20 – 22
Bravo aux Irlandais !
Compo du XV de France : Dulin,
Huget, Bastareaud, Fickou, Médard, Talès, Machenaud, Chouly, Lapandry,
Picamoles, Maestri, Papé (cap), Mas, Szarzewski, Domingo.
Remplaçants : Guirado, Debaty, Slimani, Flanquart,
Vahaamahina, Lauret, Doussain, Mermoz.
Composition de l’équipe d’Irlande :
Kearney, Trimble, O’Driscoll, D’Arcy, Kearney, Sexton, Murray, Heaslip, Henry,
O’Mahony, O’Connell (cap), Toner, Ross, Best, Healy.
Remplaçants :
McFadden, Madigan, Reddan, Henderson, Moore, Cronin, McGrath.
Au vu des résultats précédents et du
classement de l’équipe irlandaise, pour remporter le Tournoi des VI Nations
2014, il aurait fallu que le XV de France s’impose hier soir de 70 points.
Autant dire que c’était perdu d’avance pour le Tournoi pour nos petits bleus,
mais à aucun moment du match ils n’ont lâché le morceau. Et ça fait du bien de
les voir comme ça.
La surprise est venue des quelques très
(très !) belles actions qui étaient rarement amenées jusqu’au bout… Quel
dommage ! On notera les bonnes initiatives et bonnes actions de Dulin,
Huget, Debaty, Machenaud (qui a rarement été aussi bon) et Bastareaud qui n’ont
pas hésité une seule seconde à se sacrifier pour l’équipe. Je pense notamment à
l’énorme choc entre Brice Dulin et un joueur irlandais (le bruit du choc était
assez impressionnant dans le stade).
Il
y a de belles défaites, et hier, s’en était une. Sublime. La défaite
contre l’Irlande est plus belle que la victoire contre l’Ecosse la semaine
dernière.
Enfin, comment écrire ce billet sans
évoquer Brian O’Discoll qui jouait hier soir son dernier match en tant
qu’international. Premier match ici, au Stade de France, en 2000 contre le XV
de France, et dernier match en 2014, au même endroit, contre les mêmes
adversaires et avec la victoire d’un Tournoi à la clef. Au compteur ? 133
sélections en équipe d’Irlande et 245 points marqués. Chapeau bas ! Le
Stade de France tout entier était là pour honorer cette magnifique carrière,
Français comme Irlandais. C’était juste magique.
Le XV Irlandais fêtait hier soir sa 19ème
victoire du Tournoi des V et VI Nations. La remise de la coupe était chargée
d’émotions et de frissons, tant pour les supporters irlandais qui étaient très
fiers (et alcoolisés pour certains…) que pour les supporters français qui ne
pouvaient qu’applaudir un tel parcours.
* Essais : Dulin (31ème)
et Szarzewski (62ème) pour la France – Sexton (21ème et
46ème) et Trimble (26ème) pour l’Irlande.
* Transformations : Machenaud (32ème,
63ème) pour la France – Sexton (26ème et 47ème)
pour l’Irlande.
* Pénalités : Machenaud (2ème,
15ème) pour la France – Sexton (53ème) pour l’Irlande.
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Que retenir de ce Tournoi côté
français ?
Une équipe très (trop ?)
hétérogène, avec des joueurs très talentueux et d’autres moyens et irréguliers
qui, malheureusement, n’ont pas su se démarquer et montrer aux yeux de tous
leurs facultés et leurs talents.
On se demande encore pourquoi, en
presque 4 ans, le sélectionneur Philippe Saint-André n’a toujours pas trouvé
d’équipe type… Certes, il est important de tester des joueurs et d’offrir leur
chance à certains, mais il est aussi primordial de mettre en place un collectif
pour que les joueurs apprennent à se connaître et à jouer ensemble. Bref,
passons !
Sinon, côté individuel, on pourra retenir Yoann Huget qui, tel un bon vin, vieillit bien : il est meilleur de match en match ; Brice Dulin qui malgré son « petit » gabarit n’hésite pas à aller au casse-pipe ; Jules Plisson qui, malgré sa non-sélection hier soir, a su montrer qu’il était capable de jouer sous le maillot bleu ; Mathieu Bastareaud, fidèle à lui-même, toujours aussi percutant (dans tous les sens du terme) et Yoann Maestri, la plupart du temps exemplaire.
Sinon, côté individuel, on pourra retenir Yoann Huget qui, tel un bon vin, vieillit bien : il est meilleur de match en match ; Brice Dulin qui malgré son « petit » gabarit n’hésite pas à aller au casse-pipe ; Jules Plisson qui, malgré sa non-sélection hier soir, a su montrer qu’il était capable de jouer sous le maillot bleu ; Mathieu Bastareaud, fidèle à lui-même, toujours aussi percutant (dans tous les sens du terme) et Yoann Maestri, la plupart du temps exemplaire.
Je ne l'ai pas suivi hélas ! J'adore tes photos, elles sont vraiment réussies ;) Bisous
RépondreSupprimerJ adore ton billet ma punaise !
RépondreSupprimerQue retenez-vous de ce Tournoi ?
RépondreSupprimerBah je trouve ça positif de permettre à un psychopathe dépressif de pouvoir diriger une équipe nationale. Et puis faire jouer des quiches ou un mec à un autre poste que le sien, c'est une sorte d'art. Avant un match, le XV de France c'est un tableau de Picasso, époque cubisme. Et après 80 minutes à se faire mettre, c'est une compression de César.
Et puis voir un sélectionneur s'en remettre à la chance, à un tel niveau de compétition, c'est un bel hommage à nos grands philosophes.
C est tjs poilant de lire xavi. Presque du
RépondreSupprimerAudiar !