement. C'est dommage puisque l'efficacité est là.

#19 – Crème mains purifiante absinthe, par The Body Shop
J'avais cette crème depuis plusieurs années chez moi (oui, oui !). Je me suis forcée à la finir puisque je déteste gâcher, mais je ne la conseille pas particulièrement, sauf si vous partez dans un pays chaud et humide : elle est faite pour hydrater et rafraîchir les mains. Pour l'aspect rafraîchissement, je suis d'accord, mais pour l'hydratation, c'est loin d'être le cas !

#20 – Baume hydratant douceur Fleur d'oranger, fleur de coton et musc blanc, par Bien-Être
J'avais eu ce baume dans un coffret avec une eau fraîche. La texture est très agréable, surtout le soir, puisqu'elle est un peu épaisse. Cependant, l'odeur est un peu trop prononcée pour moi qui, comme vous le savez, aime les odeurs neutres sur le corps.

#21 – Crème fouettée pour le corps ultra-riche Cherry Blossom & Rice Milk, par Rituals
Encore une truc qui traînait à la maison depuis des lustres. Son odeur étant trop présente, je l'ai utilisée sur les pieds pour la terminer.

#22 – Energy Mask – masque noir détoxifiant, par Kiko
La question ne se pose pas puisque Kiko ne fait plus cette gamme. Mais c'était un masque correct, ni plus ni moins.

#23 – Purifying Mask – masque purifiant reminéralisant, par Kiko
"Tout pareil"

#24 – Soin hydratant intense pour les mains Eight Hour Cream, par Elizabeth Arden
Une crème dont l'efficacité n'est plus à prouver, mais cette odeur de thym et de romarin... non non non !

#25 – Masque visage lotus hydratant relaxant, par Sephora
C'était le premier masque en tissu que je testais. Je déteste la sensation, vraiment. Le produit en lui-même était plutôt pas mal puisque j'ai eu l'impression que ma peau était bien hydratée après. Mais ce tissu que l'on garde sur soi pendant un quart d'heure, ce n'est vraiment pas pour moi (sans compter que, pour ce que c'est, le prix est un peu abusé, l'usage étant unique).


Puis les habituels, que je rachète encore et encore et donc, que je ne vous présente plus :
  • démaquillant waterproof yeux double-action, par Nivea
  • eau micellaire Créaline H2O, par Bioderma
  • brumisateur Evian
  • gel nettoyant émollient Trixéra + Sélectiose, par Avène


Et vous, quels produits avez-vous terminé récemment ?

mercredi 16 novembre 2016

Vice Lipsticks - "Shame", le bordeaux-prune complètement décomplexé !

Il y a encore peu de temps, Urban Decay était surtout connue pour ses palettes et ses produits teint, notamment avec leur gamme devenue culte : la gamme Naked. La marque proposait déjà des produits pour les lèvres, mais étonnamment, ils n'étaient pas particulièrement plébiscités sur la toile.
Mais cet été, une nouvelle vague de chez Urban Decay s'est littéralement déversée sur les beauty-addicts en tout genre. La marque a frappé fort en sortant une toute nouvelle gamme de rouge à lèvres : les Vice Lipsticks. Avec cette nouvelle gamme, Urban Decay, UD pour les intimes, propose une déclinaison de 100 nuances en 6 finis différents.

Vous le savez peut-être si vous me suivez sur Instagram, mais malgré une longue et tenace résistance contre moi-même, j'ai fini par craquer. J'ai jeté mon dévolu sur le sublime Shame, en fini cream. La couleur n'étant pas particulièrement estivale, je n'avais pas voulu vous en parler immédiatement. Mais je pense que la saison actuelle s'y prête totalement, donc je me suis dit que c'était le moment idéal pour vous parler de Shame.


Le packaging

La gamme s'appelle Vice Lipstick, un nom qui n'est pas sans rappeler les palettes du même nom de chez UD. Ces palettes présentent des fards aux couleurs électriques, parfois difficiles à assumer, au packaging un peu kitsch. J'avais un peu peur que les lipsticks soient dans la même lignée, mais ce n'est pas du tout le cas.

UD nous propose ici un très bel objet digne des plus grandes gammes des marques de luxe. Un long capuchon argenté aux reflets bronze avec sur le dessus le sceau de la marque et sur le côté, "Urban Decay" gravé. Ôté du produit, il dévoile un tube de la même couleur avec une base dorée. Le raisin se tourne facilement et a l'air très solide. Comme toujours chez la marque, les lettres UD sont frappés sur le côté du raisin.
Au bas du tube, une gommette de couleur est collée. Cette gommette est de la même couleur que le rouge à lèvres. Ceci dit, je n'en possède qu'un, donc peut-être que pour d'autres nuances, la couleur n'est pas aussi fidèle. La gommette comporte également le nom de la nuance ainsi que son fini.
Ce packaging est vraiment sobre, chic et élégant. Je ne sais pas pourquoi, mais quand je l'utilise, je lui trouve un petit côté James Bond girl. J'adore !


Texture et application

Comme dit précédemment, UD propose 100 nuances en 6 finis différents. Impossible de ne pas trouver son bonheur, d'autant que le large choix de couleurs permet aussi bien une touche de couleur élégante qu'une nuance vibrante et originale. Avec sa gamme Vice, UD frappe fort puisqu'elle peut convenir à chacune d'entre nous, quels que soient son look et son humeur du jour.

Voici comme UD décrit ses 6 finis :
  • Mega Matte : le mat super intense
  • Comfort Matte : le mat crémeux
  • Cream : l'original, ultra-crémeux et satiné
  • Metallized : le fini Cream infusé de nacres
  • Sheer : la transparence et la brillance ultra-pigmentée
  • Sheer Shimmer : le fini Sheer effet pailleté

Bien que je ne possède que le Shame qui est un fini Cream, j'ai eu l'occasion de tester de nombreuses nuances en boutique, et je peux vous dire que les descriptions d'UD sont vraiment très fidèles. Par exemple, je pense que le Comfort Matte sera un excellent compromis pour celles qui, comme moi, aiment de temps en temps un fini matte, sans pour autant se dessécher les lèvres et avoir un effet inconfortable toute la journée.


Quid du Shame ?

Après cette présentation générale, je vous parle du Shame en particulier, puisqu'à l'heure actuelle, c'est le seul que je possède. La couleur est assez difficile à décrire puisque je trouve qu'elle est perçue différemment selon la lumière. Parfois prune, parfois bordeaux intense, parfois violet profond, parfois aubergine... Vous verrez les différences sur les photos qui vont suivre ! Shame est un peu un joli mélange de toutes ces nuances, et c'est ce que j'aime.
Pour le porter, vous avez le choix. Soit vous l'assortissez à un maquillage des yeux minimaliste, soit vous la jouez Vamp' jusqu'au bout avec un regard intense. Avec ma peau claire, mes yeux clairs et mes cheveux très sombres, je préfère le porter avec simplement du mascara (et pourquoi pas une ombre champagne) pour éviter le côté Morticia Addams, mais c'est à voir selon les envie et surtout, si vous l'assumez ou non.

Le Shame est un fini Cream : il est très onctueux et confortable sur les lèvres. Même porté toute la journée, il n'assèche pas. Avec les saisons froides, c'est clairement un avantage à souligner.
Cependant, comme souvent avec les finis crémeux, l'application n'est pas très intuitive, d'autant que la couleur est très foncée et pigmentée : la moindre erreur se voit immédiatement. Il faut donc s'armer de patience et de dextérité, mais l'effort vaut clairement la peine.
Pour ma part, j'applique toujours une base au préalable lorsque je souhaite porter Shame. Celle de Kiko est très bien, je vous en avais parlé récemment. Ensuite, je dessine les contours au pinceau à lèvres. Puis je procède au remplissage de mes lèvres.

La couleur est extrêmement intense en un seul passage. L'application est homogène dès la première couche, ce qui n'est pas toujours le cas avec les couleurs foncées.
Parfois, il m'arrive de porter Shame en effet "lèvres mordues". Pour cela, je mets mon doigt sur le raisin et je tapote mes lèvres. La pigmentation étant là, il n'est pas nécessaire de renouveler ceci plus de 2 fois pour l'ensemble des lèvres.

Concernant la tenue, on ne va pas se mentir, base ou non, ce n'est pas dingue. En même temps, avec une texture crémeuse, il est rare de faire tenir un rouge à lèvres plus de 4 heures. Ceci ne me dérange pas particulièrement, puisque généralement, j'enlève toujours mon ràl avant de manger, sauf si je porte un nude. De ce fait, du matin 6h au repas du midi, Shame reste sur mes lèvres même si vers 11h, il commence à s'estomper doucement, mais joliment.



Finalement

Cette nouvelle gamme a tout pour elle. Avec sa grande diversité de couleurs et de finis, la marque est sûre de toucher tout le monde. Le prix est à mon sens plutôt correct pour une marque "middle-class" telle qu'Urban Decay : 19€.
La qualité est clairement au rendez-vous. La texture et le fini me font penser à la gamme Rouge Dior, de Dior pour presque moitié prix. Il n'est pas impossible qu'un jour ou l'autre, je me laisse tenter pour une autre nuance.
Donc si vous êtes une mordue des rouges à lèvres, n'hésitez pas une seule seconde !


PS : ma copine Diane a récemment publié sur son blog une petite revue des deux Vice Lipsticks qu'elle possède : Firebird et Conspiracy. N'hésitez pas à passer sur cet article pour découvrir son avis et ses swatches !


Et vous, avez-vous craqué pour les Vice Lipsticks ?

mercredi 9 novembre 2016

Les grandes questions lecture

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L'autre jour, la blogueuse littéraire Lemon June a sorti une vidéo autour de quelques questions "existentielles" que ce sont parfois posées les lecteurs et lectrices. Elle a intitulé ce TAG : « Les grande questions lecture ». Je pense qu'il est inutile de vous rappeler à quel point la lecture occupe une place importante dans ma vie. Je lis depuis très longtemps, depuis que je sais lire, en réalité. Je lis un peu de tout même si, comme tout le monde, j'ai mes préférences.
J'ai trouvé que les questions posées par Lemon June étaient pertinentes et pouvaient en intéresser certain(e)s : que ce soit de lire mes réponses ou tout simplement d'y répondre vous aussi, soit en commentaires soit en un article sur votre blog, si vous en possédez un. En tout cas, j'espère pouvoir discuter de tout ceci avec vous !


Les jolies couvertures

Je pense que comme tout être humain, je suis sensible à ce qui est beau. Normal. Cependant, en ce qui concerne mes lectures, je ne suis pas particulièrement influençable par les jolies couvertures. En tout cas, je n'ai jamais acheté un livre sur un coup de tête uniquement pour sa couverture. Quand je trouve un livre beau, je lis son résumé. S'il me tente, je le prends, sinon, tant pour pis pour la jolie couverture, je le repose. Et parfois, heureusement que ne s'arrête pas uniquement à la couverture ! Ça a par exemple été un peu le cas avec Paranoïa de Melissa Bellevigne. J'ai trouvé l'histoire très sympa, en revanche je déteste la couverture. Dans le sens inverse, je trouvais la couverture des Clans Seekers d'Arwen Elys Dayton absolument fantastique, mais ce roman a été un gros bide pour ma part.
Bref, il ne faut vraiment pas s'arrêter aux couvertures !

D'autant que je lis à 80% sur liseuse depuis environ 1 an et demi : la couverture n'a plus aucun impact sur mes choix, puisque je ne la vois jamais.
Après, il faut admettre que certaines maisons d'éditions font de très beaux efforts sur les couvertures, actuellement ! A titre personnel, j'aime les couvertures qui ne sont pas trop chargées et qui mettent en valeur le titre ainsi que le fond de l'histoire. J'ai une profonde aversion pour les couvertures qui proposent des visages ou des portraits. Sinon, il y a aussi une autre chose dont j'ai horreur : quand un livre est adapté au cinéma/à télévision et que l'éditeur modifie sa couverture en utilisant l'affiche du film. Je trouve ça très laid et, pour ma part, un peu rédhibitoire.


La PAL (pile à lire)

Le terme « Pile à lire », ou PAL, a été créé assez récemment avec les blogs et vidéos sur les livres. Avoir une PAL est le fait d'avoir plusieurs livres en « réserve ». De ce fait, quand on achète un nouveau livre, il va dans notre PAL, et lorsqu'on termine une lecture, on se dirige vers cette fameuse PAL. Il existe aussi des PAL à thèmes : Halloween, Noël, les vacances d'été, etc.
Je pense que malgré nous, nous avons plus ou moins tous une PAL (on a forcément chez soi un livre acheté il y a quelques temps et qui n'a toujours pas été lu), mais chez certaines personnes, la PAL peut atteindre une centaine d'oeuvres, voire plus.

Comme dit précédemment, je lis presque exclusivement en numérique. Une liseuse peut contenir jusqu'à 3000 livres, par conséquent, j'ai plusieurs œuvres qui m'attendent bien sagement parmi mes 4Go de stockage. Oui, 3000 livres dans 180 grammes, c'est plutôt fantastique non ?!
Cependant, je n'ai pas de PAL au sens où je vais me contraindre à lire tant de livres pendant une durée donnée

C'est parfois le problème chez les amateurs de PAL : à force d'accumuler, ils entrent dans un cercle vicieux de « il faut absolument que je lise ce livre, puisqu'il est dans ma PAL depuis longtemps ! Mais en même temps, ce livre me tente beaucoup, donc je vais l'acheter. Mais quand est-ce que je vais pouvoir le lire ?!». A titre personnel, je pense que la PAL n'est pas forcément bénéfique chez tout le monde puisqu'elle amène un aspect quantitatif que je trouve assez malsain dans la lecture
A voir, donc, selon votre personnalité et votre rapport à la lecture.


Panne de lecture

La panne de lecture est aussi embêtante qu'elle est soudaine. Du jour au lendemain, votre cerveau vous stoppe violemment dans vos lectures en cours. Plus rien ne vous fait envie, tout vous ennuie, il vous est impossible de vous concentrer et d'apprécier plus de 2-3 pages de lecture. Si vous êtes lecteur, grand ou non, vous avez forcément vécu ce passage bien fâcheux !

Ma dernière panne de lecture remonte à la mi-octobre. Alors que je lisais un livre qui me plaisait (Noir & Blanc de Léon Troisjoueur, je vous en reparle vite !), brusquement, je n'ai plus eu aucun goût à la lecture. Il m'était impossible de lire plus de 10 minutes sans me forcer, et ça m'angoisse. Et comme je vous le répète sans cesse, dans le monde de la lecture, il est impensable de se forcer. Il faut attendre que cette panne de lecture passe, qu'elle dure 2 jours ou 3 mois.

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Mais comment faire passer cette grève littéraire, me direz-vous ?! J'ai plusieurs petites astuces qui se valent toutes plus ou moins et dont l'efficacité dépend souvent de mon état d'esprit du moment :
attendre, tout simplement : plus facile à dire qu'à faire, mais parfois, cela peut suffire et vous passerez à autre chose rapidement :

- abandonner votre livre en cours et en entamer un autre : parfois, il s'agit juste d'un blocage par rapport à ce que vous lisez à ce moment-là

- faire une VRAIE pause entre deux livres : il peut arriver qu'un roman nous marque tellement (positivement ou négativement), que nous n'avons pas le cœur et la raison à nous lancer dans une nouvelle œuvre. C'est ce qui m'était arrivé avec Nos Étoiles Contraires : j'ai préféré attendre plusieurs jours avant de me lancer dans autre chose

- faire le tri dans vos préoccupations : parfois, la panne de lecture peut être symptomatique d'une petite déprime, d'une fatigue, ou tout simplement d'une période stressante de la vie (examens, concours, soucis de santé, travail, vie perso...) qui bloque un peu

- faire une re-lecture d'un roman qui nous botte : pour attiser cette petite flamme qui réveille en nous mais qui s'essouffle un peu, rien de mieux que de relire une œuvre aimée à la folie. Pour beaucoup, il s'agit de relire un Harry Potter. Trouvez le vôtre !

- lire dans une autre langue : évidemment, si vous ne parlez aucune autre langue que le français, ce n'est pas évidemment, mais vous lancer dans une œuvre VO pour débloquer et décrasser les engrenages ! C'est cette astuce qui a fonctionné pour moi en octobre



Être lecteur

Je considère qu'à partir du moment où vous lisez et qu'un livre traîne sur votre table de nuit, vous êtes un lecteur. Que vous mettiez 2 mois pour lire un livre, ou 2 jours, finalement, vous lisez donc vous êtes lecteur. Oui, c'est aussi simple que ça !

Dans l'esprit de beaucoup, lire est une action très intellectualisée qui fait marcher à haut niveau les neurones pour un résultat finalement fastidieux. Je ne suis pas d'accord. Oui, la lecture fait marcher les neurones : on se coupe totalement de la réalité pour mettre dans sa tête des images de ce que l'auteur nous décrit sur papier. L'air de rien, en effet, le cerveau travaille énormément. Mais repensez un peu à toutes les œuvres que vous avez lues depuis que vous savez lire, et repensez à tous ces univers que vous avez imaginés. C'est plutôt dingue, non ?! 

La lecture est pour moi synonyme de plaisir, que je lise un Guillaume Musso ou un Émile Zola. Il ne faut pas avoir honte de ses lectures et de ses genres de prédilection. Après tout, pourquoi se cacher de lire de la littérature « de base » et de bouder les classiques (on y reviendra) ? Si ce que vous lisez vous donne du plaisir et vous permet de passer un bon moment, c'est le principal.


La peur des classiques

Ce sujet me tient vraiment à cœur, tout simplement puisque je suis convaincue que les classiques font souvent peur à tort ! Le problème, c'est que le classique est énormément connoté. En France, en tout cas : ailleurs, je ne sais pas. Pour beaucoup, classique = école + chiant + interro + phrases à rallonge + je comprends rien. Mais non, mais non, mais non !

Déjà, remettons les choses au clair : qu'est-ce qu'un classique ? 
Est-ce que par classique, on entend les livres des auteurs étudiés à l'école, tels que Zola, Maupassant, Balzac ou encore Flaubert ? Ou un classique est-il tout simplement une œuvre marquante (d'une vie, d'une époque, d'un thème...) qui fait que chaque individu a son propre classique ? Par exemple : les contes des frères Grimm ne sont pas des classiques au sens « académique », mais pour moi, ils en sont vraiment : tous les gamins connaissent au moins 2 ou 3 contes de Grimm. Pour moi, c'est un classique.
De même, je pense que la saga Harry Potter de J.K. Rowling est actuellement un classique.

Unsplash.com
Je pense que la question concerne ici les auteurs de l'école, ceux qui, pour certains, nous ont torturés des journées durant, nous laissant face à des phrases que l'on pensait incompréhensibles.
Je ne suis pas ici pour critiquer le système scolaire français, mais je suis intimement convaincue que la peur viscérale des classiques vient en partie de la façon dont le Français et la littérature sont enseignés au collège et au lycée
Beaucoup de professeurs imposent des lectures parfois très difficiles sans aiguiller les élèves, avec l'épée de Damoclès au-dessus de la tête, bien connue des étudiants : l'interrogation. Alors il ne faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit : il est normal que le professeur contrôle le fait que ces élèves aient fait ce qu'il a demandé, c'est-à-dire lire l'oeuvre en question. Mais chez beaucoup d'élèves, l'interrogation fait un blocage dans la lecture. On ne lit pas par plaisir, mais en vue d'obtenir une bonne note au contrôle de connaissance. Voilà où est le problème, voilà pourquoi les classiques font peur : l'élève est lâché dans la fosse aux lions avec la pression de l'examen. La lecture est alors assimilée à de la contrainte. C'est terriblement dommage !

Je me souviens qu'en classe de Première, notre professeur ne donnait que 2 ou 3 œuvres obligatoires dans l'année : bah oui, il y avait le bac, quand même ! Mais à côté de ça, il nous proposait à la fin de chaque séquence plusieurs livres autour du thème abordé. Les livres en question pouvaient avoir été écrits par de grands auteurs français (Zola, Balzac et toute la clique, on en revient à eux !), mais aussi des auteurs plus contemporains, à un niveau de langue parfois plus accessibles. Cette liste nous donnait envie d'aller plus loin lorsqu'un thème était proposé en cours de séance. Le professeur n'imposait rien, mais il disait qu'il serait ravi de discuter avec nous de l'oeuvre choisie par chacun, et surtout, de nous demander pourquoi. Pourquoi on a choisi ce livre, pourquoi on a eu envie d'aller vers lui ?
Pour être totalement sincère avec vous, ce professeur n'était pas particulièrement « bon ». Il ne nous a pas réellement drivé pour le bac et nous avons souvent dû faire des analyses nous-mêmes (merci Google !). Mais je retiens une chose de ce professeur : il abordait la littérature de manière différente, et c'est grâce à lui que j'ai découvert Albert Cohen, auteur dont j'ai actuellement lu presque toutes les œuvres. Alors merci Monsieur G. !

Alors voilà : il ne sert à rien d'avoir peur des classiques, vraiment ! Puisque nous en sommes aux confidences, ce n'est qu'à partir du moment où j'ai eu ma liseuse, en février 2015, que j'ai lu avec passion et engouement des classiques. La plupart des classiques sont tombés dans le domaines du public et vous les trouvez gratuitement et légalement en format numérique. Ce genre de chose donne envie de s'y intéresser et de tenter sa chance.
En lisant des classiques de votre propre chef, vous n'avez aucune pression ; vous êtes libres de le lire en 3 mois si vous le souhaitez, vous pouvez l'abandonner s'il vous paraît trop compliqué, et surtout, vous choisissez !

L'envie, c'est la clef de toute lecture !


Et vous, quelles sont vos grandes questions lecture ?

mercredi 2 novembre 2016

Les Addictions du mois #36 - septembre-octobre 2016

Ces mois de septembre et d'octobre sont passés à une vitesse folle ! Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir repris une activité (école et stage), ou si c'est simplement parce que les jours raccourcissent, mais j'ai l'impression de ne pas avoir vu passer ces deux derniers mois.
Côté favoris, il y a surtout eu des re-découvertes, ou alors des découvertes, mais fin octobre, donc je vous en parlerai dans le prochain numéro des Addictions, puisque je n'ai pas eu assez de temps pour les tester.
Nota bene : la qualité des photos de cet article est absolument déplorable, je sais ! Mais j'ai eu un problème avec mon appareil photo, et je voulais absolument poster l'article dans les temps. De ce fait, les photos ont été prises avec mon téléphone, un jour tout gris. J'espère que ça n’entachera pas trop votre lecture !


MAQUILLAGE

Pour commencer, j'ai énormément utilisé le Rouge Dior Baume n°988 Nuit Rose, de Dior, mais comme j'en ai fait un article détaillé courant septembre, je vous renvoie directement vers ce dernier : ICI. 
Dans un style beaucoup moins discret, j'ai adoré porter le Sephora Rouge Crème R02 Courtisane qui est un sublime bordeaux à la texture crémeuse mais pas trop brillant. Comme je vous l'avais dit sur Instagram, il est presque un dupe parfait du Diva de MAC, mais en bien plus agréable à porter sur les lèvres. Je l'applique toujours avec une base à lèvres histoire de prolonger le plus possible sa tenue et sa pigmentation et je peux facilement le porter 4 à 6h, même en mangeant (si vous mangez proprement, bien entendu).

Pour les yeux, j'ai ressorti de mes tiroirs deux ombres à paupières de chez MAC que j'apprécie beaucoup mais que j'avais un peu "oubliées". Il s'agit du Sable et du Antiqued. J'en ai fait un petit duo en palette puisque je trouve que ce sont deux couleurs qui se marient à merveille. Le Sable, un sublime taupe aux reflets dorés et bronzes, permet une couleur assez "classique" pour tous les jours. Le Antiqued est plus intense : c'est un brun/bordeaux/cranberry que j'aime mettre en coin externe avec le Sable. Il peut être utilisé seul, mais pour le quotidien, je le trouve trop "boum". A utiliser en tant qu'eye-liner, il est canon également ! 

Je ressors cette photo postée sur Instagram le 26 septembre : je porte le "Courtisane" de Sephora, et sur les yeux, j'ai appliqué "Sable" sur toute la paupière, et "Antiqued" (les deux de MAC) en coin externe pour intensifier le maquillage

Enfin, j'ai découvert un produit qui va en quelque sorte "révolutionner" ma manière de me maquiller. Il s'agit de l'highlighter Mary-Lou Manizer de The Balm. Oui, je sais, l'highlighter, ce n'est pas nouveau. Mais ce n'est que depuis le mois d'octobre que je m'y suis mise. Pas forcément sur le visage (puisqu'un highlighter s'applique sur un teint impeccable, et vous l'aurez compris : je ne fais pas mon teint au quotidien), mais j'adore l'utiliser sur les yeux, pour les matins pressés. La couleur est jolie, lumineuse et délicate : un champagne hyper lumineux qui réveille les regards les plus fatigués. Je suis fan du produit, ainsi que de son packaging très sympa !


VERNIS À ONGLES

Côté ongles, j'ai beaucoup tourné entre 3 vernis qui sont presque radicalement opposé. Il y a d'abord le Tickle my France-Y d'OPI, qui est mon nude parfait. En une couche, il permet un effet "ongles propre", en 2 il apporte une légère couleur beige rosée très élégante. Sur ongles courts ou longs, je le trouve absolument magnifique.

Ensuite, j'ai eu envie d'une couleur automnale qui irait bien avec cette jolie saison que j'adore. Il s'agit du 368 Burnt Orange de Kiko qui, comme son nom l'indique, est un joli orange un peu terreux. Moins vif qu'un vrai orange, il est plus facile à assumer dans la vie de tous les jours et, contre toute attente, se marie très bien avec la plupart de mes fringues. Je le ressors tous les ans, et je l'aime toujours autant !

Enfin, j'ai envie de vous parler du Gothic Lady de Nocibé. Ce n'est ni plus ni moins qu'un noir, mais j'aime son opacité, sa facilité d'application (ce qui n'est pas toujours le cas avec un noir) et sa très bonne tenue. Ayant les ongles mi-longs à longs selon les périodes, je ne le porte presque jamais sur les mains pour éviter l'effet famille Addams, mais depuis fin août, je ne porte que lui sur les pieds (enfin... je l'ai ré-appliqué plusieurs fois, hein !).


MUSIQUE
(Par souci de droits d'auteurs, je ne suis pas sûre de pouvoir partager les vidéos, donc je vous donne les liens direct !)

Ces deux mois ont été riches musicalement parlant ! Tout d'abord, en grande fan de ces deux groupes, je ne pouvais pas ne pas vous parler des nouveaux albums d'Epica et d'Opeth. Soit respectivement The Holographic Principle et Sorceress. Ce sont deux albums extrêmement qualitatifs, et j'ai hâte de pouvoir entendre certains morceaux sur scène, en novembre pour Opeth et en février pour Epica.

Mais comme vous le savez, je ne suis pas uniquement branchée metal. Tout récemment, Bruno Mars a sorti sa toute nouvelle chanson : 24K Magic. Avec cette chanson hyper entraînante, Bruno Mars nous prouve encore une fois qu'en plus de nous faire danser, il a beaucoup d'humour. En témoigne le clip, assez WTF, dans la même lignée que Uptown Funk.

Enfin, j'écoute en boucle la chanson En feu de Soprano. C'est le genre de chanson feeling good qui vous met de bonne humeur quelle que soit la journée que vous passez. C'est ma chanson coup de boost que j'écoute tous les matins sur le chemin, et c'est super efficace. Soprano est un artiste que je trouve très fédérateur et ça fait du bien, surtout en ce moment !


DIVERS
J'adore les crèmes pour les mains ! Le problème, c'est que certaines ont tendance à mal pénétrer la peau et rendre les mains collantes, voire poisseuses. Mais ça c'était avant, comme ils disent : je crois avoir trouvé la crème idéale. Il s'agit de la crème jeunesse des mains aux feuilles de thé blanc, de Clarins. Sa texture est légère et non grasse, mais pour autant, elle offre une hydratation bien efficace. J'adore son odeur, très délicate.

Bien que je ne me maquille pas le teint au quotidien, je reste tout de même adepte à l'anti-cernes. J'ai repris le goût à appliquer au Beauty Blender depuis le début du mois d'octobre. Il est vrai que le rendu est tout de même plus homogène, plus léger et plus joli qu'au doigt. J'en ai deux, et je tourne de temps en temps pour les laver fréquemment. Il y a celui-ci, le classique, bien entendu, mais j'en ai un autre d'une "sous-marque", mais mon chat l'a croqué, donc il n'est pas pratique pour les coins, comme sous l'oeil. Tester le Beauty Blender, c'est l'adopter, vraiment !


Et vous, quelles ont été vos addictions ces derniers temps ?
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