Stade
Français / Union Bordeaux Bègles
30
– 14
C’est
Paris qui régale !
Du
côté du SF : Wright, De Malmanche, Attoub, Van Zyl, Mostret, Lyons, Parisse
(cap), Missoup, Dupuy,
Warwick, Sinzelle, Turinui, Doumayrou, Williams, Bonneval.
Remplaçants
: Bonfils, Slimani, Lavalla, Burban, Fillol, Plisson, Camara, Becasseau.
Du
côté de l’UBB :
XV
de départ : Poirot, Avei, Florea, Treloar, Tisseau, Gibouin, Chalmers,
Clarkin (cap), Adams,
Sanchez, Connor, Le Bourhis, Rey, Talebula, Munro.
Remplaçants :
Forbes, Delbloulbes, Jauhac, Madaule, Seron, Lopez, Carballo, Leupolu.
Je
dois l’avouer, malgré le fait que je sois une immense fan du Stade Français Paris,
je n’avais jamais mis les pieds à Charléty ! Oui, oui, étonnant, je sais.
Mais en fait, j’ai toujours préféré voir les matches se jouant au Stade de France.
Mais ça, c’était avant ! C’était avant car hier, j’ai découvert à quel
point le Stade Charléty (dans le XIVème arrondissement de Paris) était synonyme
de bonne humeur et de convivialité. Malgré le peu de supporters présents (le
stade n’était même pas plein à la moitié), nous avons donné de la voix, et bien
plus que lorsque nous sommes 65.000 au Stade de France. Comme quoi, quelque
chose de plus familial, de plus petit et de plus convivial est parfois à
préférer aux gros stades un peu plus « guindés ».
Assez
parlé de mon amour récent pour Charléty, parlons maintenant du match. Car oui,
un stade sympa, c’est bien, mais du beau jeu, c’est mieux !
Cela
faisait longtemps que le Stade Français n’avait pas joué de cette manière. On a
senti une réelle solidarité entre les joueurs, de l’enthousiasme et surtout,
cette envie de montrer qu’après tant de défaites à l’extérieur, le club est
toujours aussi bon lorsqu’il joue « à la maison ». Dès les premiers
instants, Sergio Parisse a profité d’une belle opportunité pour s’élancer et
inscrire le premier des 3 essais parisiens de la soirée. Malheureusement, le
joueur italien, s’est vu attribué un carton rouge dans les dernières minutes de
la première période pour insulte envers l’arbitre, chose qu’il a démenti par la
suite. En effet, sur son compte Twitter (@SergioParisse), le capitaine du SF a
affirmé : « Désole à mes coéquipiers et supporters pour ce
carton rouge, que je trouve trop sévère ! Je n’ai jamais insulté M.Cardona… ».
Peu importe, la sanction est là, et Parisse devra, dans les jours à venir,
passer en Commission de Discipline, et la sanction risque d’être sévère.
Outre
ce carton rouge, la rencontre s’est déroulée dans les règles de l’art, malgré
quelques fautes non sifflées (que ce soit pour le SF ou l’UBB) par Monsieur
Cardona, l’arbitre de ce match. Alors concernant hier soir, on pourra remarquer
cet orgueil, propre aux Parisiens, qui, après plusieurs défaites, se relèvent
toujours et prouvent que oui, le Rugby a bien sa place en Île-de-France. On
notera également le fair-play des supporters bordelais et parisiens, chose qui
devient de plus en plus rare, même au Rugby, il faut l’avouer.
Alors
oui, saluons la très belle performance du Stade Français, mais félicitons
également celle des Bordelais qui, malgré un niveau moins élevé, ont tout de même
fait un beau match en moyenne, hier soir, à Charléty.
Hier
soir, bien que tous les joueurs, ou presque, aient rendu une bonne copie,
propre, intelligente et bien organisée (car
jouer à 14 contre 15 pendant toute une période n’est pas chose facile),
certains Parisiens ont parfois été
meilleurs que d’autres. Notamment, entre autres, Sergio Parisse, fidèle à lui-même,
toujours aussi bon, rapide et réactif, Julien Dupuy, dont l’excellence n’est
plus à prouver (à quand une nouvelle convocation au sein du XV de France ?),
Hugo Bonneval qui prouve que, malgré l’arrivée en début de saison de Jérôme
Porical, a sa place de titulaire dans le XV type de l’équipe parisienne
(pareillement concernant l’Equipe de France…), Aled de Malmanche, « au
four et au moulin », comme a pu le dire le site de Rugbyrama et les
ailiers, Jérémy Sinzelle et Paul Williams, pas forcément beaucoup sollicités,
mais qui ont fait leur boulot. Et des félicitations ‘personnelles’ à Morgan Turinui
qui, à l’instar de ses coéquipiers, a salué, en fin de match, la tribune Est du
stade qui a totalement été délaissée lors
du « Tour d’Honneur », si l’on peut l’appeler comme tel.
Alors
les gars, il va falloir continuer comme ça pour prouver que les grandes années
du Stade Français ne sont plus derrière vous, mais devant vous.
*
Essais : Parisse (4ème), De Malmanche (21ème) et Attoub (39ème) pour le
Stade Français – Rey (48ème) pour l’Union Bordeaux Bègles.
*
Transformations : Dupuy (6ème, 23ème, 40ème) pour le SF.
Crédit photos : Ariane P.
Pour tout éventuel emprunt, merci de me contacter par mail ou par commentaire.
Je suis allé plusieurs fois à Charléty : j'ai vu le Paris FC en foot, le PSG en foot féminin ainsi qu'un Stade Français - Bayonne.
RépondreSupprimerA chaque fois je me suis dit que c'était un stade dégueulasse : piste d'athlé, le vent qui s'engouffre etc.
Sinon c'est bien que le SF gagne. Allez le rugby parisien.
Porical était au stade? Il était pas dans le groupe pourtant si...?
RépondreSupprimerSinon jolies photos :)Et en effet, ça m'étonne de toi que tu n'avais jamais mis les pieds à Charléty! :)
En effet, il n'était pas sur la feuille de match, mais il est venu s'entrainer avec ses coéquipiers. Julien Arias a fait la même chose :)
SupprimerEt toi, celà faisait longtemps que tu n'avais pas aussi bien écrit !
RépondreSupprimerBravo Nanou !
Et......Belles photos !
Je n'ai pas pu y aller, mais je l'ai suivi à la téloche. J'avoue que j'ai eu un peu les boules de ne pas y être allée du coup :p
RépondreSupprimerBon billet, et belles photos, comme d'habitude.
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