Source photo : Attitude Rugby |
La
crise touche les domaines, et le secteur sportif n’est pas épargné, loin de là !
En effet, en fin de saison, si quelques contrats sont prolongés, d’autres ne
sont pas prolongés voire, pire, dans quelques rares cas, ils sont rompus, pour
raisons financières. Les joueurs se retrouvent donc sans contrat et, dans
certains cas, sans possibilité de ressources, puisque la plupart des joueurs
professionnels n’exercent aucune profession à côté.
Les principales victimes de ce chômage sportif sont les jeunes joueurs. Il suffit de parcourir sa Time-Line sur Twitter pour découvrir de nombreux jeunes rugbymen cherchant des clubs et faisant ce que beaucoup font actuellement : des mini-CV de 140 caractères afin d’attirer l’œil d’éventuels sélectionneurs et d’éventuels clubs.
Bien
sûr, retweeter ces tweets (comprenez « rediffuser ces tweets ») peut leur donner un petit coup de pouce,
puisqu’ainsi, le tweet est vu par un plus large panel de personnes (des
connaissances de connaissances de connaissances, etc), mais le constat est là :
de plus en plus de joueurs se retrouvent sans club et doivent, pour raisons
financières, mettre en parenthèses leur carrière, voire même l’arrêter, afin de
trouver un job « classique ».
Ce
constat est navrant et particulièrement triste puisque dans beaucoup de cas,
ces jeunes joueurs (généralement entre 19 et 25 ans) ont dû abandonner beaucoup
de choses pour se concentrer sur rugby et se consacrer à leur club.
Malgré
de nombreuses recherches et beaucoup de mails envoyés aux clubs de Top 14 et de
Pro D2 (sans aucune réponse, évidemment), il est impossible de donner un
chiffre, même approximatif, de ce chômage rugbystique précoce.
A
l’heure actuelle, de nombreux clubs professionnels, surtout de Top 14, financent
une partie des études de leurs jeunes joueurs afin de leur garantir un « bagage »
dans le cas où ces jeunes hommes ne perceraient pas dans le rugby, et cet
accompagnement est une aide immense pour ces joueurs, tant sur le plan
financier qu’universitaire, et donc social, mais cet accompagnement ne suffit
plus.
Un
jour, peut-être, les clubs, et donc la LNR, assureront un suivi post-contrat qui pourra permettre
aux joueurs évincés des clubs (soit pas résiliation de contrat, soit par
non-prolongation) de se réinsérer si possible dans le rugby (en les aidant dans
leur recherche de clubs, par exemple) ou, si besoin ultime est, de se reconvertir
et d’intégrer une entreprise.
Si
vous êtes en possession d’un compte Twitter, n’hésitez pas à retweeter les
nombreux tweets de recherche de club des joueurs. Sait-on jamais, peut-être votre retweet
pourra aboutir à de bonnes nouvelles pour ces jeunes rugbymen !
Sur le fond, je suis d'accord avec toi. Mais le problème c'est qu'aucun joueur peut avoir le culot de demander une sorte d'assurance "post-contrat" comme tu dis. Sinon, où serait l'égalité avec les "jobs classiques" ? Quand tu perds ton emploi, ton ancien employeur ne va pas te garantir une issue post-contrat.
RépondreSupprimerMais oui, ce constant est désolant, surtout que beaucoup de ces jeunes joueurs abandonnent énormément (trop ?) de choses pour accéder à un club professionnel.
Bon billet et beau "combat" de ta part en tout cas !
Nanouchka,
RépondreSupprimerBel article.
j'espère, dans la mesure où il s'agit de fin de contrat à l'initiative de l'employeur, (je ne parle pas des sorties de centres de formation) que les joueurs ont au moins la possibilité d'être indemnisés par Pôle Emploi.
C'est navrant :(
RépondreSupprimer